The Cure

The Cure est un groupe britannique de new wave, de post-punk, de gothic-rock, de pop-rock et de dark wave créé à Crawley dans le West Sussex en Angleterre en 1976 par Robert Smith, Michael Dempsey et Laurence « Lol » Tolhurst. Le groupe a connu plusieurs line-up, seul le chanteur-guitariste et auteur-compositeur Robert Smith est membre constant depuis le début.

The Cure en bref

En 1964, Robert Smith apprend à jouer de la guitare classique et quelques années plus tard, en 1972, il donne son premier concert à l’école Notre Dame de Crawley au sein d’un petit groupe appelé The Obelisk. Deux ans plus tard, alors âgé de 14 ans, il forme The Crawley Goat Band avec son frère Richard Smith et sa sœur Janet. Des camarades de classe se joignent à l’aventure et la formation se produit sous le nom de The Group.

En janvier 1976 Robert Smith et Laurence « Lol » Tolhurst fondent  le groupe Malice qui devient Easy Cure en janvier 1977 d’après le titre d’un morceau écrit par Lol. Finalement, le trio constitué de Robert Smith, Michael Dempsey et Lol Tolhurst change de nom pour The Cure et signe chez Fiction Records en septembre 1978.

Robert Smith cite parmi ses principales influences de musiciens et groupes dont Jimi Hendrix, David Bowie, The Buzzcocks, Elvis Costello, Joy Division, The Beatles, Wire, Nick Drake, Echo & The Bunnymen, The Psychedelic Furs ou Siouxsie and the Banshees.

The Cure enchaîne les concerts et publie son premier album Three Imaginary Boys produit par Chris Parry en 1979. Très minimaliste,  il se situe dans la mouvance post-punk et New Wave qui suit la révolution punk-rock au Royaume-Uni.

En octobre de cette même année, le groupe assure la première partie des concerts de Siouxsie & the Banshees, que Robert Smith rejoindra par deux fois sans compter l’aventure The Glove avec Steven Severin des Banshees.

Au début des années 1980, la musique de plus en plus sombre et tourmentée de The Cure, les vêtements noirs et amples ainsi que le look de Robert Smith et sa chevelure en pétard ainsi que ses maquillages outranciers sont précurseurs du style rock gothique.

Le 4 avril 1980, Robert Smith se joint à d’autres artistes pour un concert de protestation organisé à Londres par le groupe The Stranglers suite à l’arrestation de leur Hugh Cornwell mis en cause dans une affaire de consommation et possession de stupéfiants.

The Cure publie Seventeen Seconds en avril 1980 produit par Robert Smith et Mike Hedges, il est bien plus sombre et glacial que le précédant.

Michael Dempsey quitte la formation pour rejoindre The Associates, il est remplacé par le bassiste-claviériste Simon Gallup (ex-Lockjaw). Le claviériste Matthew Harley rejoint également The Cure mais ces 2 derniers claquent la porte en 1982 pour former le groupe Fools Dance après un désaccord avec Robert Smith sur la ligne artistique du groupe.

En effet, près la sortie de l’album Pornography en 1982, l’avenir du groupe est incertain car Robert Smith souhaite dépasser la réputation sombre et dépressive que le groupe s’est forgé en introduisant une sensibilité plus pop.

Et justement, des chansons comme « Let’s Go Bed » de 1982, « Just Like Heaven » de 1987, « Lovesong » de 1989 et « Friday I’m in Love » de 1992 permettront à Cure de toucher un public plus large mais que certains fans de leurs débuts considèrent comme une dérive commerciale.

The Cure devient un duo mais pas pour longtemps car Porl Thompson (de son vrai nom Paul Stephen Thompson) un ancien membre d’Easy Cure vient leur prêter main forte.

Le batteur Andy Anderson et le bassiste Phil Thornally (futur Johnny Hates Jazz) font un bref passage  au sein de la formation en 1983.

En décembre 1984, Andy Anderson est remplacé  par Vince Ely (ex-The Psychedelic Furs) puis par Boris Williams (ex-ThompsonTwins).

Participation au festival d’Athènes le 27 juillet 1985 aux côtés de Nina Hagen, Talk Talk et Telephone.

