Deep Purple

Deep Purple est un groupe britannique de hard rock formé à Hertford en avril 1968 par Rod Evans, Ritchie Blackmore, Jon Lord (ex-Artwoods), Ian Paice et Nick Simper. Ce véritable monument de l’histoire du rock est considéré aujourd’hui comme l’un des pionniers du heavy metal et du hard rock moderne. Le style musical de Deep Purple a cependant évolué au fil des ans, de ses débuts plutôt groupe de rock progressif et psychédélique, il passe à un son plus hard dès 1970. Le groupe connaîtra plusieurs périodes marquées (Mark 1, 2, 3, etc…) par des changements d’effectifs.

Pendant les années 70, Deep Purple, Led Zeppelin et Black Sabbath sont surnommés « Unholy Trinity of British Hard Rock and Heavy Metal » que l’on peut traduire par « trinité diabolique du hard rock et du heavy metal britannique » .

Le groupe a vendu plus de 100 millions d’albums à travers le monde au cours de sa carrière.

Deep Purple en bref

Jon Lord et Nick Simper qui jouent depuis 1967 dans le trio vocal de psychedelic-pop Flowerpot Men (auteur de Let’s go to San Francisco) décide de former un autre groupe. Ils choisissent initialement le nom  Roundabout en mars 1968 puis finalement Deep Purple en référence à la chanson préférée de la grand-mère de Ritchie Blackmore, un classique de Nino Tempo.

Shades of Deep Purple, le premier album est enregistré en seulement trois jours en mai 1968, il contient quatre chansons originales et quatre reprises (dont « Help! » des Beatles), entièrement réarrangées pour inclure des intermèdes classiques et des sons plus rock-psychédélique et rock-progressif très en vogue à la fin des années 1960.

En juin 1969 le groupe remercie Rod Evans et Nick Simper, ce dernier rejoint Marsha Hunt et David Edward Sutch (alias Screaming Lord Sutch ou 3rd Earl of Harrow) avant de fonder Warhorse en 1970 et par la suite Dynamite et Fandango.

Ian Gillian et Roger Glover tout deux issus du groupe Episode Six intègrent Deep Purple le 10 juillet 1969.

Le plus célèbre tube international de Deep Purple, « Smoke on the Water » que tout le monde reconnait des les premiers accords, figure sur le 6ème album Machine Head. Il fait référencement à un impressionnant incendie survenu au casino de Montreux, et à la fumée qui se répand sur les eaux du lac Léman, alors que les membres du groupe assistent à un concert de Frank Zappa dans ce même casino ravagé par les flammes, deux jours seulement avant leurs premières séances d’enregistrement sur place.

« Black Night » qui parait le 5 juin 1970 est en revanche le single le plus vendu par Deep Purple, présent sur l’édition mexicaine de l’album In Rock il est toutefois absent des éditions européennes et américaines (il y figurera bien plus tard en bonus sur une réédition de 1995 : 25th Anniversary Edition).

La pochette mythique parodie le célèbre mont Rushmore (Mount Rushmore National Memorial dans le Dakota du Sud), les effigies des quatre présidents américains (G.Washington, Th.Jefferson, Th.Roosevelt, A.Lincoln) étant remplacés par ceux des cinq membres de Deep Purple, quand je vous disais qu’il s’agit d’un monument… ;).

Après six tournées successives en Europe et aux États-Unis, Ian Gillian et Roger Glover quittent Deep Purple après une dernière tournée au Japon le 30 juin 1973.

Ian Gillian fonde alors le Ian Gillian Group tandis que Roger Glover est nommé directeur artistique chez Purple Records, il travaille notamment avec Nazareth, Judas Priest, Rory Gallagher ou Status Quo, puis il crée le groupe Butterfly Ball.

Deep Purple contacte Paul Rodgers (ex-Free) pour lui proposer le poste mais celui-ci décline la proposition puisqu’il fonde Bad Company. Finalement le groupe recrute le chanteur David Coverdale (ex-The Government avec qui il avait assuré la première partie de DP en 1969) et Glenn Hughes (ex-Trapeze) octobre 1973. Les deux arrivants vont imposer un nouveau style et une mutation artistique au groupe.

