Ralph Gibson, le grand photographe dévoile son talent musical avec Vu, Imprevu

Ralph Gibson - Vu, Imprevu @ Whitney

Ralph Gibson, le grand photographe américain sort l’album de guitare Vu, Imprevu pour accompagner 15 de ses photos majeures sélectionnées par sa Galerie Bigaignon.

Quand la photographie devient musique

Le 31 octobre 2025, Ralph Gibson nous invite à une expérience rare : celle d’un photographe qui fait écouter ses images. Vu, Imprévu n’est pas un simple projet d’édition — c’est un diptyque, un dialogue entre un livre et un album, entre l’œil et l’oreille, entre le visible et l’imaginaire.

 

Ralph Gibson : L’évidence d’un double langage

Depuis plus de cinquante ans, Ralph Gibson construit une œuvre photographique qui a marqué l’histoire de l’image en noir et blanc : des formes pures, des lignes tendues, des corps suggérés plutôt que montrés. Mais derrière l’objectif, il y a toujours eu une guitare.

Musicien discret, Gibson a longtemps joué pour lui-même. Jusqu’à ce que l’idée s’impose : et si la musique pouvait révéler ce que les images taisent ?

De cette intuition est né Vu, Imprévu : quinze photographies, chacune associée à une composition originale. Quinze correspondances secrètes entre la lumière et le son.

Plus d’infos sur le site de la Galerie Thierry Bigaignon.

Ralph Gibson - Vu, Imprevu

Enregistrement à New York, entre ombres et résonances

Les morceaux ont été enregistrés à New York, dans le studio de Ralph Gibson, avec la complicité du producteur et ingénieur du son Chuck Zwicky (connu pour son travail avec Prince, The Replacements ou Jeff Buckley).

Chuck Zwicky y capte une matière sonore à la fois dépouillée et vibrante : la guitare de Ralph Gibson, parfois électrique, parfois acoustique, tisse un fil mélodique fragile, ponctué de silences et de respirations. Chaque titre est une photographie en soi, développée non pas dans une chambre noire, mais dans le creux d’une onde sonore.

L’album, publié par Melmax Music, prolonge cette tension entre précision et mystère : un espace minimaliste où chaque note semble tailler la lumière.

Découvrez les photos de Ralph Gibson sur son Instagram

Voici en extrait le titre Altar Boy :

Abyr, chanteuse de la liberté et du courage à découvrir en musique

Abyr sort son premier album le 07 novembre, un disque pour une bonne part autobiographique qui parle de l’exil de sa famille, du déracinement. On peut découvrir en nouvel extrait le titre « Je cherche l’enfance« , très touchant, avant d’aller la voir en concert le 15/11/2025 au Pic à Ivry et en tournée. Les dates ici.

ABYR - JE CHERCHE L'ENFANCE
ABYR – JE CHERCHE L’ENFANCE

Abyr est une chanteuse et autrice franco-libanaise dont la voix semble faite pour traverser les frontières. Née au Liban et arrivée très jeune en France, elle porte en elle deux cultures qui se répondent et s’enrichissent mutuellement : la profondeur poétique de la chanson française et la sensualité des sonorités orientales. Sa musique est à la fois intime et universelle, empreinte d’exil, de mémoire et d’espoir.

Cette double appartenance, elle la transforme en force créatrice. À travers ses textes, Abyr explore ce que signifie « appartenir » : à une langue, à une terre, à un souvenir. Son écriture délicate mêle la nostalgie de l’enfance à la lucidité du présent, dessinant une œuvre profondément humaine.

Abyr : Un univers poétique et sensible

La voix d’Abyr est d’une clarté rare : douce, enveloppante, mais toujours habitée par une intensité émotionnelle. Elle ne cherche pas à impressionner, mais à émouvoir. Derrière chaque mot, on devine une sincérité absolue — celle d’une femme qui chante autant pour comprendre que pour partager.

Son univers musical se tisse autour de la guitare et des instruments acoustiques, auxquels se mêlent des accents orientaux subtils. Cette alliance crée un pont sonore entre la Méditerranée et la chanson d’auteur, entre tradition et modernité. Abyr ne copie rien : elle invente une manière de dire le monde, à sa mesure.

La femme au bouclier : un manifeste poétique

En 2022, Abyr se fait remarquer avec son premier EP La femme au bouclier. Ce disque pose les fondations de son style et de ses thèmes : la force des femmes, la mémoire, la résilience.

Le titre éponyme, véritable cri du cœur, dresse le portrait d’une femme debout, lucide mais invincible : celle qui avance malgré les tempêtes, protégée non pas par une arme, mais par un bouclier fait de mots et de musique.

Dans les autres morceaux de l’EP, Abyr révèle une sensibilité à fleur de peau : l’amour, le déracinement, les racines oubliées, l’importance de la transmission. Sa plume poétique transforme les blessures en beauté.

Un premier album attendu

Trois ans plus tard, Abyr s’apprête à franchir une nouvelle étape avec la sortie de son premier album, prévue pour l’automne 2025. Porté par le titre « Je cherche l’enfance », ce projet marque une évolution vers une écriture plus introspective, presque cinématographique.

L’artiste y évoque le temps, la perte, la quête d’un soi ancien — celui de l’enfance, fragile et lumineux, qu’elle tente de retrouver à travers le chant. La musique est composée par le musicien Sebka et Antoine Rault aux arrangements.

à suivre sur le lien digital

Abyr, premier album
Abyr, premier album