The Grateful Dead

The Grateful Dead est un groupe de Rock Psychédélique qui a su fusionner différents styles comme le blues, le folk, la country et jazz pour créer un rock riche et unique. Célèbres pour ses improvisations à rallonge sur scène, le groupe a sorti des tubes comme « Sugar Magnolia », « Casey Jones » et « Scarlet Begonias ».

Ses membres principaux étaient Jerry Garcia, Bob Weir, Phil Lesh et Mickey Hart auxquels un grand nombre de musiciens ce sont joints plus ou moins régulièrement au fils des albums ou des concerts.

The Grateful Dead en bef

Les années 1960 on vu apparaître le mouvement psychédélique, qui a culminé dans les contre-cultures aux États-Unis et en Europe, accompagné par des flots de substances hallucinogènes (légales au début), par sa musique expérimentale et planante. L’un des groupes les plus représentatifs de ce mouvement est sans nul doute The Grateful Dead. Formé en 1965 à Palo Alto en Californie, ce groupe est resté fidèle aux valeurs de la musique psychédélique tout au long de sa carrière qui s’est prolongée jusqu’en 2015.

Dirigé par le patriarche hirsute, Jerry Garcia, le Grateful Dead a toujours donné la priorité aux improvisations en s’inspirant de styles divers comme le Bluegrass, la Country, le Folk, le Rythm’n’Blues, le Raga indien, le Free-Jazz le tout s’inscrivant dans la mouvance Freak, Beatnik et Hippie de la fin des sixties qui s’est poursuivie et amplifiée dans les années 70

Jerry Garcia a très jeune appris la guitare de façon assez personnelle car privé de son majeur à la main droite, sectionné lorsqu’il avait 4 ans par son frère qui manipulait une hache… ça ne s’invente pas !

Âgé d’une vingtaine d’années, alors qu’il travaille dans un magasin d’instruments de musique et qu’il donne des leçons de guitare folk, il fait la connaissance de Robert Hunter et ensemble ils passent d’un groupe à l’autre au gré de leurs envie pour jouer dans des bars.

En 1965, après avoir rencontré Bob Weir et Ron Pigpen (ami de Janis Joplin) puis Pil Chapmann (alias Phil Lesch) ils électrifient leur son et montent le groupe Warlocks mais comme d’autres formations portent déjà ce nom, Jerry Garcia ouvre une encyclopédie et tombe par hasard sur l’expression « Grateful Dead » (Le Mort Reconnaissant), leur nom est trouvé !

Chose incroyable de nos jours, des chercheurs de l’Université de Stanford recrutent le groupe comme cobaye pour tester les effets du LSD lors de prises collectives dites « acid tests » et Jerry Garcia, affublé d’un haut de forme bariolé qui lui vaudra le surnom de « Captain Trips »,  devient naturellement le maître de cérémonie des ces séances délirantes  lors desquelles le Grateful Dead part dans des improvisations débridées qui se poursuivent jusqu’au petit jour. Bien entendu ils attirent autour d’eux toute la communauté hippie du secteur et au-delà…(dead/au-delà… il fallait que je la fasse…) ;).

Ils enregistrent un premier 45T en 1966 suivi d’un album sans titre constitué de reprises de blues, un peu trop formaté, qui déçoit terriblement ceux qui s’attendaient à y trouver des improvisations interminables de Jerry Garcia.

En 1967 le groupe participe au festival de Monterey et passent, « morts de trac » (dead/morts, bon ok j’arrête !), entre les Who et Jimi Hendrix. Leur prestation est tellement mauvaise qu’ils refusent de figurer dans le documentaire qui s’en suit.

Fin de cette même année le groupe se rapproche de Marty Balin et son Jefferson Airplane de pour gérer ensemble le Caroussel Ballroom où ils donnent régulièrement des concerts de Rock Psychédélique devant des hippies conquis et contemplatifs et néanmoins complètement défoncés.

Le Grateful Dead enregistre deux albums qui ne se vendent pas bien, résultat le groupe est gravement endetté.

Ils participent au festival de Woodstock puis à celui d’Altamont puis en 1970 sort l’album Live / Dead (captations de concerts à San Francisco où le groupe enregistre Aoxomoxoa) qui suscitera un certain mysticisme et connait un véritable engouement grâce à la longue impro sur Dark Star qui occupe toute une face de l’album.

Cet album est suivi par leur deux meilleurs albums Workingman’s Dead et American Beauty qui sortent aussi en 1970 qui ont une connotation plus Country-Rock dans le style de Crosby-Stills-Nash and Young.

Si ces deux albums studio sont considérés comme l’apogée artistique du Grateful Dead, ce Life / Dead compte parmi les plus représentatifs du genre et constitue un modèle de la puissance de très longue impros qui servira de référence à de nombreux groupes par la suite.

En 1972 le groupe part pour une tournée européenne à partir de laquelle ils connaîtront un succès international voir même une sorte de vénération, il y aura un véritable culte mystique pour le Grateful Dead.

Avec près de 20.000 concerts le « Dead », comme l’appellent ses fans (les Deadheads), reste l’un des groupes live les plus populaires de l’histoire du rock, il a suscité une forme de dévotion massive sans équivalent.

Jerry Garcia et son groupe ou toujours encouragé les spectateurs à enregistrer leurs concerts de fait, avec l’arrivé des K7 audio enregistrables, il existe un nombre incalculable d’enregistrements « pirates » de leurs concerts, bootlegs de plus ou moins bonne qualité (souvent plutôt moins, il faut le reconnaître…).