Cela se concrétise avec Burn le huitième album de Deep Purple qui sort en février 1974. En effet le changement de direction musicale y est radical car le groupe incorpore désormais à son hard rock des influences soul et funky (la voix et la basse de Hughes) et blues (la voix de Coverdale). John Lord délaisse par instants son orgue Hammond pour le synthé ou le piano électrique comme sur « What’s Goin’ On Here« .

Le 6 avril 1974, Deep Purple participe au festival California Jam à Ontario en Californie, avec Emerson, Lake and Palmer, Black Sabbath, Eagles et Earth, Wind and Fire, devant une foule compacte de 250.000 personnes.

Ritchie Blackmore qui ne se sent plus à sa place dans ce line-up dont l’orientation soul et funky apparaît de façon encore plus claire sur Stormbringer de 1974, quitte définitivement Deep Purple pour monter son propre groupe, Rainbow. En mai 1975 il renoue avec un hard rock plus intègre et publie son premier album Ritchie Blackmore’s Rainbow.

Deep Purple cherche alors son nouveau guitariste et des noms circulent comme Rory Gallagher (Tatse), Mick Ronson (Mott the Hoople), Zal Cleminson (Sensational Alex Harvey Band) et Clem Clempson (Humble Pie) mais c’est finalement Tommy Bolin qui est retenu et qui succède à Ritchie Blackmore en 1975.

Il participe à l’enregistrement de l’album Come Taste the Band qui sort en octobre de la même année dans la lignée « funk » de Deep Purple cependant les fans le boudent et les ventes de cet album ne sont pas à la hauteur des précédents (pourtant perso je l’aime bien…)

S’en suit une tournée promotionnelle entachée par l’addiction de Tommy Bolin qui joue un soir avec le bras gauche engourdi suite à une injection d’héroïne ratée avant un concert ce qui forcément nuit à son jeu de guitare, comme l’illustre l’album Last Concert in Japan enregistré au Budokan le 15 décembre 1975 (publié seulement en 1977). Cet album remixé sera réédité dans son intégralité en 2001 et intitulé This Time Around – Live in Tokyo. Cette version est nettement meilleure que l’originale, la guitare de Tommy Bolin étant réduite au maximum…

Deux nouvelles défections en mars 1976, Jon Lord qui fonde Paice-Ashton & Lord (avec Tony Ashton de Family) et David Coverdale qui crée Whitesnake.

Deep Purple est dissout en juillet 1976, Tommy Bollin décède suite à une overdose cinq mois plus tard. Jon Lord et Ian Paice rejoignent David Coverdale et son Whitesnake, ce dernier s’en ira jouer avec Gary Moore en 1982.

Le groupe se sépare en juillet 1976 mais il reste populaire comme l’atteste le succès commercial de la compilation Deepest Purple qui se classe en tête des  ventes au Royaume-Uni en août 1980.

En avril 1984 Jon Lord ressuscite Deep Purple avec Ritchie Blackmore, Ian Paice,  Ian Gillianet Roger Glover, ensemble ils  enregistrent Perfect Strangers qui sort en septembre.

En avril 1989, Ian Gillian quitte une nouvelle fois le groupe, il est remplacé par Joe Lynn Turner (ex-Rainbow et ex-Fandango) en automne 1989 jusqu’à fin 1992. Initialement le quatuor souhaitait engager Jimi Jamison, du groupe Survivor (les auteurs du fameux Eye Of The Tiger), mais ses managers s’y sont opposés.

Ian Gillian réintègre Deep Purple et le guitariste virtuose Joe Satriani rejoint brièvement le groupe de décembre 1993 à juillet 1994 à la place vacante de Ritchie Blackmore. Satriani ne reste pas pour raisons contractuelles et retourne se consacrer à sa carrière solo. Il est remplacé par Steve Morse (ex- Dixie Dregs et ex-Kansas) en novembre 1994. Ce recrutement surprend les observateurs y compris Ritchie Blackmore puisque Steve Morse n’est pas anglais, est plus jeune que ses nouveaux collègues et surtout n’est pas issu du sérail « british blues boom« .

Six ans plus tard, en février 2002, le claviériste Don Airey (ex- Rainbow, ex-Gary Moore et ex-Ozzy Osbourne), succède à Jon Lord.

