Doryford est un groupe rock des Mauges en Maine-et-Loire qui fait la fête sur scène depuis plus de quinze ans.
Connus pour leur énergie contagieuse et leur autodérision, ils abordent avec humour et sincérité les galères, fêtes et coups de gueule de la vie quotidienne.
Leur nouvel album, Plus fort que le roi, sorti le 7 novembre 2025, confirme leur capacité à mêler rock puissant, textes imagés et bonne humeur, tout en explorant le quotidien des trentenaires modernes.
Un style unique mêlant humour et rock
Depuis ses débuts en 2008, Doryford a su se créer une identité sonore distincte. Leurs compositions allient des guitares rock énergiques à des rythmes festifs et des paroles en français, toujours teintées d’autodérision. Chaque morceau raconte une histoire que le public peut reconnaître, entre anecdotes personnelles et réflexions légères sur la vie adulte. Le single J’aime pas le dimanche, déjà disponible sur YouTube, illustre parfaitement cette approche : un texte drôle et sincère porté par un riff accrocheur.
Une présence scénique qui captive
Sur scène, Doryford ne se contente pas de jouer de la musique : le groupe crée une véritable expérience collective. Les concerts sont des moments de partage et de convivialité, où les spectateurs deviennent participants, chantant et dansant au rythme des morceaux. Cette proximité avec le public fait partie intégrante de leur identité et de leur succès sur la scène locale et régionale.
Nouvel album : Plus fort que le roi
Le deuxième album du groupe, Plus fort que le roi, marque une étape importante : production plus aboutie, textes assumés et riffs plus puissants. Les thèmes abordés sont ceux des trentenaires d’aujourd’hui : les joies, les frustrations et les fêtes qui rythment la vie de chacun. L’album conserve le mélange de rock et d’humour qui caractérise Doryford depuis leurs débuts tout en proposant un son plus mature et énergique.
Doryford, c’est un peu comme un « doryphore du rock » : ça gratte, ça mord et ça s’incruste dans la tête… mais on en redemande ! Ni insectes ni parasites, le groupe cultive un rock qui s’enracine dans le réel et s’épanouit en refrains mordants et vitaminés.
Membres de Doryford
Olivier Bourget : Claviers Axel Bourget : Guitare-Chant Alan Bourget : Batterie Tom Faucheux : Guitare Tommie Petit : Basse
Discographie de Doryford
2017 – Comme dans un rêve 2025 – Plus fort que le roi
Le groupe a bien voulu se prêter au petit jeu de l’auto-interview
Qui êtes-vous et comment est né Doryford ?
Doryford est un groupe de rock français festif, né en 2008 entre Angers et Nantes. Nous sommes cinq et nous composons nos morceaux en français. Aujourd’hui, nous avons à notre actif plus de 150 concerts et 17 ans d’expérience de scène !
Quelle est la genèse cet album ?
En 2017, nous avions sorti notre premier album, Comme dans un rêve, qui était un mélange de tout ce que nous avions fait jusque-là. Pendant le Covid, comme beaucoup d’artistes, nous avons eu envie de créer quelque chose de totalement inédit. Il nous aura fallu quatre ans pour le composer, et chaque morceau reflète notre évolution et notre énergie d’aujourd’hui.
Comment s'est passé la session d'enregistrement ?
Nous avons enregistré l’album au Studio Nomad Audio à Bellevigny (85) avec Fabien Guillotteau, qui avait déjà travaillé sur notre premier album. Nous avons passé une semaine sur place, suivie d’échanges et de retouches pendant environ un mois. Fabien est quelqu’un de super, franc et toujours plein de bonnes idées. Un grand merci à lui pour son travail et sa patience !
Quelle est sa différence par rapport au précédent ?
Nous avons voulu faire évoluer notre style vers quelque chose de plus rock, tout en gardant des mélodies festives et entraînantes. Le premier album était surtout festif. Sur celui-ci, certains morceaux nous ont même fait sortir complètement de notre zone de confort… mais c’est ça qui est excitant ! On a pris des risques, on a ri, on a répété… et on est super fiers du résultat.
Et maintenant, quelle est la suite ?
