Titanic : pionniers norvégiens du rock aux succès européens

Des débuts à Oslo vers la scène internationale

Fondé en 1969 à Oslo, Titanic est l’un des premiers groupes norvégiens à percer hors de ses frontières. Le groupe, porté par le guitariste Janne Løseth, s’oriente rapidement vers un rock énergique aux influences psychédéliques, avec une formation solide : Roy Robinson (chant), Kenny Aas (basse/orgue), John Lorck (batterie) et Kjell Asperud (percussions).

En 1971, leur single instrumental « Sultana », inspiré par Santana, atteint la 5e place des classements britanniques. Ce succès leur ouvre les portes du marché européen.


Titanic

Sea Wolf : l’album phare de Titanic

Sorti en 1971, Sea Wolf reste l’album emblématique du groupe. Porté par « Sultana », il mêle rock psychédélique, rythmiques latines et guitares incisives. L’album marque la maturité artistique de Titanic et confirme leur place parmi les pionniers du rock norvégien.

Titanic : Une discographie riche et en constante évolution

TitanicEntre 1970 et 1979, Titanic sort plusieurs albums majeurs : Titanic (1970), Sea Wolf (1971), Eagle Rock (1973). Leur style combine riffs tranchants, groove et touches progressives.

En 1975, Ballad of a Rock ‘n’ Roll Loser explore un son plus soul-rock. Return of Drakkar (1977) affiche une production dense, suivi de Eye of the Hurricane (1979), dernier album de leur première époque. Une discographie marquée par l’expérimentation.

« I See No Reason » : un titre engagé et méconnu

Paru sur Ballad of a Rock ‘n’ Roll Loser (1975), « I See No Reason » contraste avec les morceaux festifs du groupe. Porté par la voix de Roy Robinson, il critique la guerre et les abus de pouvoir. Son arrangement sobre révèle une facette introspective de Titanic.

Titanic : Une collaboration remarquée avec William Sheller

En 1975, le groupe collabore avec William Sheller, apportant une touche rock à ses compositions orchestrales. Cette rencontre illustre l’ouverture artistique du groupe et leur goût pour les croisements musicaux.

Séparations, reformations et ultime renaissance

Après une séparation à la fin des années 70, Titanic revient avec Lower the Atlantic (1991), puis Ashes and Diamonds (2006). Roy Robinson quitte la scène après un AVC en 2009, laissant Janne Løseth chanter jusqu’à la fin du groupe en 2014. Le décès de Robinson (2015) puis de Løseth (2019) clôture l’aventure.

Une influence discrète mais persistante

Bien que méconnu aujourd’hui, Titanic conserve une place importante dans l’histoire du rock européen. Leur morceau « Macumba » apparaît dans la série Sex Education (2021), preuve de leur influence durable.

Leur parcours reflète celui des groupes des années 70 : audacieux, inclassables, visionnaires.

Membres du groupe Titanic

Roy Robinson : Chant
Janne Løseth : Guitare, chant
Kenny Aas : Basse, orgue
John Lorck : Batterie
Kjell Asperud : Percussions, chant
Tor Langballe : Chant (2006–2014)
Ståle Ødegård : Basse (2006–2014)
Ronni Le Tekrø : Guitare (ponctuellement dans les années 2000)

Discographie de Titanic

Albums studio

    • 1970 – Titanic
    • 1971 – Sea Wolf
    • 1973 – Eagle Rock
    • 1975 – Ballad of a Rock ‘n’ Roll Loser
    • 1977 – Return of Drakkar
    • 1979 – Eye of the Hurricane
    • 1993 – Lower the Atlantic
    • 2008 – Ashes and Diamonds

Compilations

    • 1975 – Best of Titanic
    • 1991 – The Best of…
    • 2006 – Greatest Hits

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Laura Zoog de retour avec « D.N.R »

Il y a des chansons qui mettent des mots sur ce qu’on n’ose pas dire. “DNR”, le nouveau single de Laura Zoog, est de celles-là. Dans ce troisième titre poignant, la chanteuse new-yorkaise transforme le chaos émotionnel en un hymne libérateur.

Laura Zoog

“DNR” — pour Do Not Resuscitate — c’est le cri du cœur de celles qui, même si elles ont aimé fort, décident de ne pas revenir en arrière. C’est une chanson pour toutes celles qui ont déjà voulu croire qu’un amour presque réussi valait la peine de souffrir. Et qui, pourtant, ont choisi de se sauver elles-mêmes.

Avec des influences allant de Holly Humberstone à Renee Rapp, en passant par l’énergie pop d’Ariana Grande, Laura mêle une vulnérabilité sincère à une production électrisante. Le résultat ? Un morceau qui donne envie de danser, de pleurer, et surtout, de guérir.

« Tu peux avoir mal, tu peux regretter, mais tu n’as pas besoin de raviver quelque chose qui t’a déjà brûlée », semble nous dire Laura dans chaque note ».

“DNR” est plus qu’une chanson : c’est une lettre d’amour à soi-même, un rappel qu’on peut avancer, même quand le cœur freine. Pour toutes celles qui traversent la tempête d’un “presque”, Laura Zoog offre une lumière au bout du tunnel.

Qui est Laura Zoog?

Originaire de New York, Laura Zoog est une chanteuse, autrice-compositrice et actrice dont la musique puise dans l’émotion brute, les souvenirs flous et les vérités qu’on a du mal à dire à voix haute. Elle commence sa carrière professionnelle à 21 ans et ne tarde pas à se faire remarquer : elle tourne aux États-Unis et à l’international, notamment en tant que chanteuse principale à bord des croisières Seabourn et Norwegian.

Avec une voix puissante, un sens affûté du storytelling et un style à la croisée de la pop et du rock alternatif, Laura Zoog s’impose comme une artiste à suivre de près. Ses chansons parlent d’amour, de perte, de renaissance — et surtout, de ce moment crucial où l’on choisit enfin de s’écouter.

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