2004 : Dominique A > Tout sera comme avant


2004 : Dominique A > Tout sera comme avantAprès avoir écouté « l’Imprudence » de Bashung, rien ne sera plus comme avant pour « Dominique A » qui signe avec Tout sera comme avant un album enregistré avec la même équipe que son maître du moment, fidèle à son esprit. Faites monter…

L’orchestre symphonique de Bulgarie ajoute une charge émotionnelle intense à toute les compositions de cet album qui regorge d’explorations sonores, résultat d’un travail studio soigné.

Le premier titre « tout sera comme avant » est facilement accessible pour le néophyte, ainsi que le touchant « Elle parle à des gens qui ne sont pas là ». Le déterminé « Pendant que les enfants jouent » et son capharnaüm d’instruments jouets précède l’hypnotique « Dans les hommes ».

Puis le magnifiquement travaillé « Bowling » ouvre la ballade éplorée de « Mira » avant d’aborder la mémoire du futur sur « Revenir au monde », suivi par « Le fils d’un enfant » qui fait place à l’électro « Ou sont les lions ».

Arrivent trois morceaux magnifiques, le contemporain « L’inuktitut » (que j’aurais aimé vous choisir ce jour), l’éclectique électrique « Départ des ombres » et l’apaisant « Dobranoc ».

Puis sa voix se double sur les « clefs », avant de s’ouvrir au désuet « La retraite à Miami », séduisante chanson rétro qui nous emporte vers le souffle mélancolique des « éloliennes » pour finir en apothéose.

Sur ses compositions profondes ciselées d’une main de maître, Dominique A nous chante d’une voix sereine des textes engagés. Cet album complexe se joue sur des tonalités multiples avec un nombre d’instruments inhabituels pour cet artiste, une rupture dans la carrière de ce musicien.

La version de « Tout sera comme avant » que je vous ai choisi ce jour est un live électrisé bien différent de l’album.

Paroles de « Tout sera comme avant », issu de l’album du même nom de Dominique A.

Tout sera comme avant
Sous les manteaux d’été
Comme avant d’exister
Comme avant
Dans la cour encombrée
Les filles assises en rang
Des cavaliers

Tout sera comme avant
Quand vous me reverrez
Les neiges auront fondus
Sur la terre engorgées
Dans le soir trébuchant
Je vous raconterai
Tout sera comme avant
Je vous le promets
Enfin revenu des avalanches
Du feu juché sur les branches
Du long chemin noir sorti
Chacun tirant à soi un enfant

Avec l’air d’avoir en lui
Absorbé toute l’aiguille
Et puis le temps se ment

Tout sera comme avant
Tout sera comme avant

Tout sera comme avant
Quand vous vous souviendrez
Les abords de l’école
Où nous étions jetés
Et le soir trébuchant
Dans la cour encombrée
Sous le verre éméché
Les jambes qui se décollent
Tout sera comme avant
De s’élever
Le ciel a fait son temps
Bien assez
Sous les lambeaux d’été
Je vous en dirai tant
Je vous promets

Tout sera comme avant
Tout sera comme avant
Tout sera comme avant
Tout sera comme avant

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2002 : Rinôçérôse > Music Kills Me

2002.5 : Rinôçérôse > Music Kills MeAttention découverte avec « Rinocerose », mariage du rock et de l’électro qui vous donne la furieuse envie de danser et de jouer un concours d’air guitar, avant que la « Music Kills Me », ou pas si vous gagnez. Ecoutez moi ce son !

Quand deux psychologues (Jean-Philippe Freu et Patrice Carrié) de la french touch mixent instruments et rythmes électroniques, ça donne une musique difficile à classer dans un genre en particulier, puisque selon le morceau ou l’album, l’étiquette qu’on aimerait leur coller change sans arrêt, mis à part « Rinôçérôse ».

Avec sa rock attitude su scène, trois guitares et une basse, cette formation de Montpelier assure des sets live percutants, pour une house sur fond de guitares psyché noise et d’expérimentations dub enrichis de projections vidéos décalées et donc réjouissantes pour les amateurs de dance-floor.

Avec cet album, Music Kills Me, les rythmes électroniques sont sur-vitaminés à la sauce guitare rock et parfois couplée à des djembés ou même de la flûte.

Le premier morceau « Le rock summer » comme il ne le désigne pas est plutôt disco électro, puis arrive le titre que je vous livre ici « Music Kills me », merveilleux mariage entre rock et électro qui vous donne une furieuse envie de bouger.

Avec « It’s time to go now », on est dans la mouvance de St Germain que nous avons écouté dernièrement en 2001 avec l’album Tourist.

Surprise, Lost Love nous emmène dans une ballade chanté du type Soul.

Les « Dead Flowers » ont pris trop d’engrais de djembés sur de bons riff de guitare. La « Résurrection d’une idole pop » à le charme kitsch des années 70, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Quand arrive « Le docteur suicide », nous sommes en terre deep house pour dance floor.

Avec « No, We Are Not Experienced », on commence doucement pour atteindre un pic psychédélique.

Pour « Brian Jones : Last Picture », aucun rapport avec les Rolling Stones, on est plutôt dans St Germain à nouveau.

On passe à « Obsèque d’un guitar héro », qui bien évidemment fait la part belle au wah wah d’une guitare distordue.

Pour terminer, deux morceaux plus soft avec l’aérien « Dead Can Dance » et la ballade « Highway To Heaven ».

Bref, Music Kills Me est une fusion entre rythmes lents avec beaucoup d’instruments acoustiques et un son rock, robuste et au tempo rapide. Un bien bel album avec tous les clichés de la musique pop et house française rassemblés dans un seul et même paquet. On reviendra les écouter en 2006 avec un disque encore meilleur parce que encore plus rock, Schizophenia…ça va expédier sévère.

J’vous laisse au concours d’air guitar, qui va gagner ?

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