Célestin revient avec son quatrième album « Viens Avec Moi » : un disque de chansons pleines de sève, de poésie à découvrir avec le clip Des Carrés dans Des Ronds. Nouvel album le 15 novembre 2025 & concert de sortie à La Scène Parisienne le 20 novembre 2025.
Célestin – alias Sébastien Rambaud – poursuit son chemin singulier dans la chanson française contemporaine. Après trois albums qui ont révélé son univers poétique et malicieux, il revient avec Viens avec moi, un quatrième opus attendu pour le 15 novembre 2025.
Célestin aime s’affranchir des frontières et des conventions : sa musique se promène avec légèreté entre Brassens et Stromae, entre acoustique et électronique, entre Le Petit Prince et Hubert Reeves. Sa plume, à la fois tendre et piquante, explore les grands thèmes de notre époque tout en gardant un ton profondément humain.
Un album plus rock, mais toujours poétique
Viens avec moi marque une évolution assumée : plus rock, plus électrique, mais toujours poétique et mélodique.
Les arrangements se densifient, les guitares se font plus présentes, sans jamais éclipser la délicatesse des textes.
La plupart des guitares et des basses sont assurées par Julien Lacharme, guitariste virtuose et inspiré, qui signe également l’enregistrement, le mixage et le mastering du disque. Son empreinte apporte à l’album une cohérence sonore et une énergie nouvelle, à la fois puissante et organique.
Célestin – Viens avec Moi
Composé de 11 titres, Viens avec moi aborde tour à tour des sujets de société et des émotions intimes :
“Des carrés dans des ronds” et “Dans l’ordre” évoquent l’écologie, la politique et la difficulté à trouver sa place dans un monde figé ;
“Demain est un autre jour” se penche sur les états d’âme du quotidien ;
“Les temps passent” replonge dans les souvenirs d’enfance et d’adolescence
“Ma sœur” rend un hommage tendre et lumineux à un lien familial essentiel.
Entre chansons engagées et ballades introspectives, Célestin signe un album à la fois conscient et rêveur, ancré dans le réel mais tourné vers l’humain.
Avant la sortie de l’album, deux titres ont déjà vu le jour :
Eva, dévoilé durant l’été 2025, une chanson solaire et sensible, portée par une écriture lumineuse ;
Des carrés dans les ronds, sorti à l’automne, un morceau à la fois entraînant et symbolique qui questionne la différence et la liberté d’être soi.
Le clip de Des carrés dans les ronds met en images cette idée de décalage joyeux, avec un univers graphique poétique et coloré fidèle à l’esprit de Célestin.
Originaire de Vallon-Pont-d’Arc dans le Sud de la France, The Burning Fingers incarne depuis plus d’une décennie l’esprit incandescent du blues-rock dans ce qu’il a de plus authentique. Fondé en 2013 par le guitariste Sébastien Cauquil, le groupe a d’abord évolué en trio avant de s’épanouir en quatuor, trouvant ainsi l’équilibre parfait entre puissance rythmique et envolées électriques. Leur premier EP live, sorti en 2014, posait déjà les bases d’un style énergique et sans artifice, avant que l’album Ride (2018) ne vienne affirmer leur identité musicale sur la scène blues-rock hexagonale.
Revenge, entre poussière et fureur
Avec leur troisième album studio, Revenge, nos ardéchois franchissent un nouveau cap. Sorti en octobre 2025 (version physique) puis en novembre en numérique, cet opus autoproduit témoigne d’une maturité artistique nourrie de centaines de concerts et d’un amour viscéral pour les grands du genre — Stevie Ray Vaughan, Hendrix, Led Zeppelin, Slash, ZZ Top, Joe Bonamassa, Rival Sons ou Robert Jon & The Wreck.
Entre blues fiévreux et riffs abrasifs, Revenge explore la dualité des émotions humaines : l’amour, la perte et la colère se mêlent dans un tourbillon sonore où la poussière du désert se confond avec la chaleur du groove. Porté par une voix éraillée et sincère, le disque dégage une intensité rare, tantôt sauvage, tantôt introspective.
