Jimi Hendrix

Jimi Hendrix de son vrai nom Johnny Allen Hendrix naît dans une famille métisse de Seattle le 27 novembre 1942, dont les aïeux étaient européens, afro-américians et même cherokee (la légende dit une « princesse peau-rouge »…).

Sa mère, Lucille, est une danseuse, bohème et volage, son père, James Allen « Al » Hendrix, est bigot et flambeur. Il rebaptise son fils James Marshall Hendrix après avoir quitté sa femme.

Jimy Hendrix en bref

Très tôt Jimi se réfugie dans la musique pour fuir une situation familiale et sociale difficile.

Gaucher, il se bricole des instruments adaptés afin de jouer des morceaux rhythm’n’blues qu’il entend à la radio et se crée son univers musical avec le gospel qu’il chante à l’Église pentecôtiste et le rock’n’roll qui vient de voir le jour.

il fait la connaissance de Little Richard, un rocker noir comme lui lors d’un concert d’Elvis Presley. Cette rencontre influencera fortement sa musique, son style vestimentaire et son goût pour l’excès dans le jeu scénique.

Jimi Hendrix rejoint des groupes éphémères et après un passage dans l’armée U.S. il fait la connaissance du guitariste Billy Cox qui sera son sideman dans le groupe qu’il formera bientôt The Jimi Hendrix Experience qui sera actif de 1966 à 1970.

Jimi Hendrix reste le plus extraordinaire des guitar-heroes, la figure la plus déjantée de la poésie maudite du rock qui a influencé des générations de guitaristes après lui avec seulement quatre ans de carrière et trois albums studio à son actif.

Avec son look de rock-star flamboyante et de ses prestations scéniques extravagantes, Jimi Hendrix est le maître incontesté de la guitare électrique Stratocaster, de laquelle il sortait des sons débridés, psychédéliques, parfois effrayants, combinant fuzz, feedback et distorsions contrôlées tous azimuts.

On se souvient de sa prestation à Woodstock au matin du 18 août 1969 devant les 30.000 spectateurs (sur près d’un demi million les deux jours précédents) qui étaient restés en ce troisième jour du festival dans un décor de désolation où il réveille les endormis avec l’hymne américain, que l’on reconnait bien au début mais qui se transforme très vite en une imitation à la Fender Stratocaster du bruit des bombes américaines déversées sur le Vietnam, des mitrailleuses qui crépitent et des gerbes de napalm. Un acte militant anti-guerre qui marquera les esprits.

Malgré sa conception presque christique du rock, Jimi Hendrix a succombé aux tentations des travers du rock. Bagnoles en strass, concerts chaotiques, flots incessants de groupies et de drogues en tous genres…

Son jeu révolutionnaire au milieu des sixties est à l’origine d’un nouveau style musical puisqu’il a transcendé la virtuosité instrumentale pour déchirer un peu du voile de l’idéal, avant que le spleen et les excès ne le détruisent prématurément à l’âge de 27 ans suite à une overdose. Son décès, survenant après celui de Brian Jones et précédant ceux de Janis Joplin et Jim Morrison participe au mythe fondateur du Club des 27.

Son influence dépasse largement le cadre de la musique rock et la plupart des styles musicaux qui se développèrent dans les années 1970 s’inspirent  d’éléments de sa musique y compris des jazzmen comme Mile Davis.

La musique de Jimi Hendrix aura marqué le XXème siècle.

Discographie de Jimi Hendrix

Avec son groupe The Jimi Hendrix Experience puis Band of Gypsys comprend trois albums studio, deux albums live. Après sa mort une pléthore de disques posthumes plus où moins intéressants se sont succédé…

1967 – Are You Experienced
1967 – Axis: Bold as Love
1968 – Electric Ladyland
1970 – Band of Gypsys (live)
1970 – Historic Performances (Monterey International Pop Festival)

Trois albums de Jimi Hendrix figurent dans Les 1001 albums qu’il faut avoir écoutés dans sa vie : Are You Experienced, Axis: Bold as Love et Electric Ladyland c’est à dire rien de moins que la totalité de ses albums studio !! Qui dit mieux ?

Hendrix : The Illustrated Story (Anglais) – de Gillian G. Gaar publié le 26 septembre 2017

Gillian G. Gaar est l’auteure de nombreuses biographies et livres sur la musique dont :

– Return of The King : Elvis Presley’s Great Comeback,
– She’s a Rebel : The History of Women in Rock & Roll,
– Green Day : Rebels with a Cause,
– Treasures of Nirvana, The Rough Guide to Nirvana,
– Smells Like Teen Spirit : The Alterna-Teen Anthem of the ’90s
– Elvis the King : The Authorized Book from the Graceland Archives.

Elle a aussi écrit pour Mojo, Rolling Stone, Record Collector, Goldmine et le musée Experience Music Project, entre autres. Elle a été sollicité en qualité d’expert-conseil pour l’élaboration du coffret de 2004 de Nirvana, With the Lights Out.

Son ouvrage Hendrix : The Illustrated Story est agrémenté d’un grand nombre d’archives, photos, affiches, billets de concert, pochettes d’albums et autres documents.

Ce livre est une belle façon de découvrir ou redécouvrir le parcours incroyable de ce génie de la guitare et il retrace toute cette face sombre de sa vie ainsi que des analyses musicales approfondies, c’est une véritable machine à remonter le temps jusqu’aux années 60, donnant un aperçu général de la vie de Jimi Hendrix, de son enfance à sa triste fin.

Il évoque les débuts de la Star, pourquoi il s’est mis à la guitare, ses différents groupes, les dates des multiples concerts, ses relations et collaborations et bien entendu sa discographie…

Un beau cadeau pour toute occasion !

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2000 (2 infinity) : Gong > The invisible temple



Gong Zero to InfinityMais bon sang, ou avais-je la tête ? Oublier l’album de Gong en 2000 avec Zero to Infinity, c’est comme oublier mon anniversaire.

Je me permets donc cette transgression, pour le retour des aventures mythique de «Zero the hero» dans «Radio Gnome Invisible». Commencé avec «Flying Teapot» en 73, «Angel’s Egg» en 73, «You» en 74, puis avec «Shapeshifter» en 92, nous voilà donc revenu dans l’univers psychédélique de notre héro Zero.

Pour rappel, Zero the Hero meurt à la fin de Shapeshifter. Il jouit maintenant d’une existence virtuelle en tant que androïd-sphéroïd-zeroïd. Avec l’aide d’un étonnant animal appelé Gongalope, il découvre que toute la sagesse de l’univers est en lui. Devenu un être spirituel aux confins du cosmos, il pratique le Lafta Yoga, l’art de faire du thé, le bodilingus avant de devenir « Un » dans un temple invisible.

Dans le plus pur style planant de gong et de son jazz rock psychédélique, «The Invisible Temple» est une jam session dans la même veine que «You Never Blow Yr Trip Forever» sur «You».

Avec cet album «Zero to Infinity», c’est un retour aux sources et en forme des anciens de la période 67-76 de Gong. Composé de vieux amis avec Didier Malherbe, qui reste le meilleur flûtiste de rock, de Mike Howlett toujours aussi agile à la guitare et basse, de Gilli Smyth à la voix aérienne et au space whisper et bien évidemment du maître de cérémonie Daevid Allen qui est et restera dans l’au-delà : Daevid Allen.

Sur la planète Gong, il y a toujours et encore la folie vaporeuse, des glissando aériens, des voix spatiales, de la musique céleste, des murmures cosmiques, des cuivres éthérés et de l’humour halluciné.

Gong n’est pas mort, vive Gong

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