Spooky Tooth

Spooky ToothSpooky Tooth est un groupe britannique de progressive rock, de hard rock, de psyche-rock, de blues-rock et de british blues formé en octobre 1967 à Carlisle en Angleterre par Mike Harrison (ex Art et ex The V.I.P’s), Greg Ridley (ex The V.I.P’s), Luther Grosvenor, Mike Kellie et Gary Wright.

Spooky Tooth en bref

Ce fut probablement l’un des groupes les plus marquants de la période blues-rock anglais de la fin des sixties avec l’un des meilleurs chanteurs de sa génération Mike Harrison qui rivalise avec des Joe Cocker, Rod Steward (alors avec Jeff Beck Group) Roger Chapman de Family ou Paul Rodgers de Free) et un compositeur de talent Gary Wright qui laisse cependant un gout d’inachevé et de promesses non tenues…

En 1967 le groupe sort un premier single fortement inspiré par Traffic « Sunshine Help Me » et un bon premier album It’s All About.

En 1969 de nombreux groupes rock se s’intéressent à la musique classique, c’est l’époque ou The Nice, Procol Harum et Deep Purple enregistrent avec des orchestres symphoniques, alors que Soft Machine, Pink Floyd, Velvet Underground ou The Mothers of Inventions de Zappa explorent la musique contemporaine…

Spooky Tooth n’est pas en reste puisqu’ils participent à une expérience marquante pour eux, la collaboration avec le grand compositeur français de musique électronique Pierre Henry pour l’album Ceremony.

Greg Ridley quitte le groupe en 1969 pour rejoindre Humble Pie, cédant sa place à Andy Leigh.

Spooky Tooth a par ailleurs commis une des meilleures reprise du titre des Beatles, I Am the Walrus.

En 1970 Gary Wright travaille avec Johnny Hallyday et fonde Wonderwheel, Luther Grosvenor publie un album solo sous le nom d’Ariel Bender open skies en 1971 puis rejoint Mott the Hoople puis The Stealer’s Wheel de Gerry Rafferty.

Mick Jones (futur Foreigner)  les rejoints de mars 1973 à septembre 1977. Mike Kellie rejoindra ensuite les Only Ones.

Spooky Tooth se sépare en 1974 pour se reformer en 1998, 2004 et 2009 avec comme ultime line-up Mike Harrison, Gary Wright, Steve Farris, Shem von Shroeck et Tom Brechtlein (futur Blue Line avec Robben Ford).

Membres de Spooky Tooth

1967 – 1969
Mike Harrison – piano, chant, chœurs
Gary Wright – orgue, chant, chœurs
Luther (Luke) Grosvenor – guitare
Greg Ridley – basse, chant
Mike Kellie – batterie

1969 – 1970
Mike Harrison – piano, chant, chœurs
Gary Wright – orgue, chant, chœurs
Luther (Luke) Grosvenor – guitare
Andy Leigh – basse, chant
Mike Kellie – batterie

1970 – 1971
Mike Harrison – orgue, chant
John Hawken – claviers
Luther (Luke) Grosvenor – guitare
Steve Thompson – basse
Mike Kellie – batterie

1973 – 1974
Mike Harrison – claviers, chant
Gary Wright – claviers, chant
Mick Jones – guitare, chant
Chris Stewart – basse, chant
Bryson Graham – batterie

1974
Mike Patto – claviers, chant
Gary Wright – claviers, chant
Mick Jones – guitare, chant
Val Burke – basse, chant
Bryson Graham – batterie
1998 Mike Harrison – claviers, chant
Luther (Luke) Grosvenor – guitare, chant
Greg Ridley – basse, chant
Mike Kellie – batterie

2004
Mike Harrison – claviers, chant
Gary Wright – claviers, chant
Joey Albrecht – guitare, chant
Michael Becker – basse, chant
Mike Kellie – batterie

Discographie de Spooky Tooth

1968 – It’s all about
1969 – Spooky two
1969 – Ceremony (avec Pierre Henry)
1970 – The last puff
1973 – You broke my heart so i busted your jaw
1973 – Witness
1974 – The mirror
1999 – Cross purpose
2000 – Comic violence
2000 – The best of…
2009 – Lost in my dream: an anthology (1968-1974)

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The Knack

The KnackIl y a des matins on se réveille avec une petite mélodie qui vous trotte dans la tête et qui vous a accompagné tout la nuit pendant votre sommeil et ce matin pour moi c’est My Sharona du groupe The Knack… Allez savoir pourquoi !

On attribue souvent à tort ce titre aux Ramones.

The Knack en bref

The Knack est un groupe américain de Pop-Rock formé en mai 1978 à Los Angeles en Californie qui déboule sur la scène rock avec un succès fracassant « My Sharona » qui réactualise le son des Beatles, des Who et des Kinks agrément d’une pointe de Hard-Rock et l’Electro-Rock-New-Wave à la Devo.

Le nom de The Knack provient d’une expression qui signifie « Avoir du flair » (rien à voir avec les célèbres saucisses de Strasbourg 😁)   et ne pas confondre avec The Knack, un groupe homonyme de Garage-Rock/Rock-Psychédélique américain ayant sévi de 1965-1968.

Doug Fieger et Berton Averre jouent et composent ensemble dès 1975 et la mode New-Wave les incite à fonder un groupe inspiré des sixties.