L’authenticité d’un blues viscéral
Là où beaucoup s’égarent dans la surproduction, The Burning Fingers préfèrent la sincérité brute du jeu live. Chaque morceau respire la liberté et la cohésion d’un groupe qui vit sa musique sur scène avant tout. À l’image de Ride, salué à l’époque par Blues Magazine comme « un album digne des grands noms du blues-rock », Revenge confirme la constance et la passion d’une formation indépendante qui ne cède rien à la facilité.
Une aventure à suivre
Porté par l’énergie de Sébastien Cauquil et ses complices, The Burning Fingers poursuit sa route entre tradition et modernité, gardant le feu sacré du blues tout en l’infusant d’un souffle rock contemporain. Revenge s’impose ainsi comme une étape charnière, une œuvre qui conjugue rage et élégance, sincérité et intensité.
Sébastien, le guitariste de The Burning Fingers a bien voulu se prêter au petit jeu de l’Auto-Interview
Comment est né cet album Revenge ?
Dans la douleur ! Je plaisante mais il y a eu des circonstances qui ont rendu sa naissance un peu difficile. Je précise que je suis le fondateur du groupe. Nous étions en trio depuis 2014 : après un EP (Live at Kazkabar), un premier album studio en 2018 (Ride), c’est en 2019 que Phil, notre batteur-chanteur a décidé de prendre sa retraite musicale. Par chance, dès 2020, nous sommes rapidement repartis avec un nouveau batteur, Christophe (qui était un ami) et un nouveau chanteur, Laurent (une « perle » découverte par pur hasard sur une page artiste d’un site d’annonces musicales).
Mais, à peine avais-je commencé en 2022 à envisager un nouvel album que mon bassiste « historique », Alain, me faisait part de sa décision d’arrêter le groupe après dix ans de bons et loyaux services afin de se consacrer à sa passion première : le jazz. Il y avait déjà des titres bien avancés (Wake up, Evil Woman, Locked up, Revenge, I go home) et ce fut un coup dur, même si Alain n’avait aucun doute sur le fait qu’on lui trouverait un remplaçant. Nous avons donc dû organiser des auditions pour enfin trouver notre nouveau bassiste qui, fait du hasard, s’appelle aussi Alain !
Vous l’aurez compris ces changements de line-up ont été un frein pour la composition mais aussi un nouveau souffle car plusieurs titres ont été composés avec la nouvelle équipe. Donc ces mésaventures se sont in fine métamorphosées en aubaines car le groupe a enfin retrouvé de la stabilité et a pu mener à bien ce projet d’album.
Qu’est-ce qui t’a inspiré l’univers de Revenge ?
J’écris en anglais et compose depuis le début de l’aventure mais la nouvelle équipe m’a prêté main forte pour ce nouvel opus.
Plusieurs choses m’inspirent : mes lectures, les films (je suis passionné de littérature et de cinéma), l’actualité, le quotidien et la musique bien sûr.
Pour donner quelques pistes, Evil woman est l’un des premiers titres à être né et il aborde avec modernité la rencontre du bluesman et du diable à un carrefour, une nuit de pleine lune. En effet, le diable ici est une femme et le musicien, en vendant son âme, va sombrer dans une folie sans nom, ce qui engendre un riff assez lourd et syncopé à la fin du titre. I go home est lié à un thème qui m’est cher car intrinsèquement lié au blues : le chant de lamentation de l’esclave. Ce n’est pas exactement le même univers mais le film O’Brother et ses scènes où les prisonniers chantent à l’unisson en brisant des roches en rythme (work songs) a sûrement été un déclencheur. L’histoire de l’esclave Fred Bailey a aussi participé de cette composition.
