Sheer Division : Quand le Métal Français Rencontre la SF

Sheer Division

C’est toujours un plaisir de découvrir de nouveaux talents, et cette fois, c’est Jérôme Simonian lui-même qui nous a contactés pour nous parler de Sheer Division, son groupe de métal alternatif basé à Valence, dans la Drôme. Et quelle découverte !

Une Fusion Unique Entre Stoner et Grunge

Sheer Division propose un mélange aussi audacieux qu’efficace : une alliance entre les riffs lourds et hypnotiques du stoner et l’énergie brute du grunge.

Ajoutez à cela des paroles en français qui explorent des thèmes de science-fiction, inspirées d’auteurs comme Asimov et Lovecraft, et vous obtenez une recette musicale qui frappe fort, tout en titillant l’imagination.

Le groupe, composé de Marie-Hélène Rattin à la basse, Jérôme Simonian au chant, guitare lead et programmation, et Xavier Chaquet à la guitare rythmique, a su puiser dans ses influences variées. Fans de Red Fang, Helmet, Killing Joke ou même Soundgarden, vous allez adorer !

Sheer Division

Une Production Soignée et Expérimentée

Leur premier EP, Saalaambö, sorti le 21 octobre 2024, est un véritable concentré de puissance. Jérôme a assuré la production et le mixage, tandis que le mastering a été confié à Raphaël Léger. Visuellement, la pochette signée The_Red_Plague vient parfaire cet univers singulier.

Leur musique bénéficie aussi de l’expérience accumulée au sein d’anciennes formations comme Dead Horse One et Sasquatch, un bagage évident dans la maîtrise de leurs compositions.

Pourquoi Écouter Sheer Division ?

Parce que leur musique réveille l’adolescent rebelle qui sommeille en chacun de nous. Parce qu’ils nous offrent un métal puissant et texturé, sans oublier cette touche d’humour noir et de nihilisme qui pique juste comme il faut.

Alors, laissez-vous tenter et découvrez Saalaambö dès maintenant !

Membres de Sheer Division

Marie-Hélène Rattin : Basse
Jérôme Simonian : Chant, Guitare solo, Programmation
Xavier Chaquet : Guitare rythmique

Discographie de Sheer Division

2024 – Saalaambö (EP)

Site officiel | Youtube | Facebook | Bandcamp

Jean-Luc Admin Mazik décembre 2024©

Qui pourrait craindre le bien ? : Le premier Album Révolutionnaire de The Diogenes

Le groupe The Diogenes, influencé par le rock des années 90 et l’anticonformisme du premier punk de la Grèce antique, a publié son premier album intitulé « Qui pourrait craindre le bien ? ». Cet opus sorti le 10 mai 2024 est une critique sévère de notre civilisation capitaliste en déclin, distillée avec humour et cynisme à travers un mélange unique de grunge, punk et rock psycho-aristocratique.

Qui pourrait craindre le bien ? The Diogenes

Une Voix Militantiste

Mathieu Torres (composition, textes, guitares, voix) et son groupe utilisent The Diogenes comme un outil de militantisme. Ils privilégient les lieux anti-capitalistes pour diffuser leur message, refusant de se fondre dans le moule de la start-up musicale moderne. À défaut de se produire dans des festivals mainstream, ils optent pour des actions « off » afin de mettre en lumière les alternatives sociales et solidaires.

Une Composition Réfléchie et Engagée

L’album « Qui pourrait craindre le bien ? » regroupe des morceaux composés au fil des deux dernières décennies, traitant des engagements et des états émotionnels des membres du groupe dans un monde productiviste. Voici un aperçu des titres phares :

    • Pillow : Un morceau poignant sur les troubles mentaux, l’isolement, et la neuroatypie, dénonçant le mauvais traitement de ces troubles par la médecine actuelle.
    • Gluttony : Une critique acerbe de l’extraction des ressources et de la quête insatiable de confort de l’humanité, accompagnée d’un refrain pop percutant.
    • Religion Cathodique : Ce titre attaque le discours dominant des médias de masse, comparant leur influence à une nouvelle forme d’inquisition moderne.
    • Tiny Lighted Window : Un hommage à la beauté de l’amour, des arts et de la nature, soulignant l’importance de se concentrer sur ces aspects pour ne pas sombrer dans le désespoir.
    • The Lord : Une critique des privilèges masculins et du patriarcat, dénonçant les codes publicitaires et comportementaux imposés comme modèles.

Un Réquisitoire contre le Néo-libéralisme

Le morceau « Ne´o-libe´ralise moi » constitue une critique puissante de l’empire néo-libéral, qui réduit tout à une simple utilité dans le cadre du capitalisme. The Diogenes dénoncent l’accaparement des ressources et l’incompétence du pouvoir industriel, appelant à un changement de maîtres.

« Qui pourrait craindre le bien ? » Explorations Introspectives

Des morceaux comme « The Hole » et « Beyond myself » abordent des thèmes introspectifs tels que la dépression et les sautes d’humeur, respectivement. Ces chansons mettent en lumière les luttes internes face aux pressions sociétales et la nécessité de faire appel à la raison pour surmonter ces défis.

Un Mélange de Satires et d’Hommages

    • Pink Song : Une chanson d’amour dédiée à la douceur et à la résilience face à la violence sociale.
    • Touche ma bite : Une satire du pop punk des années 90/2000, critiquant le manque de dimension politique et rendant hommage à Diogène de Synope.
    • Sacrifice à Dieu : Une dérision de la domination et du pouvoir humain, dénonçant l’injustice des privilèges.

Une Œuvre Grunge/Punk/Néo-liberalicide Inédite à Découvrir

« Qui pourrait craindre le bien ? » de The Diogenes est une œuvre révolutionnaire, un cri de rébellion contre les injustices du monde moderne, enveloppé dans un son grunge et punk unique. Cet album est disponible dès aujourd’hui, prêt à bousculer les normes et à inspirer la réflexion et le changement.

Découvrez cet album sans plus attendre et laissez-vous emporter par la révolution musicale et idéologique de The Diogenes.

Lineup sur Qui pourrait craindre le bien ?

Mathieu Torres : Composition, textes, guitares, voix
Lionel Hazan : Basse
Heiva Arnal : Batterie
Clément Chevalier : Guitare

Stéphanie Artaud : Voix, Chœurs, pochette, direction artistique
Hugo Lemercier : Enregistrement, mixage, prises additionnelles et mastering au studio la Mercerie (09)