L’album sort le 7 novembre sur toutes les plateformes de streaming, mais aussi en CD et vinyle, disponibles sur notre boutique en ligne : www.doryford.fr. Nous avons hâte de défendre cet album sur scène, car c’est là que nous nous sentons vraiment chez nous ! En parallèle, nous préparons un nouveau show avec une équipe complète. Si vous voulez nous rejoindre ou collaborer avec nous, contactez-nous : contact.doryford@yahoo.com
Originaire de Vallon-Pont-d’Arc dans le Sud de la France, The Burning Fingers incarne depuis plus d’une décennie l’esprit incandescent du blues-rock dans ce qu’il a de plus authentique. Fondé en 2013 par le guitariste Sébastien Cauquil, le groupe a d’abord évolué en trio avant de s’épanouir en quatuor, trouvant ainsi l’équilibre parfait entre puissance rythmique et envolées électriques. Leur premier EP live, sorti en 2014, posait déjà les bases d’un style énergique et sans artifice, avant que l’album Ride (2018) ne vienne affirmer leur identité musicale sur la scène blues-rock hexagonale.
Revenge, entre poussière et fureur
Avec leur troisième album studio, Revenge, nos ardéchois franchissent un nouveau cap. Sorti en octobre 2025 (version physique) puis en novembre en numérique, cet opus autoproduit témoigne d’une maturité artistique nourrie de centaines de concerts et d’un amour viscéral pour les grands du genre — Stevie Ray Vaughan, Hendrix, Led Zeppelin, Slash, ZZ Top, Joe Bonamassa, Rival Sons ou Robert Jon & The Wreck.
Entre blues fiévreux et riffs abrasifs, Revenge explore la dualité des émotions humaines : l’amour, la perte et la colère se mêlent dans un tourbillon sonore où la poussière du désert se confond avec la chaleur du groove. Porté par une voix éraillée et sincère, le disque dégage une intensité rare, tantôt sauvage, tantôt introspective.
L’authenticité d’un blues viscéral
Là où beaucoup s’égarent dans la surproduction, The Burning Fingers préfèrent la sincérité brute du jeu live. Chaque morceau respire la liberté et la cohésion d’un groupe qui vit sa musique sur scène avant tout. À l’image de Ride, salué à l’époque par Blues Magazine comme « un album digne des grands noms du blues-rock », Revenge confirme la constance et la passion d’une formation indépendante qui ne cède rien à la facilité.
Une aventure à suivre
Porté par l’énergie de Sébastien Cauquil et ses complices, The Burning Fingers poursuit sa route entre tradition et modernité, gardant le feu sacré du blues tout en l’infusant d’un souffle rock contemporain. Revenge s’impose ainsi comme une étape charnière, une œuvre qui conjugue rage et élégance, sincérité et intensité.
Sébastien, le guitariste de The Burning Fingers a bien voulu se prêter au petit jeu de l’Auto-Interview
Comment est né cet album Revenge ?
Dans la douleur ! Je plaisante mais il y a eu des circonstances qui ont rendu sa naissance un peu difficile. Je précise que je suis le fondateur du groupe. Nous étions en trio depuis 2014 : après un EP (Live at Kazkabar), un premier album studio en 2018 (Ride), c’est en 2019 que Phil, notre batteur-chanteur a décidé de prendre sa retraite musicale. Par chance, dès 2020, nous sommes rapidement repartis avec un nouveau batteur, Christophe (qui était un ami) et un nouveau chanteur, Laurent (une « perle » découverte par pur hasard sur une page artiste d’un site d’annonces musicales).
Mais, à peine avais-je commencé en 2022 à envisager un nouvel album que mon bassiste « historique », Alain, me faisait part de sa décision d’arrêter le groupe après dix ans de bons et loyaux services afin de se consacrer à sa passion première : le jazz. Il y avait déjà des titres bien avancés (Wake up, Evil Woman, Locked up, Revenge, I go home) et ce fut un coup dur, même si Alain n’avait aucun doute sur le fait qu’on lui trouverait un remplaçant. Nous avons donc dû organiser des auditions pour enfin trouver notre nouveau bassiste qui, fait du hasard, s’appelle aussi Alain !
Vous l’aurez compris ces changements de line-up ont été un frein pour la composition mais aussi un nouveau souffle car plusieurs titres ont été composés avec la nouvelle équipe. Donc ces mésaventures se sont in fine métamorphosées en aubaines car le groupe a enfin retrouvé de la stabilité et a pu mener à bien ce projet d’album.
Qu’est-ce qui t’a inspiré l’univers de Revenge ?
J’écris en anglais et compose depuis le début de l’aventure mais la nouvelle équipe m’a prêté main forte pour ce nouvel opus.
Plusieurs choses m’inspirent : mes lectures, les films (je suis passionné de littérature et de cinéma), l’actualité, le quotidien et la musique bien sûr.