En juillet 2016, Deep Purple participe au 50ème anniversaire du Montreux Jazz Festival et pour l’occasion, le groupe joue dans le fameux Grand Hôtel où il avait enregistré l’album Machine Head en 1971.

Infinite le vingtième album de Deep Purple, publié le 7 avril 2017, est suivi d’une tournée d’adieux, The Long Goodbye Tour qui démarre en Europe.

Un sondage de la radio britannique Planet Rock classe Deep Purple 5ème parmi les « groupes les plus influents de tous les temps ».

Le groupe est récompensé d’un Legend Award aux World Music Awards en 2008 et le line-up Blackmore, Lord, Paice, Gillan, Glover, Evans, Coverdale et Hughes sont été intronisés au Rock and roll Hall of Fame en 2016.

De nombreux groupes de rock comme Scorpions, Iron Maiden, Metallica, Saxon, Van Halen, Judas Priest, Def Leppard ou Dream Theater… reconnaissent l’influence de Deep Purple sur leur musique.

Membres de Deep Purple

Ian Paice – batterie
Ian Gillan – chant
Roger Glover – basse
Steve Morse – guitare
Don Airey – claviers

Anciens membres

Jon Lord – claviers
Ritchie Blackmore – guitare
Rod Evans – chant
Nick Simper – basse
David Coverdale – chant
Glenn Hughes – basse, chant
Tommy Bolin – guitare, chant
Joe Lynn Turner – chant
Joe Satriani – guitare

Discographie de Deep Purple

Albums studio

1968 : Shades of Deep Purple
1969 : The Book of Taliesyn
1969 : Deep Purple
1969 : Concerto for Group and Orchestra
1970 : In Rock
1971 : Fireball
1972 : Machine Head
1973 : Who Do We Think We Are
1974 : Burn
1974 : Stormbringer
1975 : Come Taste the Band
1984 : Perfect Strangers
1987 : The House of Blue Light
1990 : Slaves and Masters
1993 : The Battle Rages On
1996 : Purpendicular
1998 : Abandon
2003 : Bananas
2005 : Rapture of the Deep
2013 : Now What?!
2017 : Infinite

Albums live

1969 – Concerto for Group and Orchestra (Enregistré le 24 septembre 1969)
1972 – Made in Japan (Enregistré du 15 au 17 août 1972)
1976 – Made in Europe (Enregistré du 4 au 7 avril 1975)
1977 – Last Concert in Japan (Enregistré le 15 décembre 1975)
1980 – Deep Purple in Concert (Enregistré le 19 février 1970 et le 9 mars 1972)
1982 – Live in London (Enregistré le 22 mai 1974)
1988 – Nobody’s Perfect (Enregistré le 23 mai 1987 et le 26 février 1988)
1988 – Scandinavian Nights (Enregistré le 12 novembre 1970)
1991 – In the Absence of Pink (Enregistré le 22 juin 1985)
1993 – Gemini Suite Live (Enregistré le 17 septembre 1970)
1993 – Live in Japan (Enregistré du 15 au 17 août 1972)
1994 – Come Hell or High Water (Enregistré le 16 octobre 1993)
1995 – On the Wings of a Russian Foxbat (Enregistré le 27 février 1976)
1996 – California Jamming (Enregistré le 6 avril 1974)
1996 – Mark III: The Final Concerts (Enregistré en avril 1975)
1997 – Live at the Olympia ’96 (Enregistré le 17 juin 1996)
1999 – Total Abandon: Australia ’99 (Enregistré le 20 avril 1999)
2000 – Deep Purple: Extended Versions (Enregistré début 1976)
2000 – Live at the Royal Albert Hall (Enregistré les 25 et 26 septembre 1999)
2001 – Live at the Rotterdam Ahoy (Enregistré le 30 octobre 2000)
2001 – This Time Around: Live in Tokyo (Enregistré en décembre 1975)
2001 – The Soundboard Series (Enregistré en mars 2001)
2001 – Live in Paris 1975 (Enregistré le 7 avril 1975)
2002 – Live at Inglewood 1968 (Enregistré le 18 octobre 1968)
2004 – Space Vol 1 & 2 (Enregistré le 11 juillet 1970)
2004 – Perks and Tit (Enregistré le 9 avril 1974)
2004 – Live Encounters (Enregistré le 3 juin 1996)
2005 – Live in Stockholm (Enregistré le 12 novembre 1970)
2006 – Live in Europe 1993 (Enregistré le 16 octobre et le 9 novembre 1993)
2006 – Live in Montreux 1969 (Enregistré le 4 octobre 1969)
2006 – Live at Montreux 1996 (Enregistré le 9 juillet 1996 et le 22 juillet 2000)
2007 – They All Came Down to Montreux (Enregistré le 15 juillet 2006)
2007 – Live in San Diego 1974 (Enregistré le 9 avril 1974)
2011 – Live at Montreux 2011 (Enregistré le 16 juillet 2011)
2013 – Copenhagen 1972 (Enregistré le 1er mars 1972 et 29 mai 1973)