Simon Gallup réintègre le groupe en 1985. L’album The Head on the Door qui sort en août de la même année, au son plus pop, est entièrement composé par Robert Smith.

Fin 1987, c’est un ex-Psychedelic Furs et ex-Thompson Twins, Roger O’Donnell qui rejoint le groupe aux claviers. Le double album studio Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me est publié au mois de mai. Les compositions collégiales de cet opus offrent une plus grande diversité que pour les albums précédents. On y trouve le single  « Just Like Heaven » basé sur un morceau instrumental composé en 1986 pour l’émission Les Enfants du rock, soutien indéfectible de The Cure.

Le 13 août 1988 Robert Smith épouse Mary, sa compagne depuis 1972.

Lol Tolhurst se fait virer du groupe par Robert Smith en avril 1989 pour incompatibilité d’humeur et il gardera un souvenir amer de ses anciens camarades car il perdra le procès qu’il intente au groupe et au label Fiction Records concernant ses royalties et ses droits sur le nom du groupe, il n’aura pas envie de rire… lol 😉

En 1990 Lol Tolhurst, Michael Dempsey, deux ex-Cure forment Presence un groupe éphémère de rock indépendant/new wave avec Gary Biddles l’ancien chanteur de Fools Dance.

Suite à des problèmes relationnels avec Boris Williams et Simon Gallup c’est Roger O’Donnell qui jette l’éponge en pleine tournée, quelque temps après l’enregistrement de l’album Disintegration et de l’immense succès du single « Lullaby » qui se classe dans les charts internationaux. C’est Perry Bamonte qui lui succède.

Boris Williams abandonne le groupe en novembre 1994 pour se consacrer au projet Babacar avec son épouse la chanteuse Caroline Crawley, (ex-Shelleyan Orphan). Son successeur est le batteur Jason Cooper.

Roger O’Donnell  réintègre The Cure en 1995 et participe à l’enregistrement des albums Wild Mood Swings, Bloodflowers et The Cure. Il se fait viré par simple e-mail envoyé par Robert Smith lorsque ce dernier décide de réduire le nombre de membres du groupe en 2005.

The Cure est récompensé  d’un « Godlike Genius » aux NME Awards  en 2009 pour l’ensemble de sa carrière, trophée décerné par de Tim Burton qui remercie le groupe de l’avoir inspiré. C’est vrai que, hormis les ciseaux, le personnage « Edward aux mains d’argent » doit tout au look de Robert Smith :).

The Cure aurait vendu environ 27 millions de d’albums jusqu’en 2004,  publié treize albums studio, dix EP et plus de trente singles à ce jour.

Membres de The Cure

Andy Anderson – batterie
Boris Williams – batterie
Jason Cooper – batterie
Lol Tolhurst – batterie, claviers boîte à rythmes, percussions
Matthieu Hartley – claviers
Michael Dempsey – basse
Perry Bamonte – guitare, claviers
Phil Thornalley – basse
Porl Thompson – guitare, claviers, saxophone
Reeves Gabrels – guitare
Robert Smith – chant, guitare, basse, claviers, principal compositeur
Roger O’Donnell – claviers
Simon Gallup – basse

Studio albums de The Cure

1979 – Three Imaginary Boys
1980 – Seventeen Seconds
1981 – Faith
1982 – Pornography
1984 – The Top
1985 – The Head on the Door
1987 – Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me
1989 – Disintegration
1992 – Wish
1996 – Wild Mood Swings
2000 – Bloodflowers
2004 – The Cure
2008 – 4:13 Dream

Albums live

1984 – Concert: The Cure Live
1991 – Entreat
1993 – Show
1993 – Paris
2011 – Bestival Live 2011

Compilations

1980 – Boys Don’t Cry
1981 – Happily Ever After
1983 – Japanese Whispers
1986 – Standing on a Beach (ou Staring at the Sea)
1990 – Mixed Up
1991 – Assemblage CD Collection
1997 – Galore
2001 – Greatest Hits
2004 – Join the Dots: B-Sides & Rarities 1978–2001 (The Fiction Years)
2006 – 4play

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2011 : Raoul Petite > Y’en a marre (feat Didier Super)

Y’en a marre ? Non 🙂 mais on retrouve une dernière fois les dadaïstes inclassables Raoul Petite (après 5 parutions sur notre site) avec ce nouvel album Yes futur? qui est sans conteste le fruit d’une bande de déséquilibrés.

