1998 : Manu Chao > Bongo Bong


1998 : Manu Chao > Bongo Bong extrait de l'album Clandestino« Clandestino » devait être le testament musical de « Manu Chao », mais le succès inattendu de cet album avec des titres comme « Bongo Bong » ont permis à Manu de renaître.

On ne dira donc pas Chao à Manu, Arriba, abajo, al centro y pa dentro !

Après l’expérience de la Mano Negra, Manu Chao cheminera pendant près de huit ans en Amérique latine. De cette virée, naitra l’album Clandestino qui devait clôturer sa carrière musicale sur une base techno (ce qui aurait été certainement le cas du coup). Mais un bug informatique supprime tous les rythmes technos de la maquette (dieu existe-t-il ?), pour nous livrer une musique plus libérée, plus captivante, plus séduisante.

Lors de sa sortie, Clandestino est pour Manu juste une démo, une envie, un souhait. Mais à sa grande surprise, le disque est un succès (3 millions d’albums vendus dont 2 à l’étranger) et devient une des références majeures de la musique latine des années 2000, symbole de la fusion métissée.

Dans un style carnet de route, l’album mélange tour à tour, reggae, rock, musique latine traditionnelle, rumbas, rythmes brésiliens pour nous offrir un patchwork d’Amérique Latine, en français, en espagnol, en arabe et en anglais avec cette version reggae inédite de Bongo Bong aux studios d’Abbey Road, que je trouve bien évidemment magnifique.

Paroles de Bongo Bong tiré de l’album Clandestino de Manu Chao

Mama was queen of the mambo
Papa was king of the Congo
Deep down in the jungle
I started bangin’ my first bongo
Every monkeyed like to be
In my place instead of me
‘Cause I’m the king of bongo, baby
I’m the king of bongo bong
I went to the big town
Where there is a lot of sound
From the jungle to the city
Looking for a bigger crown
So I play my boogie
For the people of big city
But they don’t go crazy
When I’m bangin’ in my boogie
I’m the « king of the bongo, king of the bongo bong »
Hear me when I come
King of the bongo, king of the bongo bong
They say that I’m a clown
Making too much dirty sound
They say there is no place for little monkey in this town
Nobody’d like to be in my place instead of me
Cause nobody go crazy when I’m bangin’ on my boogie
I’m the king of the bongo, king of the bongo bong
Hear me when I come
« King of the bongo, king of the bongo bong »
Bangin’ on my bongo all that swing belongs to me
I’m so happy there’s nobody in my place instead of me
I’m a king without a crown hanging loose in a big town
But I’m the king of bongo baby I’m the king of bongo bong
King of the bongo, king of the bongo bong

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1997 : Dolly > Quand l’herbe nous dévore


1997 : Dolly - Quand l'herbe nous dévore - MazikDu grunge à la française, ce n’est pas tous les jours. Avec « Dolly » et son premier album éponyme « Dolly » on monte au Nirvana « Quand l’herbe nous dévore ».

Influencé par PJ Harvey et autres…, ce groupe de Nantes emballe la critique d’alors avec notamment deux singles, « Je n’veux pas rester sage » et « Partir seule ».

Qui dit grunge, dit guitares saturées, riffs un peu énervés, giclées de guitare bien sanglantes sur fond de bonne rythmique basse/batterie.

Particularité ambivalente de ce groupe, la voix pop de la chanteuse sur des paroles parfois sombres. Cela nous donne un disque de faux grunge, avec une bonne production, des bons musiciens, mais avec une chanteuse qui ne semble pas être toujours à sa place…

Quoi qu’il en soit, cela reste un bon album de rock alternatif grungy de la fin des années 90. A découvrir.

Paroles de « Quand l’herbe nous dévore » tiré de l’album « Dolly »

L’amertume mutile nos efforts
Mielleusement de prime abord, alors
Tout en haut des cimes
Nos vices se décimeraient encore
Nous dessinent quand l’herbe nous dévore
De sommiers lâches en lattes rances
D’étreinte vives en ultime indifférence
Lassitude au charme indélicat
Plaisirs monocordes et des joies monotones
Nul doute ne prime
Quand les envies suppriment les remords
Nous désirent quand l’herbe nous dévorent
De sommiers lâches en lattes rances
D’étreintes vives en ultime indifférence
D’artifices arrogants en soldats playmobil
D’acides attouchements en gestes si malhabiles
Draps secs et perverses ont goûté mon sang
Sans autres sentiments
Songes et parole de bois
Ne trouvent aucun éclat
Que de promesses salies

Membres de Dolly

Emmanuelle Monet (Manu) – chant, guitare
Nicolas Bonnière (Nikko) – guitare
Michaël Chamberlin (Mika) – basse
Thierry Lacroix – batterie

Discographie de Dolly

1997 : Dolly
1999 : Un jour de rêves
1999 : Sunday afternoon
2002 : Plein air
2004 : Tous des stars
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