Compilations

1972 – Purple Passages
1973 – Mark I & II
1973 – 24 Carat Purple
1977 – Powerhouse
1978 – When We Rock, We Rock, and When We Roll, We Roll
1978 – The Deep Purple Singles A’s and B’s
1979 – The Mark II Purple Singles
1980 – Deepest Purple
1985 – The Anthology
1994 – Smoke on the Water: The Best Of
1998 – 30: Very Best of Deep Purple
1999 – Shades 1968-1998
2000 – Days May Come and Days May Go
2002 – Listen, Learn, Read On (coffret)
2003 – Winning Combinations: Deep Purple and Rainbow
2005 – The Platinum Collection
2006 – Highway Star

Site de référence : www.deeppurple.com

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National Health

National Health est l’un des derniers grands groupes de rock progressif de style « Canterbury » actif de 1975 à 1980 qui a su fusionner à merveille le rock-progressif avec le jazz-rock, dans l’esprit de Hatfield and the North et Gilgamesh dont il est issu incluant dans leurs premières compositions des parties de claviers complexes, la guitare saturée de l’excellent Phil Miller le tout agrémenté par un trio de chœurs féminins.

National Health en bref

En novembre 1973, les groupes Hatfield and the North et Gilgamesh donnent en commun deux concerts exceptionnels à Londres sous la forme d’un octet, exécutant en plus de leurs sets respectifs des arrangements spéciaux du leader de Gilgamesh, Alan Gowen. Ces performances sont à l’origine de National Health. Le projet initial des deux hommes (Alan Gowen et Dave Stewart)  est de fonder un groupe avec double guitares, doubles claviers, basse, batterie et trois chanteuses.

National Health et donc fondé en 1975, constitué à l’origine de la fusion des membres de Hatfield and the North, le groupe du claviériste Dave Stewart (attention, rien à voir avec David A. Stewart d’Eurythmics), et des membres du groupe Gilgamesh d’Alan Gowen, les guitaristes Phil Miller (ex-Matching Mole) et Phil Lee ainsi que le bassiste Mont Campbell (ex-Egg). Georgie Born (ex-Henry Cow) au violoncelle complétera la formation accompagnée régulièrement d’un grand nombre d’invités occasionnels.

Le nom du groupe vient des lunettes National Health, équivalent britannique des lunettes (moches) de la Séc.Soc. que porte Dave Stewart à l’époque.

La toute jeune formation passe l’année 1975 à répéter puis enregistre une démo aux Pathway Studios qui contient deux morceaux, « Zabaglione » de Mont Campbell et « The Lethargy Shuffle and the Mind-Your-Backs Tango » de Dave Stewart qui ne sortiront en fait que bien des années plus tard, en 1996, sur le CD « Missing Pieces ». Bill Bruford (Yes et King Crimson) qui est le premier batteur du groupe figure sur cet album constitué d’archives datant de la période de gestation du groupe. Mont Campbell est remplacé par Neil Murray auquel succède John Greaves.

National Health entreprend une série de concerts en Grande-Bretagne en février 1976 mais sans Phil Lee qui est parti peu avant. Il est remplacé par Steve Hillage et par la suite la formation se passera d’un second guitariste. Après quoi Bill Bruford rejoint Genesis pour leur tournée mondiale, remplacé par John Mitchell qui n’a finalement joué que lors d’un seul concert à Louveciennes en France.