Enregistré dans des lieux hétéroclites, comme une cuisine en formica, une maison troglodyte, le sommet d’une falaise, une chambre d’hôtel et parait-il même dans un studio d’enregistrement, les Raoul Petite nous jouent un barock’n roll agricole de derrière les fagots sur des textes primaires mais cultivés.

Cet album est cuisiné au ska-reggae-dub à la sauce rock-hardcore saupoudré de métisses arabo-slaves mais avec un groove toujours maitrisé par le chanteur Carton, un vieux qui déchire ! Mais avant d’écouter cela, Raoul Petite vous offre l’apéritif.

On ouvre avec « Mon nom est carton » qui parle de lui même sur un melting pot musical bien huilé à la sauce ska-rock. Cartoonesque !

Le titre éponyme de l’album « Yes futur » que tu sois quelqu’un de bien ou une ordure, tu devrais en avoir. Funky groovy !

Un rock pour les vieux qui déchirent avec Didier Super sur « Y’en a marre » des pauvres. Besogneux !

Avec le reggae de « Oh mon amour » c’est comme un cours pour tirer un coup ou pas. Sexuel

Un ska dub cool avec « Restons calmes ». Pas d’panique.

Suivi par un autre ska dub sur « Paranorama ». Psychosé…

Le rythmé « Tout est en mouvement » nous entraine sur les terres balkaniques. Bouge ton culte…

L’électro pop dub sur « Le marchand de sable » nous assoupi dans les bras d’une Morphée orientale. Désertique.

Un bon vieux rock alternatif sur « Travailler plus » pour penser moins, en hommage à… Nicolas.

Avec le dub morose de « The sewer wizard », Raoul Petite nous entraîne dans les tréfonds des sombres égouts. Cloaquement votre !

Ben c’est clair, la « Chanson triste », c’est chiant comme une ballade.

La fanfare balkanique de « Fouffe power » proclame la girl power, gare aux fesses des mecs. Avec les Amazones, ce sera travailler dur, s’amuser, écrire l’histoire.

Le rock déjanté de « Buffalo Bill » comme un théâtre de chasseur de bisons très con.

C’est reparti pour une bonne vieille fanfare balkanique avec « L’homme à rayures » mais sans refrain parce que çà ne sert à rien…

Place au rock hardcore de « Are you ready », t’as interêt à l’être, ein, zwei, drei, sinon tu seras l’esclave.

Pour finir « Zi end » et si t’as pas compris que c’est fini tu peux encore aller les voir une dernière fois à la cigale à Paris le samedi 07 avril 2018. Re bouges ton culte…

Raoul petite fondé par Christian « Carton » Picard, chanteur et fan de Frank Zappa, et par Frédéric « Kader » Tillard, guitariste mais plus en activité, a parcouru pendant 40 ans, 1000 concerts, 7 albums, 3 lives, 1 ep et 4 films des milliers de kilomètres pour vous faire jouir de plaisir dans des endroits parfois « out of time ». Leur mise en scène imagée et animée tient du cartoon.

Prenez de la graine avec « Y’en a marre » des pauvres

Discographie de Raoul Petite

1984 : C’est sûr si t’assures, c’est pas dur
1985 : Vivant (live)
1989 : Karaï
1991 : Moulé à la louche
1994 : Plus fort les guitares (live)
1994 : Les Introuvables (live, hors commerce)
1995 : Têt de Krän
1998 : Rire c’est pas sérieux
2003 : Dans ton Kulte
2011 : Yes Futur ?
2016 : « (EP) Soyons Léger »

Filmographie

1992 : Raoul en Vélo
2005 : La Grande Histoire de Raoul Petite (DVD + CD)
2008 : Raoul Petite – LIVE (DVD)
2015 / 2016 : ÇA FAIT MAL [archive]

Chaque morceau est une mascarade sur scène qu’il faut voir au moins une fois dans sa vie, mais si vous ne pouvez pas aller les voir à la cigale le 7 avril à Paris.
Alors écoutez et regardez :

Fouffe power
Are you ready
Mon nom est carton
Paranorama
Tout est en mouvement
The sewer wizard

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