Savoy Brown




Savoy BrownSavoy Brown initialement Savoy Brown Blues Band est un groupe anglais de blues-rock, rock psychédélique, hard rock, boogie-rock formé en 1965 à Battersea en Angleterre qui fait partie du mouvement de rock blues de la fin des années 1960. Ces britanniques ont d’abord rencontré le succès aux États-Unis où ils ont appuyé la sortie de chaque album avec des tournées ininterrompues.

Savoy Brown en bref

Au cours de sa carrière Savoy Brown a connu un grand nombre de changements d’effectifs, le seul membre permanent est le leader du groupe Kim Simmonds, un guitariste hors norme. Le célèbre batteur Bill Bruford a fait partie de l’aventure avant de rejoindre Yes puis King Crimson.

D’autres musiciens ont également pris part à l’enregistrement de la quarantaine d’albums de Savoy Brown dont certains ont brillé par la suite au sein d’autres groupes comme Fleetwood Mac, Robert Cray Band, Black Sabbath, Humble Pie, Chichen Shack, Ten Years After ou Foghat.

Les fans de blues et les critiques spécialisés considèrent Savoy Brown comme une légende voire une institution en tous cas des innovateurs du blues-rock avec une carrière longue de plus de cinquante ans ce qui mérite le respect…

Savoy Brown a été l’un des premiers groupes de british- blues qui a contribué au lancement de ce mouvement en 1967 mais aussi du blues-rock des années 1970 jusqu’au rock d’aujourd’hui.

Le groupe enregistre ses premiers singles sur le label Purdah de Mike Vernon en 1966 suivi de son premier album Shake Down.

Le chanteur Chris Youlden rejoint Savoy Brown en 1968 et enregistre des morceaux comme « I’m Tired » et « Louisiana Blues » qui connaissent un grand succès radio.

La musique blues-rock et boogie fait partie de l’ADN du groupe qu’ils ont notamment enregistré sur la face Live de l’album A Step Further sorti en 1969, un boogie de 20 minutes The Savoy Brown Boogie dédié à fans à Detroit.

En 1971 premières défections avec le départ de Chris Youlden qui souhaite se consacrer à sa carrière solo (5 albums à son actif entre 1973 et 2006) et de Dave Peverett, Roger Earl et Tony Stevens qui s’en vont former Foghat.

Kim Simmonds recrute alors d’anciens membres du groupe de blues Chicken Shack et le chanteur Dave Walker.

Cette année-là,  Street Corner Talking devient leur meilleur album à cette date avec des tubes comme “Tell Mama”, “Street Corner Talking”, “All I Can Do Is Cry” et la reprise funky d’un classique de la Motown “I Can’t Get Next To You” permettent au groupe d’obtenir leur premier album de platine et de rencontrer l’enthousiasme des fans de rock lors de concerts dans des stades remplis à travers le monde.

Après le succès du début des 70’s, Kim Simmonds déménage aux États-Unis et poursuit dans son style musical de prédilection avec cependant une succession de line-ups différents.

L’album Slow Train est plus teinté blues acoustique alors que Rock And Roll Warriors est plus pêchu mais quoi qu’il en soit le travail de Savoy Brown est toujours très bien accueilli par ses fans.

En 1987 le groupe signe un accord avec Crescendo qui prévoit la sortie de trois albums plus rock comme Live and Kickin’ enregistré en public, exercice dans lequel ils ont toujours excellé.

Let It Ride sort en 1992 puis Kim Simmonds engage le chanteur-harmoniste Pete McMahon et le batteur Dave Olsen (ex Robert Cray) pour l’album Bring It Home. Cette mouture du groupe durera cinq ans.

Par la suite c’est le bassiste-chanteur Nathaniel Peterson qui intègre Savoy Brown. S’en suivent de nombreuses tournées dans le monde entier pendant trois ans et en 1999 sort un album de modern-blues The Blues Keep Me Holding.

Ayant fait le tour de la question  Kim Simmonds se fixe de nouveaux objectifs en 2001 et devient le chanteur principal du groupe. La sortie de Strange Dreams en 2003 est un succès auprès des critiques et des fans.

En 2006 sort le trentième album de Savoy Brown Steel sur lequel Kim Simmonds chante et joue de la guitare.



En 2009, après voir chanté pendant dix ans Simmonds recrute Joe Whiting en tant que chanteur principal. Le quatuor qui est complété par Garnet Grimm à la batterie et Pat DeSalvo à la basse publie un album rétrospectif Too Much of Good Thing qui couvre la période de 1992 à 2007.

En 2011, après avoir signé chez Ruf Records le groupe sort Voodoo Moon suivi d’un DVD / CD Songs From The Road.

