Steve Winwood

Steve Winwood​ est une personnalité incontestée du rock ‘n’ roll, un innovateur respecté qui a contribué à la réalisation de monuments du genre depuis plus de cinq décennies.

C’est en effet en 1963, avec le Spencer Davis Group, aux côtés de son frère Muff, qu’il s’impose en tant que compositeur, chanteur et multi-instrumentiste (orgue électronique, guitare, clavier, violon, batterie, basse, mandoline) alors âgé de quinze ans. Le groupe a connu une série de succès avec des titres comme Keep On Running, Gimme Some Lovin’  et I’m A Man.

Steve Winwood en bref

En 1967, Winwood quitte le Spencer Davis Group et cofonde avec Dave Mason le groupe Traffic, apprécié pour son style éclectique et ses compositions alliant pop psychédélique, rock, blues et jazz, qui lui confère un son absolument unique à l’époque, qui a été l’un des groupes britanniques les plus importants des années 1960 et 1970 grâce a des albums marquants tels que Mr. Fantasy et John Barleycorn must die.

Désireux de se confronter à d’autres partenariats créatifs, Steve Winwood quitte Traffic en 1969 pour former avec Eric Clapton et Ginger Baker le groupe premier supergroupe de rock Blind Faith avec lequel il sort le morceau Can not Find My Way Home probablement l’une des meilleures réalisations de Winwood.

En 1970, il reforme Traffic et publie des albums à succès tels que The Low Heeled Spark Of High Heeled Boys et Shoot Out At The Fantasy Factory. En 1975, Traffic splitte définitivement sous la pressions de projets solo qui entraîneront Steve Winwood vers des styles très différents comme le Delta Blues, le Folk anglais, le Rythme & Blues, les rythmes afro-caribéens et brésiliens, et en fusionnant ces diverses influences.

Sa carrière solo est riche de nombreux tubes comme Back In The High Life, When You See A Chance, Valerie et Higher Love.

Son dernier album, About Time, très tinté par le son de l’orgue Hammond, a réalisé l’une de ses meilleures entée au Billboard US.

Eric Clapton et Steve Winwood se produisent ensemble au Madison Square Garden, à New York en 2009, concert enregistré, suivi d’un double CD et d’un DVD. Steve Winwood continue de se produire dans le monde entier, reprenant avec son orgue Hammond des classiques du rock comme par exemple Voodoo Chile de Jimi Hendrix.

Albums solo de Steve Winwood

1977: Steve Winwood
1980: Arc of a Diver
1982: Talking Back to the Night
1986: Back in the High Life
1988: Roll with It
1990: Refugees of the Heart
1997: Junction Seven
2003: About Time
2008: Nine Lives
2010: Revolutions – The Very Best of…

Discographie

Albums solos

1977 – Steve Winwood
1980 – Arc of a Diver
1982 – Talking Back to the Night
1986 – Back in the High Life
1988 – Roll with It
1990 – Refugees of the Heart
1997 – Junction Seven
2003 – About Time
2008 – Nine Lives
2010 – Revolutions : The Very Best of… – Compilation

Sans compter les albums avec Spencer Davis Group, Traffic, Blind Faith et ses multiples participations avec d’autres artistes et groupes…

Achetez les albums de Steve Winwood

👉 Partagez cet article 👇 👍 🎵 🙂

Steppenwolf

Steppenwolf est un groupe canadien de psychedelic-rock, de hard rock et de blues-rock créé en 1967 à Toronto John Kay (ex-Sparrow), Michael Monarch, Goldy McJohn, Nick St. Nicholas, Mars Bonfire et son frère Jerry Edmonton (ex-Sparrow) qui a connu son heure de gloire dans les années 1960 et 1970, surtout grâce aux succès de « Born to Be Wild », « Magic Carpet Ride » ainsi que « The Pusher ».

Steppenwolf en bref

Initialement John Kay était membre du groupe de blues-rock canadien The Sparrow formé dans les années 1960, lui même issu de Jack London & The Sparrows,  constitué de Nick St. Nicholas, John Kay, Dennis Edmonton, Goldy McJohn et Jerry Edmonton.

