1988 : Kat Onoma > Wild Thing

1988 : Kat Onoma - Wild Thing extrait de l'album CupidBon soyons clair, il n’y a pas qu’à Rennes et en Bretagne que l’on fait du Rock, à Strasbourg et en Alsace aussi donc après Jacques Higelin et Alain Bashung, vl’a Roldolphe Burger et ses Kat Onoma qui débarquent à l’intérieur avec un bon vieux mélange de rock’n’roll et de musiques expérimentales.

Kat Onoma en Bref

Concernant le nom du groupe, Kat Onoma (initialement Dernière bande), c’est pas la peine de chercher midi à 14 heures pour trouver un truc, cela vient du grec et signifie « comme son nom l’indique », hop’là…

Particulièrement influencé par le Velvet Underground, ils n’ont pas oublié d’aller au concert de Lou Reed au Palais des Fêtes le 12 mai 2000 (et vous ?)…

C’est avec ce mélange de rock post punk aux accents jazzy que la voix tragique de Rodolphe Burger et ses « griffes » de guitare nous entraînent dans les ambiances obscures, lancinantes et obsédantes de la vallée de Ste Marie aux Mines.

Ce voyage aux confins de l’Alsace est accompagné de la trompette de feu Guy Bickel dit Bix, du saxophoniste (guitariste à ses heures) Philippe Poirier, ainsi que de la batterie de Pascal Benoit et de Pierre Keyline à la basse. Les textes du groupe sont souvent dus à des écrivains comme Pierre Alféri, Olivier Cadiot, mais aussi Shakespeare, Beckett, Spicer…

Cet intellectualisme musical ne leur a pas toujours permis de récolter les suffrages du grand public et bien que les critiques soient excellentes, seule une certaine élite Bobo a suivi les aventures de Kat Onoma considéré comme l’archétype du groupe-culte avec son capitaine Rodolphe Burger.

Wild Thing par Kat Onoma

Vous trouverez ici la très belle version live de Wild Thing au transbordeur de Lyon en 2001 et que vous pouvez trouver sur leur premier album studio Cupid dans une version studio.

Cette chanson est devenue un succès international avec le groupe britannique The Troggs en 66, reprise par de nombreux artistes, parmi lesquels The Kingsmen en 66, The Runaways en 77, The Meteors en 83, Amanda Lear en 86, Cheap Trick en 92, Divinyls en 93, Hank Williams, Jr. en 95 et bien évidemment Jimi Hendrix dont la version live sur scène au festival pop de Monterey est devenu célèbre avec la mise en flamme de sa guitare après lui avoir fait l’amour ou les deux en même temps…

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The Tubes

The TubesThe Tubes est un groupe Rock de San Francisco issu de la réunion d’amis de Lycée qui a débuté en 1975 et sa formation d’origine n’a quasiment pas évolué pendant plus de dix ans. Leur premier l’album éponyme inclue le hit « White Punks on Dope. »

Les prestations scéniques très « olé olé » (quasi porno) de The Tubes ainsi qu’une satire féroce des médias, de la société de consommation et de la politique les a rendu très populaires vers la fin des années 70 et le début des années 80, période Punk par excellence…

Leur meilleur album selon moi c’est The Completion Backward Principle qui est le sixième album studio du groupe publié en 1981. Il s’agit d’un concept-album présenté comme un support de motivation en entreprise. Deux titres sont devenus des succès (pour ne pas dire des tubes… ) « Do not Want To Wait Anymore » et « Talk To Ya Later ».

Le groupe continue de tourner mais essentiellement aux USA et en Grande-Bretagne.

Line-up de the Tubes

Fee Waybill (de son vrai nom John Waldo Waybill) – chant
Bill « Sputnik » Spooner – guitare, chant
Roger Steen – guitare
Charles Prairie Prince (ex Journey) – batterie
Michael Cotten – synthétiseur
Vince Welnick – piano (ex-Grateful Dead)
Rick Anderson – basse

La chanteuse Re Styles et le percussionniste Mingo Lewis (ex Santana) étaient souvent présents aux débuts du groupe.

Discographie de The Tubes

1975 – The Tubes
1976 – Young and Rich
1977 – Now
1978 – What Do You Want From Live
1979 – Remote Control
1981 – The Completion Backward Principle
1983 – Outside Inside
1985 – Love Bomb
1996 – Genius of America
1999 – The Best Of

Site de référence  : www.thetubes.com

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