Spock’s Beard

Spock's BeardSpock’s Beard est un groupe américain de rock progressif formé à Los Angeles en 1992 par les frères Neal et Alan Morse, John Ballard et Nick D’Virgilio. Son style de Rock Progressif est clairement influencé par des groupes comme Yes, Genesis ou Gentle Giant, avec force mélodie aux claviers et nombreuses harmonies vocales complexes.

Spock’s Beard fait partie de l’avant-garde du Néo Prog Rock ainsi quatre de leurs six premiers albums figurent dans le « Top 50 Prog Albums 1990-2015 » du Prog Report.

Spock’s Beard en Bref

Le nom du groupe est une référence à l’épisode Mirror, Mirror de Star Trek. Selon Alan Morse, Spock’s Beard était une expression que les deux frères se balançaient dès lors que quelque chose d’étrange se produisait « Wow, c’est comme Spock’s Beard » sous entendu « cela n’arrive que dans un univers parallèle, pas vrai? » Quoi qu’il en soit le Monsieur Spock, le Vulcain, interprété par Leonard Nimoy n’a porté la barbe que dans un seul épisode de la série… Donc, c’est parti comme une blague mais le nom a plu et a été retenu par les membres du groupe…

Son premier album The Light est enregistré en 1994 avec Neal Morse aux claviers, Ryo Okumoto est recruté à ce poste pour compléter le groupe en concert. Ballard est remplacé par Dave Meros avant même la sortie de cet album puis le claviériste Ryo Okumoto intègre le groupe à part entière.

En 2002 juste après la sortie de Snow, Neal Morse quitte Spock’s Beard et c’est tout naturellement Nick D’Virgilio qui devient le chanteur et leader du groupe tout en continuant de tenir la batterie sur des albums de studio. Jimmy Keegan tient ce poste lors de leurs concerts.

Le 8 juillet 2003, Spock’s Beard sort son premier album sans Neal Morse, Feel Euphoria dans lequel, sans leur compositeur principal, le groupe a adopté une approche plus collaborative, ainsi que l’assistance de John Boegehold et Stan Ausmus pour la composition des morceaux, tous deux participent aux albums suivants.

Le 1er février 2005, le groupe publie son huitième album, Octane très bien accueilli par les fans de Spock’s Beard, s’en suit la tournée Octane dont les concerts sont captés pour donner l’album Gluttons for Punishment qui est le premier album live du groupe depuis le départ de Neal Morse.

En 2008 Nick d´Virgilio et Mark Hornsby enregistrent un magnifique album hommage à un concept-album culte de Genesis intitulé Rewiring Genesis: A Tribute to The Lamb Lies Down On Broadway.

Le 23 juillet 2009, le groupe annonce qu’il enregistre son dixième album sans maison de disque. Les coûts de production sont couverts par les pré-commandes sur le site Web du groupe, l’album X est en effet publié en édition limitée pour ceux qui l’avaient pré-commandé en mai 2010.

Une édition standard sort cependant fin août 2010 via Mascot Records, quatre ans après la sortie de l’album Spock’s Beard. Cette maison de disque publie également The X Tour Live, enregistré lors du concert unique aux États-Unis pour soutenir l’album X.

En 2011 Spock’s Beard participe au Swedish Rock Festival en juin et au High Voltage Festival en juillet avec le chanteur Ted Leonard remplaçant Nick D’Virgilio indisponible. Neal Morse, fait une apparition lors du High Voltage Festival avec le groupe « The Light » et « June », faisant l’objet d’un autre album live.

Le 18 novembre 2011, D’Virgilio annonce son départ du groupe invoquant raisons personnelles et d’autres engagements, il est remplacé par Jimmy Keegan à la batterie et Ted Leonard au chant.

Le 2 avril 2013, le groupe publie Brief Nocturnes and Dreamless Sleep, leur premier album studio avec Leonard et Keegan en tant que membre officiel et des compo de Neal Morse, album financé grâce au site de crowdsourcing Indiegogo.

