Egg

Les membres fondateurs du groupe sont Dave Stewart aux claviers (à ne pas confondre avec Dave Stewart le guitariste d’Eurythmics), Mont Campbell à la basse et au chant ainsi que Clive Brooks à la batterie. À l’origine, il s’agissait d’un quartet qui portait le nom d’Uriel, avec le guitariste Steve Hillage. Après le départ de ce dernier en août 1968, les trois autres membres poursuivent l’aventure sous forme de trio et prennent le nom d’Egg.

Egg en bref

Ce groupe fondé à Londres est souvent considéré comme faisant partie de l’école de Canterbury bien qu’il n’ait aucune origine géographique avec Canterbury. Leur musique peut être décrite comme du rock progressif (dans le style de Caravan) incluant des éléments de rock psychédélique et de chamber-rock ou rock de chambre proche de ce qui deviendra le mouvement Rock in Opposition.

Au milieu de l’année 1969, encore étudiants, Stewart, Campbell et Brooks contribuent au projet Arzachel (du nom d’un cratère lunaire), groupe éphémère quant à lui bien créé à Canterbury en Angleterre, auquel Steve Hillage s’est associé avec pour ambition de devenir le plus grand groupe de rock psychédélique britannique. Hélas personne ne s’intéresse à leur rock planant, ils se dirigent donc tout naturellement vers le rock progressif.

Egg étant alors sous contrat chez Decca, les musiciens d’Arzachel se dissimulent sous des pseudonymes fantaisistes (Steve Hillage -> Simon Sasparella, Dave Stewart -> Sam Lee-Uff (nom de son prof de latin honni), Mont Campbell -> Njerogi Gategaka, Clive Brooks -> Basil Dowling).

Arzachel ne publie qu’un seul album longtemps introuvable et Steve Hillage, leader-guitariste quitte le groupe afin de poursuivre ses études universitaires.

Egg sort son premier album éponyme en mars 1970. Sans être un succès commercial, l’accueil du public et de la critique et cependant suffisant pour permettre au groupe l’enregistrement d’un deuxième opus.

The Polite Force est publié en février 1971. Le groupe tourne beaucoup cette année-là mais n’arrive pas à signer un nouveau contrat, bien qu’il dispose de suffisamment de nouveaux titre pour un nouvel album. Il se sépare en juillet 1972.

En 1974, Dave Stewart, qui a signé Hatfield and the North chez Virgin, obtient un contrat également pour Egg afin d’enregistrer les morceaux inédits sur l’album The Civil Surface.

Steve Hillage joue sur « Wring Out the Ground (Loosely Now) » retrouvant ainsi ses complices de l’époque du groupe Arzachel.

Par la suite, en 1975, Mont Campbell et Dave Stewart se retrouveront impliqués dans National Health.

En décembre 2007 sort The Metronomical Society contenant des enregistrements live de 1969-1972.

En janvier 2009, Campbell apparaît à la télévision britannique dans un documentaire de la BBC intitulé « Prog Rock Britannia: An Observation in Three Movements« .

Discographie de Egg

1970 – Egg
1971 – The Polite Force
1974 – The Civil Surface
1985 –  Seven Is a Jolly Good Time (compilation)
2007 – The Metronomical Society (archives d’enregistrements live)
2015 – BBC Sessions And More 1968-1972 (archives d’enregistrements live)

Arzachel

1969 – Arzachel (les membres de Egg avec Steve Hillage)
2007 – Arzachel Collector’s Edition by Uriel (avec des morceaux bonus)

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2015 : Rover > Let it Glow


2015 : Rover > Let it Glow - MazikOn écoute ce chef d’oeuvre de Rover, en quelque sorte le David Bowie Français (rien que çà), qui publie son sublime deuxième et dernier album à ce jour « Let it glow ». Avec ses compositions de plus en plus conceptuelles entre nostalgie et exaltation, Rover nous ouvre plus largement ses vocalises mélancoliques pour nous faire rêver au delà de son côté obscur. A star is born !

Influencé par David Bowie, The Beatles, The Beach Boys, T Rex, Pink Floyd et Serge Gainsbourg, le multi-instrumentiste Timothée Régnier (alias Rover) a entièrement écrit et interprété cet album sur la console ayant servi à l’enregistrement de Melody Nelson dans les conditions de l’analogique.

Bon on écoute cette pépite qui se consomme comme un concept album de bout en bout.

On ouvre avec le folk céleste de « Some Needs » comme un Bowie qui chancelle sur un refrain chatoyant des plus enchanteur. Fascinant

Avec « Odessey », les flûtes aériennes nous projettent dans un space opera psychédélique. Major Tom ou es-tu ?

Sur le splendide single « Call my name », on glisse sur la voix de Rover entre tessiture de velours et rage contenue. Bande Originale ?

On fait un tour avec les Beach Boys et Brian Wilson sur « Innerhum » qui laisse la créativité musicale de Rover nous emmener dans les saveurs d’une magnifique orchestration.

Sur les accords de piano de « Trugar » on a l’impression de voguer sur un standard de John Lennon mais période New York.

Avec « HCYD », il impose son style avec son son. Rover n’est pas un copieur !

L’ouverture enchanteresse au piano de « Let it glow » laisse place à un duo basse-guitare à la Melody de Nelson pour une montée sur des voix éthérés. Seventies

Arrive une des pièces maîtresses de l’album « Along », avec sa cohorte de spasmes oppressés, menaçants et ténébreux. Ce marathon man à l’ambiance funèbre emprunte des chemins d’une froideur dangereuse pour nous égayer au clavecin avec Dracula. Thriller opera.

« Glowing shades » se déguste comme une ballade au petit matin avec Marc Bolan et David Bowie, main dans la main, qui s’émerveillent de l’éveil de la nature, après une nuit blanche, il s’entend.

On termine sur un morceau à la More de Pink Floyd avec « In The End » qui s’enfonce sur des accords rapides et combatifs vers Ibiza. Psychédélique.

Cet album est tout simplement magnifique, je reste sans voix pour la laisser à Rover lorsqu’il s’envole vers les hauteurs avant de redescendre sur un claquement de cordes vers les profondeurs vocales.

Et je ne parle pas, ou plutôt si, du décor instrumental qui est tout simplement majestueux et fascinant.

Si le fil conducteur de ce disque est le piano, on découvre un côté bruitiste qui arrive progressivement à l’écoute de cet album qui est gravé comme une référence aux sixties, jusqu’au début des années 70.

Une merveille, vivement que « Rover » revienne pour son troisième album, que l’on aille le voir en concert.

On écoute le titre éponyme de l’album Let it glow

et puis aussi les autres :

Some Needs
Ou en live

Call my name
Ou en live

Innerhum
Ou en live

Along (teaser)

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