Pour donner quelques pistes, Evil woman est l’un des premiers titres à être né et il aborde avec modernité la rencontre du bluesman et du diable à un carrefour, une nuit de pleine lune. En effet, le diable ici est une femme et le musicien, en vendant son âme, va sombrer dans une folie sans nom, ce qui engendre un riff assez lourd et syncopé à la fin du titre. I go home est lié à un thème qui m’est cher car intrinsèquement lié au blues : le chant de lamentation de l’esclave. Ce n’est pas exactement le même univers mais le film O’Brother et ses scènes où les prisonniers chantent à l’unisson en brisant des roches en rythme (work songs) a sûrement été un déclencheur. L’histoire de l’esclave Fred Bailey a aussi participé de cette composition.
Pour rester dans la veine cinématographique, l’univers des westerns a fortement irrigué la composition du titre Revenge. Je suis un grand fan du style et notamment des films de Sergio Leone magnifiquement portés par le grand Clint Eastwood. Enfin, des thèmes plus quotidiens peuvent inspirer nos chansons : Laurent a écrit les paroles de Do it that way où un mari décide de reprendre en main son couple et il m’a prêté main forte sur Locked up qui évoque le confinement et la pandémie ! Il a écrit également les paroles de Wake up, un protest song, et moi j’ai composé la musique.
Comment définir le son du groupe sur cet album ?
Nous avons voulu une touche plus moderne que le précédent (Ride) avec une meilleure production, tout en préservant la dynamique, le grain analogique de notre son.
Nos influences sont autant vintages (Led Zeppelin, ZZ Top, Hendrix, Deep Purple, Johnny Winter, Stevie Ray Vaughan, Jeff Healey, etc.) que contemporaines (Joe Bonamassa, Rival Sons, Slash, Kenny Wayne Shepherd, Robert Jon and the Wreck…).
Pour ma part, j’ai enregistré à l’ancienne avec un micro devant mon ampli à lampes et des pédales analogiques entre celui-ci et ma guitare. Nous avons donc enregistré en Ardèche chez notre ami Jean-Yves, dans les Studios des Après Saint-Germain, puis les titres ont été mixés à Toulon par Olivier Cancellieri et enfin ils ont été masterisés par François de Sonics Mastering (Ibrahim Maalouf, Ben l’oncle Soul, Charlie Winston, Massilia…).
Que représente Revenge pour ton groupe indépendant ?
Bonne question ! En effet, nous sommes un groupe de passionnés qui naviguons en dehors des labels et des sociétés de production. Donc notre groupe est réellement compris dans ce concept de musique indépendante et ce n’est pas facile pour faire exister notre musique en dehors du live.
Je me suis donc personnellement impliqué dans la composition, l’enregistrement, le mixage, le mastering, l’artwork de la pochette et même actuellement la promo !
De fait, j’ai un peu l’impression d’être un artisan qui gère le processus de A à Z, depuis la matière brute jusqu’au résultat final afin de garder une direction artistique cohérente. Même si je suis bien accompagné par Laurent, Christophe et Alain, il faut toujours donner un cap pour éviter que cela parte dans tous les sens.
Cela dit, pour cet album nous avons décidé de nous entourer de professionnels pour mettre en valeur notre musique, c’est la raison pour laquelle nous avons fait appel à Olivier pour le mix et François pour le mastering.
Ce fut très enrichissant de travailler avec eux car ils ont été à l’écoute et en même temps, ils ont su proposer certaines pistes intéressantes. Nous sommes autoproduits, donc c’est exigeant, chronophage mais c’est aussi une vraie liberté. Et nous espérons que cela plaira à nos auditeurs. En tout cas nous y avons mis de la sincérité et du cœur.
Quel morceau résume bien l’esprit de l’album ?
C’est une question difficile car, d’un auditeur à l’autre, cela peut dépendre et le public se fera son propre avis. Mais pour moi, le titre éponyme Revenge est le cœur battant de l’album, là où tout converge. C’est une histoire de perte, de vengeance mais aussi de survie. Derrière le riff de guitare et la tension du morceau, il y a ce besoin de se relever, de faire face à ce qui nous a détruit.
On pourrait presque voir dans cet album un concept-album qui résume l’histoire tourmentée du cowboy de Revenge : le réveil après l’outrage (Wake up), le triste chemin pour se remettre en état (Sad road), la soif de vengeance (Revenge), l’enfermement (Locked up), la poursuite et l’élimination des hors-la-loi qui ont tué sa femme (Let’s rock), la vaine rencontre d’autres femmes (I got a girl, Evil woman, Do it that way), car il ne pourra jamais n’en aimer qu’une seule (Day by day) et la rédemption (Jackhammer).
En tout cas, l’important c’est que ceux qui écoutent notre album y trouvent quelque chose qui leur parle : si c’est le cas, notre pari sera gagné…
En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies tiers destinés à vous proposer des vidéos, des boutons de partage, des remontées de contenus de plateformes sociales.