Le 22 avril 2015, le groupe annonce la sortie du douzième album The Oblivion Particle, puis la même année sort également The First Twenty Years, un album de compilation couvrant toute la carrière du groupe, compilation comprenant par ailleurs un inédit de Neal Morse, « Falling for Forever »

En juillet 2016, le line-up actuelle se réunit avec D’Virgilio et Neal Morse pour une série de concerts Morsefest à Cross Plains, au Tennessee et à the Night of the Prog, festival à Lorelei en Allemagne, pour jouer « Snow » dans son intégralité.

Le 12 octobre 2016, Keegan a annoncé qu’il quitte le groupe pour des raisons personnelles de fait D’Virgilio rempile à la batterie et aux chants pour leurs concerts Cruise to the Edge en 2017.

Le 25 mars 2017, D’Virgilio rejoint le groupe pour l’enregistrement de leur treizième album mais Leonard reste le chanteur…

À ce jour Spock’s Beard a sorti une douzaine d’albums studio et de nombreux Lives.

Discographie de Spock’s Beard

1995 – The Light
1996 – Beware of Darkness
1998 – The Kindness of Strangers
1999 – Day for Night
2000 – V
2002 – Snow
2003 – Feel Euphoria
2005 – Octane
2006 – Spock’s Beard
2010 – X
2013 – Brief Nocturnes and Dreamless Sleep
2015 – The Oblivion Particle
2018 – Noise Floor

Membres de Spock’s Beard

Line-up actuelle

Alan Morse – guitare, chœurs
Nick D’Virgilio – batterie, chœurs, chant, guitare, claviers
Dave Meros – basse, chœurs, claviers
Ryo Okumoto – claviers, chœurs
Ted Leonard – chant, guitare

Membres fondateurs

Neal Morse – chant, claviers, guitare, synthétiseurs (1992–2002)
John Ballard – basse (1992–93)
Jimmy Keegan – batterie, chœurs (2011–2016; live member: 2002-2011)

Collaborateurs

John Boegehold – écriture et compositions
Stan Ausmus – écriture et compositions

Site de référence : www.spocksbeard.com

Achetez les albums

👉 Partagez cet article 👇 👍 🎵 🙂

Soft Machine

Soft Machine est un groupe de rock et jazz anglais de Canterbury, dont le nom est tiré d’un livre de William S. Burroughs.

Malgré le peu de succès commercial Soft Machine est l’un des groupes phares de la scène de Canterbury considéré par les spécialistes comme l’un des plus influents dans l’histoire de la musique rock.

Soft Machine en bref

Le style de ce groupe est assez déroutant pour les néophyte il louvoie entre le rock progressif, le rock expérimental, le jazz rock, le jazz et le rock psychédélique, tout en faisant pleinement partie de la scène de rock progressif de Canterbury. Selon l’un des membres fondateurs Hugh Hopper, « nous ne faisions pas consciemment du jazz-rock, c’était plutôt une manière pour nous de ne pas ressembler à d’autres groupes, nous ne voulions certainement pas d’un guitariste… » (sous entendu qui se tape des solos sur l’avant scène et tire la couverture à lui, je pense…)

Le groupe est formé en 1966 par Robert Wyatt, Kevin Ayers, Daevid Allen (futur fondateur de  Gong) et Mike Ratledge plus, pour les premiers concerts seulement, le guitariste américain Larry Nowlin. Allen, Wyatt et le futur bassiste Hugh Hopper ont d’abord joué ensemble dans le Daevid Allen Trio en 1963, occasionnellement accompagné par Ratledge. Wyatt, Ayers et Hopper avaient été membres fondateurs de The Wilde Flowers, dont les membres restant formeront plus tard un autre groupe de Canterbury, Caravan.

Leur premier single, Love Making Sweet Music est enregistré le 5 février 1967 suivi de Feelin’ Reelin ‘Squeelin en janvier 1967. Selon la légende Jimi Hendrix qui enregistrait « Hey Joe » dans le même studio, tiendrait la guitare rythmique sur ce morceau…

Comme Soft Machine partage la même équipe de management que Jimi Hendrix à cette époque, le groupe invité à le suivre sur la tournée aux USA de Jimi Hendrix Experience en 1968.

