Solomon Cole – Ain’t Got Time to Die : un blues viscéral entre tradition et audace

Un blues rugueux venu de Nouvelle-Zélande

Solomon Cole, chanteur et guitariste originaire de l’île de Waiheke en Nouvelle-Zélande, signe un retour fracassant avec son nouvel album Ain’t Got Time to Die, prévu pour le 10 octobre 2025 chez Dixiefrog / Rock & Hall. Déjà remarqué sur les scènes néo-zélandaises et australiennes en première partie de groupes prestigieux comme The Animals, The Supersuckers ou Marcus King Band, il poursuit sa route en cultivant un son profondément enraciné dans le blues du Delta tout en injectant une énergie rock contemporaine.

SOLOMON COLE

Un album live aux racines profondes

Enregistré en condition live dans des lieux atypiques, notamment une installation datant de la Seconde Guerre mondiale sur son île natale, Ain’t Got Time to Die capture l’intensité brute de la musique de Solomon Cole. Chaque morceau vibre d’une authenticité rare, à mi-chemin entre les racines du folk blues et une tension plus moderne héritée du rock’n’roll garage. On y croise des échos de Son House, Howlin’ Wolf, Tom Waits ou R. L. Burnside, dans une ambiance où la slide guitar crisse, les basses grondent et le groove hypnotique entraîne l’auditeur dans un voyage habité.

La production signée Eddie Rayner

C’est Eddie Rayner, claviériste mythique de Split Enz et Crowded House, qui signe la production. Grâce à lui, l’album bénéficie d’une profondeur sonore impressionnante, conservant le grain rugueux du blues tout en profitant d’une mise en son cristalline et précise. Le résultat est un album organique, puissamment vivant, qui respire l’urgence et la sincérité.

Une voix, une âme, une vision

Avec sa voix rocailleuse, presque chamanique, Solomon Cole ne cherche pas à flatter : il raconte, invoque, déclame. Chacune de ses chansons est traversée par une narration vibrante, imprégnée de soul et de blues primal. Ce nouvel album témoigne d’un musicien habité, qui avance en dehors des sentiers battus avec une liberté totale et une cohérence artistique indéniable.

Discographie de Solomon Cole

2025 – Ain’t Got Time to Die
2016 – Bruise

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The Vine Street Shuffle rend un hommage blues à Earl Hooker avec Zebedee

The Vine Street Shuffle est un trio français inspiré par le blues de Chicago ! Nouvelle signature Dixiefrog, le groupe prépare son album Zebedee – The Vine Street Shuffle does Earl Hooker qui sort le 19 septembre 2025. Le premier extrait s’appelle You Gotta Lose avec en invité Neal Black !

Zebedee - The Vine Street Shuffle does Earl Hooker
Zebedee – The Vine Street Shuffle does Earl Hooker

Ce trio instrumental met sa virtuosité au service du blues et du rhythm & blues.

Le trio s’est taillé une réputation légendaire sur le circuit blues avec des concerts dans toute la France en compagnie de Cincinnati Slim, Fred Chapellier ou Sophie Malbec.

The Vine Street Shuffle : Aliocha Thevenet (guitar), Philippe Quinette (upright bass) and Marc Delmas (drums)
The Vine Street Shuffle : Aliocha Thevenet (guitar), Philippe Quinette (upright bass) and Marc Delmas (drums)

Zebedee – The Vine Street Shuffle does Earl Hooker est l’occasion de redécouvrir le répertoire de ce guitariste légendaire décédé en 1970 qui laisse de nombreux standards, a côtoyé les plus grands artistes, jammé avec Jimi Hendrix, et grâce à sa guitare double manche et sa technique spectaculaires à la slide influencé nombre de guitaristes de blues et de rock.

Hooker Earl Zebedee dit Earl Hooker, est un chanteur, guitariste de blues américain, né à Quitman County, Mississippi, le 15 janvier 1930, décédé à Chicago, le 21 avril 1970. Earl Hooker est un cousin de John Lee Hooker, mort prématurément de tuberculose.

Sur cet album, le trio invite de nombreux musiciens à les rejoindre. On retrouve Neal Black qui chante sur You gotta lose, Denis Agenet qui chante sur The Misfit, Sophie Malbec qui chante sur You don’t want me, Jean-Marc Henaux qui joue de l’harmonica sur Dynamite et sur Blue Guitar.

Sous la houlette d’Aliocha Thévenet, leur guitariste talentueux aux expériences internationales multiples, le Vine Street trio se consacre aux morceaux de blues instrumentaux, qui mettent en avant la richesse de leur approche de cette musique, dans la tradition, mais sans clichés superficiels. Philippe Quinette (contrebasse) et Marc Delmas (batterie) joignent leurs talents pour fournir une rythmique solide.

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Découvrez en extrait You Gotta Lose feat Neal Black :