2009 : Izia > Back in Town


IZIAC’est quoi cette affaire, « Izia » la fille d’Higelin, chanterait en Anglais sur son premier album éponyme ? Oui mais attention pas avec n’importe quelle voix, un genre de Janis Joplin aux courbes vertigineuses qui font vibrer les cinq sens avec une énergie époustouflante pour vous envoyer un direct de rock en pleine tronche ! Vous êtes prêts ?

Avec l’énergique 1er titre « Back in Town », on sent dès les premiers accords une inspiration très Led Zeppelin, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Un p’tite pop américaine avec le grunge lumineux tendance Nirvana sur « Lola ».

Le rock alternatif de « The train » nous martèle un rythme en marche forcée vers la Mano Negra

…pour accélérer encore un peu plus vers le très Iggy Pop « Hey Bitch », ah les femmes !

Avec le fabuleux « Let me alone » on est limite de l’hommage à PJ Harvey 1ère période et çà le fait un max.

Sur le funky « Blind », les anglais de « Franz Ferdinand » ne sont pas loin sauf que Izia nous balance un crescendo de voix grave-aiguë de folie pour terminer en Janis Joplin !

« Burning » nous propose de nous consumer un peu plus calmement.

C’est parti pour une ballade en crescendo sur « Life is going down ».

Avec « The light », on fatigue par tant d’énergie.

Ouf, un titre plus calme mais aussi très intense avec « Take me back » nous emmène sur les chemins du rock.

Sur « Disco Ball », elle envoie une pop qui se métamorphose en rock avec une maîtrise vocale digne des plus grande, déjà à 18 ans ?

Une petite ballade pour terminer avec ce 12ème titre « Sugar Cane », synonyme d’horizons musicaux possibles.

Et voilà, l’école est finie pour Izia qui nous donne avec enthousiasme une première leçon de rock pour nous communiquer sa passion avec chaleur mais aussi avec une fraîcheur un peu naïve ! Bravo

Et puis si « Back in Town » vous a éclaté, laissez vous aller avec « Let me alone »

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Dire Straits

Dire StraitsDire Straits est un groupe britannique de blues-rock, de roots rock, de pub rock, de rockabilly et de country-rock fondé à Deptford, au sud de Londres en juillet 1977 par Mark Knopfler et son frère David Knopfler, John Illsey et Pick Withers, le plus expérimenté avec plus de dix ans de sessions en tant que batteur de Dave Edmunds, Gerry Rafferty, Magna Carta entre autres.

Dire Straits en bref

Initialement le groupe s’appelle The Cafe Racers et comme ils se trouvent un peu en galère au niveau financier à cette époque, un musicien les surnomme « dire straits » que l’on peut traduire par « mauvaise passe » ou « complètement fauchés », nom qui va leur rester et avec lequel ils deviendront riches et célèbres…

Mark Knopfler compose le titre Sultans of Swing, un hommage à tous les musiciens de bar et de cabaret, dans le petit studio où il habite. Charlie Gillett l’animateur de Radio London qui avait déjà découvert des artistes comme Ian Dury, Graham Parker ou Elvis Costello, est le premier à diffuser la démo dans de son émission Honky Tonk. Immédiatement des maisons de disques se bousculent au portillon pour leur proposer des contrats.

Dire StraitsEn décembre 1977 Dire Straits décide de signer chez vertigo et en mai 1978 parait leur premier single « Sultans of Swing » produit par Muff Winwood le frère de Steve Winwood . Le premier album éponyme qui suit qui fait immédiatement un carton et se classe dans tous les charts internationaux.

Mark Knopfler, qui signe tous les titres, s’impose comme l’unique compositeur du groupe. Il se fait également remarquer par son jeu de guitare, virtuose mais carrément à contre-courant du « gros son » pop-rock ou punk-rock de la fin des années 1970.

Dans la foulée de la sortie de cet album, le groupe joue en ouverture des concerts de The Talking Heads et en 1979 pour Barclay James Harvest.

