Anyone’s Daughter, un bijou méconnu du rock progressif allemand

Anyone’s Daughter est un groupe de rock progressif allemand qui s’est formé à la fin des années 1970. Le groupe a connu plusieurs changements de membres au fil des ans, mais il est toujours resté fidèle à son style musical unique, qui est caractérisé par des influences de rock progressif classique, de jazz et de musique électronique.

Anyone's Daughter

Anyone’s Daughter en bref

Le nom du groupe, « Anyone’s Daughter », a été inspiré par une chanson de Deep Purple appelée « Child in Time ». Le chanteur Ian Gillan y chante : « If you’re anybody’s daughter, don’t come to me for a ride. » (Si tu es la fille de n’importe qui, ne viens pas me voir pour une balade à moto.)

Le premier album du groupe, intitulé « Adonis« , est sorti en 1979 et a immédiatement attiré l’attention des fans de rock progressif.

L’album est considéré comme l’un des meilleurs exemples de rock progressif allemand de cette époque, avec ses compositions ambitieuses et ses arrangements complexes.

Le groupe a été invité à se produire en 1981 au Festival de jazz de Montreux, en Suisse. Leur performance a été si bien accueillie que le groupe a été invité à revenir l’année suivante pour un concert en tête d’affiche.

Anyone’s Daughter a continué à sortir des albums régulièrement tout au long des années 1980 et 1990, avec des succès tels que « Piktors Verwandlungen » en 1981 et « Last Tracks » en 1986. Le groupe a également participé à plusieurs festivals de rock progressif en Europe, où il a gagné une base de fans fidèles.

Au début des années 2000, le groupe a souhaité faire une pause mais il est revenu en 2001 avec un nouvel album, « Danger World« . Bien que l’album ait été bien accueilli par les fans et les critiques, il n’a pas connu le même succès commercial que les albums précédents.

Anyone’s Daughter est un groupe qui a toujours été apprécié pour son talent musical et sa capacité à créer des compositions originales et complexes. Le groupe a influencé de nombreux autres artistes de rock progressif et continue d’inspirer les musiciens d’aujourd’hui.

Malgré cela, le groupe reste relativement méconnu en dehors des cercles de fans de rock progressif. Néanmoins, si vous êtes fan de rock progressif ou que vous cherchez à découvrir de nouveaux groupes, vous ne pouvez pas vous tromper en écoutant Anyone’s Daughter.

Les membres de Anyone’s Daughter ont été impliqués dans diverses collaborations au fil des ans. En voici quelques exemples :

Le claviériste Matthias Ulmer a travaillé avec le groupe de rock progressif allemand Eloy sur leur album « Ra » en 1988. Il a également joué du clavier pour le groupe de rock allemand Jane.

Le bassiste Uwe Karpa a joué de la guitare sur l’album « Planets » de Klaus Schulze en 1996. Il a également travaillé avec le guitariste de jazz allemand Joachim Kühn.

Le chanteur Kono Konopik a travaillé comme ingénieur du son pour Tangerine Dream, Klaus Schulze, et le groupe de rock allemand Grobschnitt.

Le guitariste et fondateur du groupe, Harald Bareth, a travaillé avec le groupe de rock allemand Nektar sur leur album « Man in the Moon » en 1980.

Ces collaborations montrent à quel point les membres d’Anyone’s Daughter étaient respectés dans le monde de la musique progressive allemande et internationale.

Anyone's Daughter - Living the Futur

Le dernier album en date d’Anyone’s Daughter, « Living the Future« , est sorti en 2018, plus de 30 ans après leur précédent album studio. L’album a été accueilli très favorablement par la critique et les fans de longue date.

« Living the Future » est un album concept qui explore le thème de la technologie et de son impact sur la vie moderne. Les chansons traitent de sujets tels que les réseaux sociaux, les drones, la surveillance et la robotique, avec une approche souvent critique.

Sur le plan musical, l’album est fidèle aux racines de Anyone’s Daughter, avec des compositions progressives complexes et des arrangements soignés. La voix de Kono Konopik,  à la qualité unique et expressive, est toujours aussi impressionnante.