Leur premier album, Turns On – Volume One un classique psychédélique / proto-prog-rock, est enregistré à New York en avril à la fin de la première étape. De retour à Londres, le guitariste Andy Summers (futur membre du groupe The Police) rejoint le groupe mais il est  assez rapidement congédié par Ayers qui quitte lui aussi le groupe en septembre 68… Exit Soft Machine N°1

Cependant, afin de respecter des obligations contractuelles, Soft Machine est réformé en décembre 1968 avec Hugh Hopper, Wyatt et Ratledge qui ensemble enregistre le deuxième album, Volume Two, qui a lancé une transition vers un son purement instrumental ressemblant à ce qu’on appellerait plus tard la fusion du jazz.

En mai 1969, ils jouent sur deux titres du premier album de Syd Barrett (ex Pink Floyd), The Madcap Laughs.

Le trio de base s’est ensuite transformé en septet avec l’ajout une session de cuivres, dont seul le saxophoniste Elton Dean restera dans ce nouveau Soft Machine, le quatuor qui en résulte (Wyatt, Hopper, Ratledge et Dean) publie les albums Third en 1970 et Fourth en 1971, avec divers invités, principalement des jazzmen comme Lyn Dobson, Nick Evans, Mark Charig, Jimmy Hastings, Roy Babbington, Rab Spall.

Le quatrième Fourth est le premier album totalement instrumental mais aussi le dernier avec Wyatt qui quitte le groupe en août 1971 à cause de divergences de vues et part former Matching Mole. Petite anecdote amusante à ce sujet, Matching Mole est  un jeu de mots sur Machine Molle, la traduction française littérale de Soft Machine par Wyatt (perso j’aurais dit Machine Douce, mais bon…)

Il a été brièvement remplacé par le batteur australien Phil Howard et Soft Machine part en tournée en Europe à la fin 1971 (ce qui donnera l’album live Drop publié en 2008)

D’autres désaccords d’ordre musicaux ont conduit au renvoi de Howard après l’enregistrement de la première face du 33T de Fifth avant la fin 1971 et, quelques mois plus tard, en 1972, au départ de Dean. Ils sont remplacés respectivement en 1971 par John Marshall (batterie) et en 1972 par Karl Jenkins (claviers), tous deux membres du Ian Carr’s Nucleus, pour l’enregistrement de Six (1973), par cet apport le style de Soft Machine se dirige encore plus vers le Jazz-Fusion.

En 1973, après avoir sorti Seven (1973) avec la même équipe pour une fois, sans musiciens supplémentaires ou défection…

Sur leur album de 1975, le magnifique Bundles, (tiens, il ne s’intitule pas « Eight » ?) un changement musical important se produit (hormis la fin de la numérotation des albums) avec l’arrivée du guitariste de fusion Allan Holdsworth, qui introduit la guitare comme un instrument mélodique très important pour le nouveau son du groupe, rappelant parfois le Mahavishnu Orchestra de John McLaughlin, ce qui l’éloigne toutefois nettement du Soft Machine des albums précédents, la plupart du temps sans guitare (comme le disait Hooper).

Sur le dernier album studio officiel Softs publié en 1976, Allan Holdsworth est remplacé par John Etheridge mais Ratledge, le dernier membre de la formation d’origine quitte brusquement le groupe dès le début de l’enregistrement.

D’autres musiciens rejoignent ponctuellement le groupe à cette période comme les bassistes Percy Jones de Brand X et Steve Cook, les saxophonistes Alan Wakeman et Ray Warleigh et le violoniste Ric Sanders. Leur unique concert de 1978 enregistré à Paris est intitulé ironiquement Alive and Well (en vie et en forme) sera en fait le dernier jusqu’à la réformation de 1984.

Land of Cockayne sort en 1981 avec Jack Bruce, Allan Holdsworth, Ray Warleigh et Dick Morrissey et John Taylor suivi d’une série de concerts au Ronnie Scott’s Jazz Club de Londres à l’été 1984.