En 2013, après le départ de Joe Whiting, le groupe redevient un trio et publie deux albums Goin’ to the Delta et The Devil To Pay.

Cette même formation sort Witchy Feelin’ en 2017 qui est actuellement le dernier ablum en date.

Des petites boîtes de nuit Soho à Londres en 1966 jusqu’aux têtes d’affiches des plus célèbres salles de concerts du monde (Carnegie Hall, Fillmore’s East et West, Cobo Hall, etc.), Savoy Brown a tout connu et continue toujours de parcourir le monde avec son boogie-rock et son blues-rock.

Membres de Savoy Brown

Kim Simmonds – guitare, chant
Bill Bruford – batterie
John O’Leary – harmonica
Brice Portius – chant
Martin Stone – guitare
Ray Chappell – basse
Leo Mannings – batterie
Bob Hall – keyboards
Dave Peverett – guitare
Tony Stevens – basse
Roger Earl – batterie
Chris Youlden – chant
Rivers Jobe – basse
Paul Raymond – claviers
Dave Walker – chant
Dave Bidwell – batterie
Bob Brunning – basse
Andy Silvester – basse
Andy Pyle – basse
Jackie Lynton – chant
Ron Berg – batterie
Eric Dillon – batterie
Stan Webb – guitare
Miller Anderson – guitare, chant
Jimmy Leverton – basse
Ian Ellis – basse, guitare
Tom Farnell – batterie
Nathaniel Peterson – basse, chant
Tom Compton – batterie
Pete McMahon – chant, harmonica
Dave Olson – batterie
Jim Heyl – basse
Dennis Cotton – batterie
David Malachowski – guitare
Gerry Sorrentino – basse
Mario Staiano – batterie
Ralph Morman – chant
John Humphrey – basse
Keith Boyce – batterie
Barry Paul – guitare
Jimmy Kunes – chant
Loren Kraft – basse, chant
Jeff Adams – guitare
Steve Behrendt – batterie, chant
Lou Kaplan – basse
Jimmy Dagnesi – basse

Discographie de Savoy Brown

1967 – Shake Down
1968 – Getting to the Point
1969 – A Step Further
1969 – Blue Matter
1969 – Raw Sienna
1970 – Looking In
1970 – Raw Sienna
1971 – Street Corner Talking
1972 – Hellbound Train
1972 – Lion’s Share
1973 – Jack the Toad
1973 – Lion’s Share
1974 – Boogie Brothers
1975 – Wire Fire
1976 – Skin ‘n’ Bone
1978 – Savage Return
1981 – Greatest Hits – Live in Concert
1981 – Just Live (enregistré en 1970)
1981 – Rock ‘n’ Roll Warriors
1985 – Live in Central Park (enregistré en 1972)
1986 – Slow Train
1988 – Make Me Sweat
1989 – Kings of Boogie
1990 – Live and Kickin’
1992 – Let It Ride
1994 – Bring It Home
1998 – Live at the Record Plant (enregistré en 1975)
1999 – The Blues Keep Me Holding On
1999 – The Bottom Line Encore Collection (live, enregistré en 1981)
2000 – Jack the Toad – Live 70/72
2000 – Looking from the Outside – Live ’69 & ’70
2003 – Strange Dreams
2005 – You Should Have Been There
2007 – Steel
2009 – Too Much of a Good Thing
2011 – Voodoo Moon
2013 – Songs From The Road
2014 – Goin’ to the Delta
2015 – The Devil to Pay (Kim Simmonds & Savoy Brow)
2015 – Still Live After 50 Years Volume 1
2017 – Witchy Feelin’

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Site de référence : www.savoybrown.com

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Jimi Hendrix

Jimi Hendrix de son vrai nom Johnny Allen Hendrix naît dans une famille métisse de Seattle le 27 novembre 1942, dont les aïeux étaient européens, afro-américians et même cherokee (la légende dit une « princesse peau-rouge »…).

Sa mère, Lucille, est une danseuse, bohème et volage, son père, James Allen « Al » Hendrix, est bigot et flambeur. Il rebaptise son fils James Marshall Hendrix après avoir quitté sa femme.

Jimy Hendrix en bref

Très tôt Jimi se réfugie dans la musique pour fuir une situation familiale et sociale difficile.

Gaucher, il se bricole des instruments adaptés afin de jouer des morceaux rhythm’n’blues qu’il entend à la radio et se crée son univers musical avec le gospel qu’il chante à l’Église pentecôtiste et le rock’n’roll qui vient de voir le jour.

il fait la connaissance de Little Richard, un rocker noir comme lui lors d’un concert d’Elvis Presley. Cette rencontre influencera fortement sa musique, son style vestimentaire et son goût pour l’excès dans le jeu scénique.