« Living the Future » est un album ambitieux et bien exécuté qui montre que le groupe a conservé sa pertinence et son talent après toutes ces années. C’est un must pour tous les fans de rock progressif et pour ceux qui s’intéressent aux questions technologiques et sociétales actuelles.

Nous vous invitons par conséquent à découvrir ou redécouvrir ce joyau du rock d’outre-Rhin.

Membres fondateurs

Uwe Karpa : Guitare
Sascha Pavlovic : Batterie
Matthias Ulmer : Clavier, chant

Formation actuelle
John Vooijs : Chant
Uwe Metzler : Guitare
Peter Kumpf : Batterie
Matthias Ulmer :
Clavier, chant

Anciens membres
Harald Bareth : Chant, basse
Hans Derer : Batterie
Kono Konopik : Batterie
Peter Schmidt : Batterie
Andi Kemmer : Basse
Goetz Steeger : batterie, chant
Uwe Karpa : Guitare
André Carswell : Chant
Raoul Walton : Basse

Discographie

1972-1979 – Played live (actuellement non publié : Beyond the Limits of Eternity, La Dance, Red Rose Jamaica)
1979 – Adonis
1980 – Anyone’s Daughter
1981 – Piktors Verwandlungen
1982 – In Blau
1983 – Neue Sterne
1984 – Live
1986 – Last Tracks
2001 – Danger World
2001 – Requested Document Live 1980 – 1983
2003 – Requested Document Live 1980 – 1983 Vol. 2
2004 – Wrong
2006 – Trio Tour
2018 – Living the future

Site officiel

Facebook

Everything But The Girl, le retour du duo après une longue pause

Le groupe Everything But The Girl, pionnier de la scène trip-hop et jazz-pop britannique, a annoncé la sortie de son premier album studio en plus de 24 ans, intitulé « Fuse ». Le premier single, « Nothing Left to Lose », est accompagné d’une vidéo réalisée par Charlie Di Placido. Ben Watt et Tracey Thorn ont produit l’album au printemps et à l’été 2021. Cet opus représente une version moderne de la soul électronique qui a fait la renommée du groupe dans les années 90, avec la voix unique de Thorn et la maîtrise sonore de Watt. Le duo qui a redéfini la pop britannique des années 80 et 90, qui partage une histoire d’amour et de musique, a enregistré l’album en secret dans leur studio, co-écrivant instinctivement des chansons qui alternent entre espoir et désespoir. « Fuse » sortira le 21 avril 2023.

Everything but the Girl EBTG

Everything But The Girl en bref

Le nom « Everything But The Girl » a été inspiré par un magasin de meubles à Hull, en Angleterre, appelé « Turner’s Furniture, Everything But The Girl« . Le chanteur Ben Watt, a vu le nom du magasin sur un camion et a pensé que ce serait un bon nom de groupe qui s’est formé en 1982, après que Ben Watt ait rencontré la chanteuse, Tracey Thorn, à l’Université de Hull. Ils ont commencé à jouer de la musique ensemble et ont enregistré leur premier single, « Night And Day », en 1982.

Le duo a connu un immense succès dans les années 80 et 90 grâce à leur mélange unique de pop, de jazz, de soul et de musique électronique. Après une pause de plus de deux décennies, le groupe est de retour ce mois-ci avec un nouvel album studio intitule « Fuse« .

Le premier single de l’album, « Nothing Left To Lose », est une introduction prometteuse à ce que l’on peut attendre de leur nouvel opus. La voix douce et riche de Tracey Thorn s’harmonise parfaitement avec les rythmes électroniques et les sous-basses qui ont fait la renommée du groupe. Les paroles de l’album, oscillant entre espoir et désespoir, reflètent les moments difficiles que nous avons tous traversés au cours des dernières années.

Le couple a enregistré l’album en secret, chez eux et dans un petit studio près de Bath. Leur approche de l’enregistrement était ouverte et spontanée, et leur nouvel album est une version moderne de la soul électronique lustrée dont le groupe a été pionnier au milieu des années 90.