Soft Machine étant devenu un groupe incontournable la scène du rock progressif et psychédélique, puis de la scène de jazz-rock et de fusion en plein essor, il était inévitable que les anciens membres de ce groupe mythique se réunissent de nouveau pour pérenniser leur héritage commun…

Après avoir changé plusieurs fois de noms :

– Soft Ware de 1999 à 2002
– Soft Works de 2002 à 2004
– Soft Machine Legacy de 2004 à 2015

C’est finalement un retour au nom d’origine « Soft Machine » à partir de 2015 jusqu’à ce jour…

En effet, en octobre 2015 le groupe Soft Machine Legacy, composé du guitariste John Etheridge, du batteur John Marshall, du bassiste Roy Babbington et du saxophoniste-flûtiste-clavieriste Theo Travis, déclare qu’il laisse tomber Legacy dans son nom et qu’il se produirait à nouveau sous le nom de « Soft Machine ». Fin 2015, début 2016, Soft Machine (le retour) donne deux concerts aux Pays-Bas et en Belgique plus une série de sept spectacles au Royaume-Uni en mars et avril de la même année.

Mise à jour du 23/09/2018
En septembre 2018, Soft Machine sort un nouvel album studio Hidden Details. C’est le premier album de Soft Machine (par opposition à Soft Machine Legacy) en 37 ans depuis In the Land of Cockayne. Le line-up est constirué de John Etheridge à la guitare, Roy Babbington à la basse et John Marshall à la batterie aux côtés de Theo Travis aux saxophones ténor et soprano, flûtes et piano électrique Fender Rhodes.

Membres actuels de Soft Machine

John Marshall – batterie, percussions
Roy Babbington – basse
John Etheridge – guitare
Theo Travis – saxophone, flute, piano

Membres Fondateurs

Mike Ratledge – claviers, flûte
Robert Wyatt – batterie, chant, claviers, basse
Kevin Ayers – basse, chants, guitare, claviers
Daevid Allen – guitare, chants, basse
Larry Nowlin – guitare
Andy Summers – guitare
Hugh Hopper – basse, saxophone, guitare
Elton Dean – saxophone, claviers
Lyn Dobson – flûte, saxophone
Mark Charig – cornet

Musiciens invités et remplaçants

Nic France – batterie et percussions

Discographie de Soft Machine

Albums studio

1968 : The Soft Machine
1969 : Volume Two
1970 : Third
1971 : Fourth
1972 : Fifth
1973 : Six
1974 : Seven
1975 : Bundles
1976 : Softs
1981 : The Land of Cockayne
1994 : The Rubber Riff
2005 : Legacy
2018 : Hidden Details

Albums live de Soft Machine

1978 : Alive and Well: Recorded in Paris
1988 : Live at the Proms (1970)
1991 : The Peel Sessions 1970
1993 : BBC Live in Concert 1971
1994 : BBC Live in Concert 1972
1995 : Live at the Paradiso 1969
1995 : Live in France (Paris)
1996 : Virtually
1998 : Live 1970
2000 : Noisette (enregistré le 04/01/1970 à Fairfield Hall, Angleterre)
2002 : Backwards
2002 : Facelift
2004 : Somewhere in Soho
2005 : Soft Stage BBC in Concert 1972
2005 : Breda Reactor
2005 : Soft Machine & Heavy Friends BBC In Concert 1971
2005 : British Tour ’75
2006 : Floating World Live (Bremen 1975)
2006 : Grides
2006 : Middle Earth Masters
2008 : Drop
2009 : Live at Henie Onstad Art Centre
2010 : NDR Jazz Workshop, Germany, May 17, 1973

Compilations de Soft Machine

1972 : Faces & Places Vol. 7 alias At the Beginning
1973 : The Soft Machine Collection alias Volumes One and Two
1977 : Triple Echo
1989 : Jet Propelled Photographs
1990 : The Peel Sessions
1990 : The Untouchable Collection (1975-78)
1991 : As If…
1994 : Soft Machine (Live & Demos)
1995 : The Best of Soft Machine… The Harvest Years
1996 : Spaced (1969)
1999 : Fourth / Fifth
2000 : Soft Machine
2003 : BBC Radio 1967–1971
2003 : BBC Radio 1971–1974
2004 : Six / Seven
2005 : Out Bloody Rageous (Anthology 67-73)
2005 : The Story of Soft Machine
2010 : Original Album Classics

Achetez les albums de Soft Machine

👉 Partagez cet article 👇 👍 🎵 🙂