Pour rester dans la veine cinématographique, l’univers des westerns a fortement irrigué la composition du titre Revenge. Je suis un grand fan du style et notamment des films de Sergio Leone magnifiquement portés par le grand Clint Eastwood. Enfin, des thèmes plus quotidiens peuvent inspirer nos chansons : Laurent a écrit les paroles de Do it that way où un mari décide de reprendre en main son couple et il m’a prêté main forte sur Locked up qui évoque le confinement et la pandémie ! Il a écrit également les paroles de Wake up, un protest song, et moi j’ai composé la musique.
Comment définir le son du groupe sur cet album ?
Nous avons voulu une touche plus moderne que le précédent (Ride) avec une meilleure production, tout en préservant la dynamique, le grain analogique de notre son.
Nos influences sont autant vintages (Led Zeppelin, ZZ Top, Hendrix, Deep Purple, Johnny Winter, Stevie Ray Vaughan, Jeff Healey, etc.) que contemporaines (Joe Bonamassa, Rival Sons, Slash, Kenny Wayne Shepherd, Robert Jon and the Wreck…).
Pour ma part, j’ai enregistré à l’ancienne avec un micro devant mon ampli à lampes et des pédales analogiques entre celui-ci et ma guitare. Nous avons donc enregistré en Ardèche chez notre ami Jean-Yves, dans les Studios des Après Saint-Germain, puis les titres ont été mixés à Toulon par Olivier Cancellieri et enfin ils ont été masterisés par François de Sonics Mastering (Ibrahim Maalouf, Ben l’oncle Soul, Charlie Winston, Massilia…).
Que représente Revenge pour ton groupe indépendant ?
Bonne question ! En effet, nous sommes un groupe de passionnés qui naviguons en dehors des labels et des sociétés de production. Donc notre groupe est réellement compris dans ce concept de musique indépendante et ce n’est pas facile pour faire exister notre musique en dehors du live.
Je me suis donc personnellement impliqué dans la composition, l’enregistrement, le mixage, le mastering, l’artwork de la pochette et même actuellement la promo !
De fait, j’ai un peu l’impression d’être un artisan qui gère le processus de A à Z, depuis la matière brute jusqu’au résultat final afin de garder une direction artistique cohérente. Même si je suis bien accompagné par Laurent, Christophe et Alain, il faut toujours donner un cap pour éviter que cela parte dans tous les sens.
Cela dit, pour cet album nous avons décidé de nous entourer de professionnels pour mettre en valeur notre musique, c’est la raison pour laquelle nous avons fait appel à Olivier pour le mix et François pour le mastering.
Ce fut très enrichissant de travailler avec eux car ils ont été à l’écoute et en même temps, ils ont su proposer certaines pistes intéressantes. Nous sommes autoproduits, donc c’est exigeant, chronophage mais c’est aussi une vraie liberté. Et nous espérons que cela plaira à nos auditeurs. En tout cas nous y avons mis de la sincérité et du cœur.
Quel morceau résume bien l’esprit de l’album ?
C’est une question difficile car, d’un auditeur à l’autre, cela peut dépendre et le public se fera son propre avis. Mais pour moi, le titre éponyme Revenge est le cœur battant de l’album, là où tout converge. C’est une histoire de perte, de vengeance mais aussi de survie. Derrière le riff de guitare et la tension du morceau, il y a ce besoin de se relever, de faire face à ce qui nous a détruit.
On pourrait presque voir dans cet album un concept-album qui résume l’histoire tourmentée du cowboy de Revenge : le réveil après l’outrage (Wake up), le triste chemin pour se remettre en état (Sad road), la soif de vengeance (Revenge), l’enfermement (Locked up), la poursuite et l’élimination des hors-la-loi qui ont tué sa femme (Let’s rock), la vaine rencontre d’autres femmes (I got a girl, Evil woman, Do it that way), car il ne pourra jamais n’en aimer qu’une seule (Day by day) et la rédemption (Jackhammer).
En tout cas, l’important c’est que ceux qui écoutent notre album y trouvent quelque chose qui leur parle : si c’est le cas, notre pari sera gagné…
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