Le batteur Pip Pyle, qui depuis la séparation de Hatfield and the North avait surtout joué du jazz en tant que musicien indépendant, se fait une joie de rejoindre ses anciens camarades.

Le premier album éponyme qui contient de longues compositions complexes surtout instrumentales sort à contre courant en 1978 en pleine ascension du punk-rock et de la new-wave. C’est désormais devenu l’un des albums les plus importants de la scène de Canterbury, contenant un mélange unique de rock, de jazz et de musique classique. Quant à la voix haut perché d’Amanda Parsons que je qualifierait de « lyrique », elle est comparable au style vocal de Sally Oldfield ou d’Annie Haslam la chanteuse de Renaissance.

En janvier 1978, Neil Murray qui rejoint le groupe de heavy-metal Whitesnake (les passerelles sont parfois surprenantes), est remplacé par John Greaves (ex-Henry Cow).

Après une tournée le groupe retourne en studio pour l’enregistrement du deuxième album Of Queues And Cures avec des invité comme Jimmy Hastings, la violoncelliste Georgie Born qui remplace John Greaves et Peter Blegvad (narrateur sur « Squarer For Maud »), entre autres…

En septembre 1978, Georgie Born se joint pour de bon à National Health avec Lindsay Cooper (ex-Henry Cow qui vient tout juste de se séparer) mais après des répétitions prometteuses ce sextet vole en éclats en raison de la décision soudaine et inattendue de Dave Stewart de claquer la porte, mécontent à la fois de l’évolution du groupe vers toujours plus d’improvisation, de la désorganisation générale et des annulations successives de concerts.

Il travaille par la suite dans le groupe de Bill Bruford sur deux albums studio.

Après une absence de deux ans, Alan Gowen rejoint National Health pour le remplacer mais le groupe de ne sort plus aucun album. Après quelques tournées en Europe au printemps 1979 et aux États-Unis à la fin de cette même année, les quatre musiciens se séparent en mars 1980, quelques jours après leur retour d’une tournée scandinave.

Lorsqu’Alan Gowen meurt de leucémie en mai 1981, Phil Miller, qui avait continué à travailler avec lui depuis la dissolution de National Health, réforme le groupe avec Dave Stewart pour une petite série de concerts et un album hommage comprenant des compositions inédites de Gowen ainsi que deux reprises de Gilgamesh sur l’album D.S. Al Coda.

Dave Stewart et John Greaves poursuivent leur carrière pop tandis que Phil Miller et Pip Pyle continuent de jouer ensemble dans un style jazz-rock absolument splendide, notamment dans In Cahoots et Short Wave.

Phil Miller et Dave Stewart collaborent une nouvelle fois sur des morceaux électroniques qui figurent sur les deux premiers albums solo de Phil Miller Cutting Both Ways (sur lequel on trouve également Pip Pyle) et un morceau sur Complete National Health.

Des albums originaux, des compositions jamais enregistrées et des documents d’archives supplémentaires sont publiés sur Missing Pieces en 1996.

En 2005 sort la compilation sous forme de coffret Dreams Wide Awake avec le même line-up que sur les albums National Health et Of Queues and Cures.

Bien plus tard le groupe de rap-metal américain Deftones  samplera  l’intro de Binoculars de National Health sur son morceau Black Moon.

Membres de National Health

Dave Stewart – Claviers
Alan Gowen – Claviers
Amanda Parsons – Chant
Phil Miller – Guitare
Phil Lee – Guitare
Mont Campbell – Basse
Bill Bruford – Batterie
Steve Hillage – Guitare
John Mitchell – Batterie
Neil Murray – Basse
Pip Pyle – Batterie
John Greaves – Basse
Georgie Born – Violoncelle
Lindsay Cooper – Hautbois, Basson, Piano

Discographie de National Health

Albums studio

1978 – National Health
1978 – Of Queues and Cures
1982 – D.S. Al Coda
1996 – Missing Pieces (archives et inédits)
2005 – Dreams Wide Awake

Albums live

2001 – Playtime (enregistrements de concerts de 1979)

Compilation

1990 – Complete (les 3 albums studio plus 2 morceaux inédits)

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