Leur premier concert se déroule au Whiskey A Gogo 1er juin 1978 et en novembre de la même année, ils font une jam au Troubadour avec Tom Petty , Eddie Money, Stephen Stills, Ray Manzarek et Bruce Springsteen au cours de laquelle ils reprennent des standards de Buddy Holly, The Kinks et The Doors qui leur valent une reconnaissance et l’enthousiaste de fans. Ce n’est qu’en décembre qu’ils signent chez Capitol après que treize maisons de disques se soient livrées une bataille acharnée pour signer le groupe.

A l’époque, des groupes comme The Eagles ou Fleetwood Mac passaient plus d’un an pour produire un album avec un budget d’un million de dollars, Get The Knack quant à lui est enregistré en onze jours seulement pour un coût de 17 à 18 K$ (selon les sources). Ce premier album Get the Knack est enregistré sous la direction Mike Chapman, auteur-compositeur, membre du groupe Sweet et producteur de Blondie, Exile et Nick Gilder, alors que le célèbre Phil Spector était impatient de participer au projet.

Doug Fieger a lui même raconté qu’à l’âge de 25 ans, il est tombé amoureux  d’une jeune fille prénommé Sharona qui lui a inspiré cette chanson, laquelle devient instantanément un carton mondial. Du flair ils en ont eu avec ce titre qui figure sur de l’album « Get The Knack » et qui devient disque d’Or en 13 jours, battant ainsi le record établi par The Beatles avec l’album Meet the Beatles.  Le disque de Platine est obtenu en moins de sept semaines…

A la sortie de l’album, le magazine Rolling Stone présente le groupe comme le nouveau « Fab Four », une référence évidente aux Beatles. Ces nombreuses références et similitudes supposées avec le groupe de Liverpool (la photo en noir et blanc de l’album, leurs tenues, etc…) ont valu à The Knack d’être vilipendés et de subir de nombreuses critiques acerbes les traitant de plagiaires  manipulateurs même si en définitive leur musique n’a pas grand chose à voir avec les Beatles…

Le deuxième single de The Knack « Good Girl’s Do not » ne fait pas le même carton même si son succès commercial reste tout à fait respectable.

Le groupe ne se repose pas sur ses lauriers et au lieu de se contenter d’exploiter facilement un deuxième single de l’album Get The Knack, il enregistre, moins de huit mois après leurs débuts,  un deuxième But The Little Girl Understand (comme une réponse à leurs détracteurs) en deux semaines. Ce nouvel opus se classe immédiatement disque d’Or, vendu à 2,5 millions d’exemplaires dans le monde essentiellement grâce au titre « Baby Talks Dirty » (qui n’est pas sans rappeler My Sharona)

Le groupe publie un autre single « Can not Put A Price On Love » suivi d’une tournée au printemps de 1980, avant de faire une pause devenue nécessaire.

Au bout d’un an le groupe retourne en studio fin 1981 pour enregistrer un troisième album Round Trip dirigé par le producteur Jack Douglass qui a participé à l’album Double Fantasy de John Lennon (tiens un Beatles, le complot continue ! 😉) .

Au début de l’année 1982 The Knack se sépare un première fois et les musiciens se consacrent à des prjet personnels, Fieger travaille avec Manhattan Transfer, Averre joue avec Bette Midler et Gary tient la batterie dans le groupe de Bob Dylan, Jack Bruce et Bette Midler. Niles quant à lui collabore avec Josie Cotton (« Johnny Are You Queer ») en studio et en concert.

Le groupe se reforme en 1986 pour une tournée sans pour autant sortir un nouvel opus malgré les réactions enthousiastes des fans au sujet de leurs nouveaux morceaux.

En juillet 1989, le batteur Billy Ward succède à Bruce Gary et the Knack sort Serious Fun produit Don Was mais le groupe se sépare une nouvelle fois.

En 1994, le tube »My Sharona » est utilisé dans bande originale du film « Reality Bites » (Génération 90) mais aussi dans d’autres BOF : RocketMan en  1997, Super 8 en 2011 et Everybody Wants Some!! en 2016 ce qui relance un temps l’intérêt du public pour le groupe. 

Dave Grohl des Foo Fighters et ex membre de Nirvana a déclaré qu’elle était l’une de ses chansons favorites et il arrivait que le groupe Nirvana reprenne My Sharona en concert.

My Sharona a fait l’objet de nombreuses reprises ou parodies :

1991 :  Blackwhite groupe de hard rock français dans l’album « Slave To Life »,
2002 :  Polysics (groupe japonais)
2009 : HammerFall sur l’album Cracked Brain de Destruction,
2004 : Michaël Youn « Comme des connards »,

Keren Ann et KT Tunstall l’ont chantée dans Tararata et Weird Al Yankovic (le roi de la parodie) l’a reprise sous le nom de My Bologna.

Line up de The Knack

Doug Feger : chant/guitare
Berton Averre ; guitare
Bruce Gary : batterie
Prescott (Fine) Niles : basse

Discographie de The Knack

Albums Studio

1979 – Get the Knack
1980 – …But the Little Girls Understand
1981 – Round Trip
1991 – Serious Fun
1998 – Zoom
2001 – Normal as the Next Guy
2003 – Re-Zoom
2012 – Rock & Roll Is Good for You – The Fieger/Averre Demos

Albums Live

1979 – The Knack Live at Carnegie Hall
2001 – Live from the Rock n Roll Funhouse
2007 – World Cafe Live – The Knack in Concert
2012 – Havin’ a Rave-Up! Live in Los Angeles, 1978

Compilations de The Knack

1992 – Retrospective
1995 – My Sharona
1998 – Proof – The Very Best of the Knack
1999 – The Best of the Knack – Ten Best Series

Site de référence : www.theknack.com

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