2002 : Rinôçérôse > Music Kills Me

2002.5 : Rinôçérôse > Music Kills MeAttention découverte avec « Rinocerose », mariage du rock et de l’électro qui vous donne la furieuse envie de danser et de jouer un concours d’air guitar, avant que la « Music Kills Me », ou pas si vous gagnez. Ecoutez moi ce son !

Quand deux psychologues (Jean-Philippe Freu et Patrice Carrié) de la french touch mixent instruments et rythmes électroniques, ça donne une musique difficile à classer dans un genre en particulier, puisque selon le morceau ou l’album, l’étiquette qu’on aimerait leur coller change sans arrêt, mis à part « Rinôçérôse ».

Avec sa rock attitude su scène, trois guitares et une basse, cette formation de Montpelier assure des sets live percutants, pour une house sur fond de guitares psyché noise et d’expérimentations dub enrichis de projections vidéos décalées et donc réjouissantes pour les amateurs de dance-floor.

Avec cet album, Music Kills Me, les rythmes électroniques sont sur-vitaminés à la sauce guitare rock et parfois couplée à des djembés ou même de la flûte.

Le premier morceau « Le rock summer » comme il ne le désigne pas est plutôt disco électro, puis arrive le titre que je vous livre ici « Music Kills me », merveilleux mariage entre rock et électro qui vous donne une furieuse envie de bouger.

Avec « It’s time to go now », on est dans la mouvance de St Germain que nous avons écouté dernièrement en 2001 avec l’album Tourist.

Surprise, Lost Love nous emmène dans une ballade chanté du type Soul.

Les « Dead Flowers » ont pris trop d’engrais de djembés sur de bons riff de guitare. La « Résurrection d’une idole pop » à le charme kitsch des années 70, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Quand arrive « Le docteur suicide », nous sommes en terre deep house pour dance floor.

Avec « No, We Are Not Experienced », on commence doucement pour atteindre un pic psychédélique.

Pour « Brian Jones : Last Picture », aucun rapport avec les Rolling Stones, on est plutôt dans St Germain à nouveau.

On passe à « Obsèque d’un guitar héro », qui bien évidemment fait la part belle au wah wah d’une guitare distordue.

Pour terminer, deux morceaux plus soft avec l’aérien « Dead Can Dance » et la ballade « Highway To Heaven ».

Bref, Music Kills Me est une fusion entre rythmes lents avec beaucoup d’instruments acoustiques et un son rock, robuste et au tempo rapide. Un bien bel album avec tous les clichés de la musique pop et house française rassemblés dans un seul et même paquet. On reviendra les écouter en 2006 avec un disque encore meilleur parce que encore plus rock, Schizophenia…ça va expédier sévère.

J’vous laisse au concours d’air guitar, qui va gagner ?

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