2001 : Benjamin Biolay > Los Angeles





2001 : Los Angeles de Benjamin Biolay tiré de Rose KennedyLe rêve américain vu par « Benjamin Biolay » au travers de « Los Angeles » et de la dynastie des « Rose Kennedy ».

Premier album ambitieux et première réussite maîtrisée de bout en bout avec cette pop symphonique sur des textes liés à la malédiction des Kennedy.

Avant cela, cet arrangeur, auteur, compositeur s’était fait remarquer en travaillant avec son ami Hubert Mounier de l’Affaire Louis Trio, Keren Ann pour l ‘album Jardin d’hiver d’Henri Salvador, Raphael, Bambou et Lulu Gainsbourg ainsi que pour sa sœur Coralie Clément.

Puis il se lance, en tant que chanteur compositeur, avec cet album concept racontant l’histoire de la famille de « Rose Kennedy » sur fond d’Amérique en déclin. On passe d’une pop riche en cordes et cuivres à des arrangements jazzy saupoudrés de sonorités cubaines. Il remportera pour la Victoire de la musique de l’album révélation en 2002.

L’album s’ouvre avec « Novembre toute l’année » sur un brillante note sombre au piano qui servira de fil rouge tout au long de l’histoire.



Un peu d’insouciance avec le suranné « Les roses et les promesses » nous emmène vers une merveille gorgée de nostalgie « Les cerfs-volants » accentué par ses violons émouvants.

Puis, le crooner Benjamin Biolay nous joue un cool-jazz sur « La mélodie du bonheur » avant de flâner sur l’intimiste « L’observatoire ».

« La monotonie » aux sonorités parfois cubaines ouvre l’émouvant «Soixante-douze trombones avant la grande parade ».

Arrive cette très belle orchestration que je vous présente « Los Angeles », mélange de guitares acoustiques-électriques, de violons et de trompettes. Un petit tour délicieusement rétro agrémenté par un sample de vieux films hollywoodiens avec « La Palmeraie » laisse place au magnifique et émouvant « Rose Kennedy » que j’aurais pu vous choisir ce soir avec son entêtant riff de guitare.

La triste ballade espagnole du « Sous le soleil du mois d’août » prépare à l’étonnante et riche orchestration symphonique de « Les joggers sur la plage » aux accents de Melody Nelson dans une Aston martin.

Le chanteur de charme se laisse aller à un dernier « Eté sur la côte » pour nous plonger dans le chic des films d’antan.

Mélancolie, élégance, nostalgie, retenue, émotions, font de « Rose Kennedy » un premier petit chef d’œuvre pour ce songwriter surdoué.

Paroles de Los Angeles de Benjamin Biolay tiré de Rose Kennedy

Douter de rien
Même du rêve américain
Ça me détend
L’air est si chaud
Dans les stations Texaco
Humer l’air du temps
Regarder les feux de la ville
A tout prix se rendre inutile
Los Angeles
La terre tremble à Los Angeles
Los Angeles
Cité des Anges, Los Angeles
Être un cyborg
Foncer les yeux pleins de morgue
Dans la vitrine
Prendre un Valium
De la coke et trois lithiums
C’est la routine
Regarder les infos du soir
Demain sera déjà trop tard
Los Angeles
La terre tremble à Los Angeles
Los Angeles
Cité des Anges, Los Angeles
Los Angeles
La terre tremble à Los Angeles
Los Angeles
Cité des Anges, Los Angeles
Douter de rien
Même du rêve américain
Ca me détend
L’air est si chaud
Dans les stations Texaco
Humer l’air du temps
Regarder les feux de la ville
A tout prix se rendre inutile
Los Angeles
La terre tremble à Los Angeles
Los Angeles
Cité des Anges, Los Angeles
Los Angeles
La terre tremble à Los Angeles
Los Angeles
Cité des Anges, Los Angeles

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