En 1980, David Knopfler quitte le groupe le groupe pour se consacrer à sa carrière solo.

Le guitariste Hal Lindes et le claviériste Alan Clark rejoignent Dire Straits et en 1981 ils se produisent au festival de San Remo.

En 1983, Terry Williams (ex-The Smokeless zone, ex-Dream, ex-Rockpile de Dave Edmunds et ex-Man) remplace Pick Withers à la batterie peu après la sortie de l’album Love Over Gold.

En 1985, Mark Knopfler recrute Guy Fetcher (ex-Roxy Music) aux claviers de Dire Straits.

C’est ce line-up qui sort le plus grand succès mondial Money for Nothing, single tiré de l’album Brothers In Arms, sur lequel on peut entendre la voix de Sting (The Police).

En 1986 le groupe se met en veille après la tournée épuisante de Brothers in Arms et chaque membres se consacre à des projets personnels.

Mark Knopfler se concentre sur sa carrière solo et des musiques de film.

Le groupe se reforme à l’occasion du concert Nelson Mandela 70th Birthday Tribute, qui se déroule le 11 juin 1988 au Stade Wembley, aux côtés d’Eric Clapton qui interprète avec eux son tube « Wonderful Tonight » et qui les accompagne à la guitare rythmique sur des morceaux de Dire Straits.

Notting HillbilliesFin 1989, Mark Knopfler fonde le groupe Notting Hillbillies avec trois amis, Guy Fletcher, Steve Philips et Brendan Croker. Le groupe compose et joue une musique à la frontière de la country et du blues. Ensemble ils sortent Missing…Presumed Having a Good Time. Le succès est immense, au grand dam des musiciens qui pensaient faire un truc un peu confidentiel entre potes… Ils décident alors d’un commun accord de mettre fin à l’aventure.

Début de 1991, Knopfler et Illsley ressuscitent Dire Straits, entourés des anciens claviers Alan Clark et Guy Fletcher sous forme de quatuor et démarre l’enregistrement de morceaux pour un nouvel album. Pendant les séances d’enregistrement, le batteur de Toto Jeff Porcaro joue à la place de Williams qui ne s’est pas joint au projet.

Dire Straits sort son ultime album studio, On Every Street, en septembre 1991, qui bien que très attendu rencontre un succès relatif par rapport à son prédécesseur et des critiques mitigées malgré le succès international du single Calling Elvis extrait de l’album.

Dire Strait se sépare définitivement en 1995.

En 2011, d’anciens membre de Dire Straits, Alan Clark, Chris White, Phil Palmer accompagnés de Steve Ferrone (batteur des Heartbreakers de Tom Petty) fondent le groupe The Straits. Le groupe annonce sa dissolution le 26 septembre 2014  sur son site www.thestraits.com

Le 12 décembre 2017 est annoncé que Dire Straits sera intronisé au Rock and Roll Hall of Fame en 2018.

Membres de Dire Straits

Mark Knopfler: chant, guitare
John Illsley: basse, chant, guitare
Pick Withers: batterie
David Knopfler: guitare, claviers, chant
Alan Clark: claviers
Phil Palmer: guitare
Hal Lindes: guitare
Terry Williams: batterie
Guy Fletcher: claviers, guitare, chant
Jack Sonni: guitare
Chris White: saxophone, flute, percussion
Chris Whitten: batterie
Paul Franklin: pedal steel guitare

Discographie de Dire Straits

Albums Studio

1978 – Dire Straits
1979 – Communiqué
1980 – Making Movies
1982 – Love over Gold
1983 – ExtendedancEPlay
1985 – Brothers in Arms
1991 – On Every Street

Compilations

1988 – Money For Nothing
1998 – Sultans of Swing: The Very Best of Dire Straits (Warner Bros.)

Albums Live

1984 – Alchemy
1993 – On the Night
1995 – Live at the BBC

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