Everything But The Girl a connu un grand succès avec leur album « Amplified Heart » en 1994, qui comprenait leur tube planétaire « Missing ». Leur album suivant, « Walking Wounded », est devenu leur premier disque de platine et a été salué par la critique pour sa fusion réussie entre la musique électronique et les chansons pop émouvantes.

Personnellement je les ai connu et apprécié avec leur premier album très jazzy intitulé Eden publié en 1984.

En 1996, Tracey Thorn a sorti un album solo intitulé « A Distant Shore ». Ben Watt a également sorti plusieurs albums solo au fil des ans.

Le duo a décidé de mettre le groupe en pause après leur dernier concert au Festival de Jazz de Montreux en 2000, mais leur musique a continué d’influencer de nombreux artistes. Leur retour avec « Fuse » est donc une excellente nouvelle pour les fans de longue date, ainsi que pour les nouveaux venus dans leur univers musical.

Everything but the Girl EBTG

Le partenariat renouvelé de Watt et Thorn en studio a conduit à une fusion émotionnelle qui se ressent à travers tout l’album. « Fuse » est un rappel de la capacité du groupe à créer des chansons émouvantes et intemporelles, qui resteront gravées dans les mémoires des auditeurs.

En somme, « Fuse » est une belle réussite pour Everything But The Girl. Le groupe a su évoluer tout en restant fidèle à leur son unique, et leur retour est un vrai cadeau pour les fans de musique électronique et de pop sophistiquée. On ne peut qu’espérer que ce nouvel album soit le début d’une nouvelle ère pour le duo anglais.

Everything but the Girl EBTG - FUSE

Comme Todd Terry il y a 20 ans avec son célèbre remix de « Missing » d’Everything But The Girl, Four Tet nous dévoile sa propre interprétation du dernier single « Nothing Left To Lose » du duo emblématique, après avoir émerveillé les spectateurs lors de ses prestations avec Fred Again et Skrillex.

Everything but the Girl a collaboré avec de nombreux artistes et producteurs au fil des ans comme par exemple :

– avec le groupe trip hop britannique Massive Attack pour le morceau « Protection » en 1994, qui a été un succès commercial et critique puis sur leur album « Mezzanine » en 1998, en prêtant leur voix pour la chanson « Dissolved Girl »,
– avec le producteur de musique house américain Todd Terry sur une version remixée de leur chanson « Missing » en 1994, qui est devenue un hit mondial,
– avec l’ingénieur du son et producteur de musique américain Dave Pensado sur leur album « Walking Wounded » en 1996, qui a été acclamé par la critique,
– avec le producteur de musique français François Kevorkian sur leur album « Amplified Heart » en 1994, qui a été un succès commercial.

Tracey Thorn a par ailleurs travaillé en solo et a collaboré avec des artistes tels que Massive Attack, The Go-Betweens, Working Week, Lloyd Cole, Tiefschwarz et The Style Council. Elle a également écrit un livre intitulé « Bedsit Disco Queen: How I Grew Up and Tried to Be a Pop Star« , dans lequel elle raconte ses expériences dans l’industrie de la musique.

Discographie d’ EBTG

1984 – Eden
1984 – Everything but the Girl
1985 – Love Not Money
1986 – Baby, the Stars Shine Bright
1988 – Idlewild
1990 – The Language of Life
1991 – Worldwide
1994 – Amplified Heart
1996 – Walking Wounded
1999 – Temperamental
2023 – Fuse

Compilations
1992 – 82-92 – Essence and Rare
1993 – Home Movies – The Best of Everything but the Girl
1996 – The Best of Everything but the Girl
2001 – Back to Mine Volume 6
2003 – Like the Deserts Miss the Rain
2003 – The Remixes and B-sides
2005 – Adapt or Die – Ten Years of Remixes
2006 – The Platinium Collection
2008 – The 90’s Collection

Site officielFacebook