L’ultime concert réunissant les derniers membres survivants de la formation d’origine s’est déroulé début juillet 2015 puisque le groupe a donné 5 concerts pour célébrer les 50 ans du Dead.

Mise à jour du 20/02/2018

John Perry Barlow, poète, essayiste et parolier des Grateful Dead et décédé le 7 février 2018 à San Francisco.

Membres du Grateful Dead

Jerry Garcia : guitare, chant
Bob Weir : guitare, chant
Phil Lesh : basse, chant
Bill Kreutzmann : batterie
Ron « Pigpen » McKernan : claviers, chant, harmonica, percussions
Mickey Hart : batterie
Tom Constanten : claviers
Keith Godchaux : claviers
Donna Jean Godchaux : chant
Brent Mydland : claviers, chant
Bruce Hornsby : claviers, chant
Vince Welnick : claviers, chant

Discographie du Grateful Dead

albums studio

1967 – The Grateful Dead
1968 – Anthem of the Sun
1969 – Aoxomoxoa
1970 – Workingman’s Dead
1970 – American Beauty
1971 – Grateful Dead (en concert)
1972 – Europe ’72 (en concert)
1973 – History of the Grateful Dead Volume One (Bear’s Choice) (en concert)
1973 – Wake of the Flood
1974 – Grateful Dead from the Mars Hotel
1975 – Blues for Allah
1976 – Steal Your Face (en concert)
1977 – Terrapin Station
1978 – Shakedown Street
1980 – Go to Heaven
1981 – Reckoning (en concert)
1981 – Dead Set (en concert)
1987 – In the Dark
1989 – Dylan and the Dead (avec Bob Dylan)
1989 – Built to Last
1990 – Without a Net

Compilations

1974 – Skeletons from the Closet: The Best of Grateful Dead
1977 – What a Long Strange Trip It’s Been’
1987 – Dead Zone: The Grateful Dead CD Collection (1977-1987)
1996 – The Arista Years
1997 – Selections From the Arista Years
1999 – So Many Roads (1965-1995)
2001 – The Golden Road (1965-1973)
2003 – The Very Best of the Grateful Dead
2004 – Beyond Description (1973-1989)
2010 – The Warner Bros. Studio Albums

Il existe d’innombrables archives d’enregistrements live du Grateful Dead mais s’il vous en faut un prenez Live / Dead

Site de référence : www.dead.net

Achetez les albums

👉 Partagez cet article 👇 👍 🎵 🙂

Steve Hillage

Steve Hillage de son vrai nom Stephen Simpson Hillage est né le 2 août 1951 à Chingford, Londres. Guitariste de Rock progressif et de Rock psychédélique, il a débuté sa carrière en 1967.

Son nom est pleinement associé à l’École de Canterbury depuis la fin des années 60.

Au cours de sa carrière Steve Hillage a travaillé avec de nombreux artistes et groupes  comme  Arzachel, Khan, Gong,  Kevin Ayers, Egg, Tony Banks, Todd Rundgren, Rachid, Taha Rick Wakeman…

Steve Hillage en bref

En 1967 alors qu’il est encore au lycée  il fonde le groupe Uriel avec le claviériste Dave Stewart  (futur collaborateur de National Health, Hatfield and the North, Bill Bruford, Porcupine Tree et Steven Wilson)

En 1969, il entre à l’université de Kent à Canterbury et se lie d’amitié avec les groupes Caravan et Spyro Gyra avec lesquels il joue de temps à autres.

Mike Oldfield l’invite à se joindre à lui en novembre 1973 pour l’enregistrement studio dans les conditions d’un live de Tubular Bells.

Lorsque Daevid Allen quitte le groupe Gong en avril 1975 c’est Steve Hillage qui prend la place de  leader, une position inconfortable pour lui puisqu’il finit par quitter le groupe à l’automne suivant juste après l’album Shamal, sur lequel il ne joue que dans deux morceaux. Au même moment il publie son premier album solo Fish Rising.

Cet album, enregistré avec les musiciens de Gong Mike Howlett, Tim Blake, Pierre Moerlen et Didier Malherbe ainsi que Miquette Giraudy (sa petite amie), Lindsay Cooper et Dave Stewart est une véritable réussite.

Des boucles proto-techno accompagnent de grands solos prog-rock où Steve Hillage exprime totalement son très haut niveau technique de guitariste. Il débute et se termine par deux grandes suites d’un quart d’heure : Solar musick suite et Aftaglid.

En 1976 sort l’album L qui est produit par Todd Rundgren sur lequel Steve Hillage est accompagné par Utopia (le groupe de Rundgren) puis sort l’album Motivation Radio en 1977 et Green en 1978 coproduit par Steve Hillage et Nick Mason le batteur de Pink Floyd.

Au cours des années 1980, Steve Hillage commence une carrière de producteur et travaille avec It Bites, Simple Minds, Murray Head, Nash The Slash, Real Life, Cock Robin et Robyn Hitchcock.

Personnellement j’apprécie tout particulièrement le double album noir et blanc For to next + And not or sorti en 1982 que je considère comme un monument du genre.

Albums solo de Steve Hillage

1975 – Fish Rising
1976 – L
1977 – Motivation Radio
1978 – Green – Coproduit par Nick Mason.
1979 – Rainbow Dome Musick
1979 – Open
1982 – For to next & And not or

Site de référence : www.stevehillage.com

Achetez les albums de Steve Hillage

👉 Partagez cet article 👇 👍 🎵 🙂