Le groupe quitte le Canada pour New York puis se rend en Californie pour son climat plus agréable. The Sparrow donne son premier concert à It’s Boss à West Hollywood en novembre 1966. Peu après, le groupe s’installe à San Francisco où ils jouent à The Ark à proximité de Sausalito non loin de l’endroit ou se trouve The Matrix et le célèbre Avalon Ballroom où ils partagent la scène avec The Youngbloods et plus tard avec Moby Grape.

Au cours du premier semestre 1967 The Sparrow joue aux côtés des Doors, du Steve Miller Band et bien d’autres. Au mois de juin, Dennis Edmonton (alias Mars Bonfire) décide de quitter le groupe pour se consacrer à sa carrière solo,  il est remplacé par le guitariste américain Michael Monarch début juillet.

En 1968, Gabriel Mekler suggère à John Kay de changer le nom du groupe en Steppenwolf s’inspirant du roman de Hermann Hesse très apprécié par les étudiants à cette époque, « Le Loup des Steppes » dont le titre original est Der Steppenwolf.

Les deux premiers singles de Steppenwolf « A Girl I Knew » et « Sookie Sookie » passent relativement inaperçus.

Le groupe trouve enfin la gloire quand leur troisième single, Born To Be Wild ainsi que leur reprise de « The Pusher » de Hoyt Axton, sont utilisés dans le film Easy Rider, de Denis Hopper avec Peter Fonda, Jack Nicholson et lui-même dans les rôles principaux. « Born to be Wild » est devenu un grand classique rock, l’illustration musicale d’une certaine rébellion et souvent utilisée dans la culture populaire comme chanson de référence liée aux bikers et aux Hells Angels qui aurait par ailleurs inspiré le mot Heavy Metal.

Le groupe se sépare en 1971, son leader, John Kay, entame alors une carrière solo. Steppenwolf se reforme en 1974 pour l’album Slow Flux, puis se sépare à nouveau en 1976. John Kay reforme encore une fois le groupe au début des années 1980 et part en tournée sous le nom « John Kay and Steppenwolf ». Il sort également un album solo en 2001.

Membres du groupe Steppenwolf

John Kay – guitare, Chant
Goldy McJohn – claviers
Michael Monarch – guitare
Jerry Edmonton – batterie
Rushton Moreve – basse
Nick St. Nicholas – basse
Dennis Edmonton – guitare
Larry Byrom – guitare
George Biondo – basse
Kent Henry – guitare
Bobby Cochran – guitare
Andy Chapin – claviers
Wayne Cook – claviers
Brett Tuggle – claviers
Mike Palmer – guitare
Steve Palmer – batterie
Chad Peery – basse
Michael Wilk – claviers
Welton Gite – basse
Gary Link – basse
Rocket Ritchotte – guitare
Ron Hurst – batterie
Danny Johnson – guitare

Discographie de Steppenwolf

Albums studio

1968 – Steppenwolf
1968 – The Second
1969 – At Your Birthday Party
1969 – Monster
1970 – 7
1971 – For Ladies Only
1974 – Slow Flux
1975 – Hour Of The Wolf
1976 – Skullduggery

Albums Live et compilations

1969 – Early Steppenwolf
1970 – Steppenwolf Live
1971 – Gold – Their Great Hits – compilation)
1973 – 16 Greatest Hits – compilation)
1976 – The ABC Collection – compilation)
1991 – Born To Be Wild – A Retospective – compilation)
1999 – The Best Of Steppenwolf – Born To Be Wild – compilation)

John Kay & Steppenwolf

1981 – Live In London – live)
1982 – Wolftracks
1984 – Paradox
1987 – Rock&Roll Rebels
1990 – Rise&Shine
1995 – Live at 25 – live)
1996 – Feed The Fire

Site de référence : www.steppenwolf.com

Achetez les albums

👉Partagez cet article 👇🙂 👍🎵