Jimi Hendrix rejoint des groupes éphémères et après un passage dans l’armée U.S. il fait la connaissance du guitariste Billy Cox qui sera son sideman dans le groupe qu’il formera bientôt The Jimi Hendrix Experience qui sera actif de 1966 à 1970.

Jimi Hendrix reste le plus extraordinaire des guitar-heroes, la figure la plus déjantée de la poésie maudite du rock qui a influencé des générations de guitaristes après lui avec seulement quatre ans de carrière et trois albums studio à son actif.

Avec son look de rock-star flamboyante et de ses prestations scéniques extravagantes, Jimi Hendrix est le maître incontesté de la guitare électrique Stratocaster, de laquelle il sortait des sons débridés, psychédéliques, parfois effrayants, combinant fuzz, feedback et distorsions contrôlées tous azimuts.

On se souvient de sa prestation à Woodstock au matin du 18 août 1969 devant les 30.000 spectateurs (sur près d’un demi million les deux jours précédents) qui étaient restés en ce troisième jour du festival dans un décor de désolation où il réveille les endormis avec l’hymne américain, que l’on reconnait bien au début mais qui se transforme très vite en une imitation à la Fender Stratocaster du bruit des bombes américaines déversées sur le Vietnam, des mitrailleuses qui crépitent et des gerbes de napalm. Un acte militant anti-guerre qui marquera les esprits.

Malgré sa conception presque christique du rock, Jimi Hendrix a succombé aux tentations des travers du rock. Bagnoles en strass, concerts chaotiques, flots incessants de groupies et de drogues en tous genres…

Son jeu révolutionnaire au milieu des sixties est à l’origine d’un nouveau style musical puisqu’il a transcendé la virtuosité instrumentale pour déchirer un peu du voile de l’idéal, avant que le spleen et les excès ne le détruisent prématurément à l’âge de 27 ans suite à une overdose. Son décès, survenant après celui de Brian Jones et précédant ceux de Janis Joplin et Jim Morrison participe au mythe fondateur du Club des 27.

Son influence dépasse largement le cadre de la musique rock et la plupart des styles musicaux qui se développèrent dans les années 1970 s’inspirent  d’éléments de sa musique y compris des jazzmen comme Mile Davis.

La musique de Jimi Hendrix aura marqué le XXème siècle.

Discographie de Jimi Hendrix

Avec son groupe The Jimi Hendrix Experience puis Band of Gypsys comprend trois albums studio, deux albums live. Après sa mort une pléthore de disques posthumes plus où moins intéressants se sont succédé…

1967 – Are You Experienced
1967 – Axis: Bold as Love
1968 – Electric Ladyland
1970 – Band of Gypsys (live)
1970 – Historic Performances (Monterey International Pop Festival)

Trois albums de Jimi Hendrix figurent dans Les 1001 albums qu’il faut avoir écoutés dans sa vie : Are You Experienced, Axis: Bold as Love et Electric Ladyland c’est à dire rien de moins que la totalité de ses albums studio !! Qui dit mieux ?

Hendrix : The Illustrated Story (Anglais) – de Gillian G. Gaar publié le 26 septembre 2017

Gillian G. Gaar est l’auteure de nombreuses biographies et livres sur la musique dont :

– Return of The King : Elvis Presley’s Great Comeback,
– She’s a Rebel : The History of Women in Rock & Roll,
– Green Day : Rebels with a Cause,
– Treasures of Nirvana, The Rough Guide to Nirvana,
– Smells Like Teen Spirit : The Alterna-Teen Anthem of the ’90s
– Elvis the King : The Authorized Book from the Graceland Archives.

Elle a aussi écrit pour Mojo, Rolling Stone, Record Collector, Goldmine et le musée Experience Music Project, entre autres. Elle a été sollicité en qualité d’expert-conseil pour l’élaboration du coffret de 2004 de Nirvana, With the Lights Out.

Son ouvrage Hendrix : The Illustrated Story est agrémenté d’un grand nombre d’archives, photos, affiches, billets de concert, pochettes d’albums et autres documents.

Ce livre est une belle façon de découvrir ou redécouvrir le parcours incroyable de ce génie de la guitare et il retrace toute cette face sombre de sa vie ainsi que des analyses musicales approfondies, c’est une véritable machine à remonter le temps jusqu’aux années 60, donnant un aperçu général de la vie de Jimi Hendrix, de son enfance à sa triste fin.

Il évoque les débuts de la Star, pourquoi il s’est mis à la guitare, ses différents groupes, les dates des multiples concerts, ses relations et collaborations et bien entendu sa discographie…

Un beau cadeau pour toute occasion !

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