Camellas : légende fictive d’un rock psychédélique désertique

Camellas est un groupe fictif de rock psychédélique fondé en 1973, célèbre pour ses paysages sonores inspirés du désert et son univers musical immersif. Mêlant l’esprit du classic rock aux résonances mystiques de l’Orient, leur musique transporte l’auditeur dans un périple introspectif, entre dunes brûlantes et hallucinations sonores.

Camellas

Malgré la similitude du nom et une esthétique visuelle pouvant rappeler certaines pochettes du groupe Camel, Camellas n’entretient aucun lien avec cette formation britannique de rock progressif. Leur univers musical, bien que psychédélique, se distingue par une approche plus aride, spirituelle et centrée sur l’imaginaire désertique.

Camellas : Un son né de la poussière et des mirages

Né de la rencontre de quatre musiciens passionnés par l’expérimentation, Camellas fusionne riffs bluesy, basses profondes et percussions tribales pour créer un univers sonore envoûtant. La voix, souvent baignée de reverb, résonne comme un appel lointain dans l’immensité d’un désert infini. Cette combinaison offre une expérience auditive quasi chamanique, à la frontière du rêve et de la réalité.

Un héritage entre tradition rock et spiritualité désertique

Camellas puise son inspiration dans des groupes cultes comme Pink Floyd ou The Doors, tout en s’ancrant dans une esthétique propre : celle du désert comme métaphore de la quête intérieure. Leur musique devient un espace sans limites, propice à la contemplation, à la perte de repères, mais aussi à la découverte de soi. Chaque morceau agit comme une étape dans ce voyage initiatique.

Une influence intemporelle dans le rock psyché

Bien que fictif, Camellas incarne parfaitement l’esprit du rock psychédélique des années 70, tout en évoquant une intemporalité qui séduit encore aujourd’hui les amateurs de stoner rock, de musiques atmosphériques ou de sonorités orientales. À travers leurs compositions, ils auraient sans doute marqué l’histoire comme un groupe culte à l’aura mystérieuse, aux confins du réel et de l’imaginaire.

Discographie de Camellas

1974 – Desert Trip
1975 – Rainy Desert
1976 – Melancholic Desert

Zaruret Records

Titanic : pionniers norvégiens du rock aux succès européens

Des débuts à Oslo vers la scène internationale

Fondé en 1969 à Oslo, Titanic est l’un des premiers groupes norvégiens à percer hors de ses frontières. Le groupe, porté par le guitariste Janne Løseth, s’oriente rapidement vers un rock énergique aux influences psychédéliques, avec une formation solide : Roy Robinson (chant), Kenny Aas (basse/orgue), John Lorck (batterie) et Kjell Asperud (percussions).

En 1971, leur single instrumental « Sultana », inspiré par Santana, atteint la 5e place des classements britanniques. Ce succès leur ouvre les portes du marché européen.


Titanic

Sea Wolf : l’album phare de Titanic

Sorti en 1971, Sea Wolf reste l’album emblématique du groupe. Porté par « Sultana », il mêle rock psychédélique, rythmiques latines et guitares incisives. L’album marque la maturité artistique de Titanic et confirme leur place parmi les pionniers du rock norvégien.

Titanic : Une discographie riche et en constante évolution

TitanicEntre 1970 et 1979, Titanic sort plusieurs albums majeurs : Titanic (1970), Sea Wolf (1971), Eagle Rock (1973). Leur style combine riffs tranchants, groove et touches progressives.

En 1975, Ballad of a Rock ‘n’ Roll Loser explore un son plus soul-rock. Return of Drakkar (1977) affiche une production dense, suivi de Eye of the Hurricane (1979), dernier album de leur première époque. Une discographie marquée par l’expérimentation.

« I See No Reason » : un titre engagé et méconnu

Paru sur Ballad of a Rock ‘n’ Roll Loser (1975), « I See No Reason » contraste avec les morceaux festifs du groupe. Porté par la voix de Roy Robinson, il critique la guerre et les abus de pouvoir. Son arrangement sobre révèle une facette introspective de Titanic.

Titanic : Une collaboration remarquée avec William Sheller

En 1975, le groupe collabore avec William Sheller, apportant une touche rock à ses compositions orchestrales. Cette rencontre illustre l’ouverture artistique du groupe et leur goût pour les croisements musicaux.

Séparations, reformations et ultime renaissance

Après une séparation à la fin des années 70, Titanic revient avec Lower the Atlantic (1991), puis Ashes and Diamonds (2006). Roy Robinson quitte la scène après un AVC en 2009, laissant Janne Løseth chanter jusqu’à la fin du groupe en 2014. Le décès de Robinson (2015) puis de Løseth (2019) clôture l’aventure.

Une influence discrète mais persistante

Bien que méconnu aujourd’hui, Titanic conserve une place importante dans l’histoire du rock européen. Leur morceau « Macumba » apparaît dans la série Sex Education (2021), preuve de leur influence durable.

Leur parcours reflète celui des groupes des années 70 : audacieux, inclassables, visionnaires.

Membres du groupe Titanic

Roy Robinson : Chant
Janne Løseth : Guitare, chant
Kenny Aas : Basse, orgue
John Lorck : Batterie
Kjell Asperud : Percussions, chant
Tor Langballe : Chant (2006–2014)
Ståle Ødegård : Basse (2006–2014)
Ronni Le Tekrø : Guitare (ponctuellement dans les années 2000)

Discographie de Titanic

Albums studio

    • 1970 – Titanic
    • 1971 – Sea Wolf
    • 1973 – Eagle Rock
    • 1975 – Ballad of a Rock ‘n’ Roll Loser
    • 1977 – Return of Drakkar
    • 1979 – Eye of the Hurricane
    • 1993 – Lower the Atlantic
    • 2008 – Ashes and Diamonds

Compilations

    • 1975 – Best of Titanic
    • 1991 – The Best of…
    • 2006 – Greatest Hits

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