Cat Stevens

Cat Stevens Tea for the TillermanYusuf Islam, né Steven Demetre Georgiou le 21 juillet 1948 à Londres, plus connu sous son ancien nom d’artiste Cat Stevens, est un auteur-compositeur-interprète britannique, multi-instrumentiste de folk-rock, de soft-rock.  Son père est restaurateur d’origine chypriote, sa mère est suédoise.

Cat Stevens en bref

Steven grandit dans une institution catholique, il donne ses premiers concerts en 1965 et fin 68 il assure la première partie de Jimi Hendrix.

Son tube « Lady d’Arbanville » est dédié à son amour de l’époque, Patti d’Arbanville.

Sur ce titre de l’album Mona Bone Jakon publié en 1970 on peut entendre Peter Gabriel (Genesis) jouer de la flûte.

Traqué par le fisc, Cat Stevens s’exile au Brésil en 1974, année où « Oh Very Young » de l’album Buddha and the Chocolate Box fait un succès et se classe dans les charts internationaux.

Les albums de Cat Stevens, Tea for the Tillerman publié en 1970 et Teaser and the Firecat de 1971 sont tous les deux certifiés Triple Platine par la RIAA (Recording Industry Association of America) aux Etats-Unis.

Son album de 1972, Catch Bull at Four s’est écoulé à un demi-million d’exemplaires dans les deux premières semaines de sa sortie, c’est le premier album à rester pendant trois semaines consécutives au Billboard US.

Il est également  récompensé par deux prix d’écriture ASCAP pour « The First Cut Is the Deepest » de l’album New Masters sorti en 1967, initialement publiée par P. P. Arnold en mai 1967. Ce titre interprété par cinq  artistes différents (P. P. Arnold et Cat Stevens en 1967, Keith Hampshire en 1973, Rod Stewart en 1977 et Sheryl Crow en 2003) est à chaque fois un tube.

Parmi les autres succès de Cat Stevens il faut citer « Father and Son », « Wild World », « Peace Train », « Moonshadow » et « Morning Has Broken ».

Après avoir réchappé « miraculeusement » selon lui à une noyade en mer, Cat Stevens se convertit à l’Islam en 1977 et prend le nom de Yusuf Islam l’année suivante.

En 1979, il met aux enchères toutes ses guitares au bénéfice d’œuvres caritatives, il abandonne sa carrière musicale et son statut de pop star avec lequel il ne s’est jamais vraiment senti à l’aise, pour se consacrer, à Dieu (qui l’aurait sauvé) et à des causes éducatives, philanthropiques de la communauté musulmane. De retour en Angleterre, il enseigne dans une école coranique pour jeunes enfants.

Malgré ses demandes écrites à ses maisons de disques afin que sa musique ne soit plus distribuée il n’obtient pas gain de cause.

Yusuf Islam est récompensé par plusieurs prix pour son travail de promotion de la paix dans le monde (2003 World Award, the 2004 Man for Peace Award, and the 2007 Mediterranean Prize for Peace), ce en dépit de ses positions pour le moins radicales et controversées au sujet de la fatwa appelant à l’exécution de Salman Rushdie puisqu’il n’a pas hésité à déclarer « Il doit être tué. Le Coran le dit clairement que si quelqu’un diffame le prophète, alors il doit mourir. » Paix, amour et tolérance donc…

Bref, on s’éloigne de notre sujet… En 1995 il revient à la musique et chante sous le nom de Yusuf Islam, avant de le réduire en Yusuf en 2006 et sort son premier album de chansons inédites en 28 ans intitulé An Other Cup.

Le 5 mai 2009, il sort l’album Roadsinger.

Cat Stevens est intronisé au Rock and Roll Hall Of Fame en 2014 en même temps que Nirvana, Kiss et Peter Gabriel.

Discographie de Cat Stevens

1967: Matthew and Son
1967: New Masters
1970: Mona Bone Jakon
1970: Tea for the Tillerman
1971: Teaser and the Firecat
1972: Catch Bull at Four
1973: Foreigner
1974: Buddha and the Chocolate Box
1975: Numbers
1977: Izitso
1978: Back to Earth

Sous le nom de Yusuf

2006: An Other Cup
2009: Roadsinger
2014: Tell ‘Em I’m Gone

En tant que Cat Stevens/Yusuf

2017: The Laughing Apple

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2010 : Bernard Lavilliers & Bonga > Angola


2010 : Bernard Lavilliers > Angola tiré de l'album Causes Perdues et Musiques Tropicales - MazikÀ François Mitterrand qui lui demandait un jour ce qu’il faisait ces temps çi, Bernard Lavilliers répondit qu’il chantait pour des « Causes Perdues et Musiques Tropicales ».

C’est donc sur cette répartie que Lavilliers nous offre ce très bel album World et toujours engagé.

Et tenez vous bien, c’est après 40 ans de carrière, qu’il obtient enfin sa première Victoire de la Musique. Rien ne sert de courir, il suffisait de 11 titres pendant 41 minutes pour sortir cet album latinostalgique.

Bernard ouvre sur un chef d’oeuvre déchirant et majestueux avec « Angola », en duo avec la star angolaise Bonga, accompagné par deux guitares électriques, une contrebasse et les percussions.

On enchaîne sur un déhanché de swing latino avec « L’Exilé » qui fait danser la révolte des immigrés.

La magnifique salsa de « Causes Perdues » se mêle aux volutes des havanes dans les bars portoricains de Manhattan avec le Spanish orchestra. New York, New York !

On fonce sur un funk vintage de cuivres et de cordes à Brooklyn avec « Je Cours » comme une chevauchée frénétique et entraînante à l’endurance. Ereintant !

La mazurka antillaise et nostalgique de « Sourire En Coin » nous parle d’une histoire qui n’en est pas une ou pas…

La mélodie du bandonéon nous emmène sur les chemins du tango avec « Possession » d’un amour tragique. Les histoires d’A finissent toujours mal…

« La Nuit nous appartient » même s’il elle est maussade, mélancolique, nostalgique…

Sur la passionnée « Coupeurs De Cannes », la tragédie ardente s’enflamme au milieu du carnaval.

Sur le rock d’« Identité Nationale », nanard nous chante y’en a marre, comme un poing levé sur l’international.

Si toi aussi t’en à marre, largue les amarres pour t’échouer sur « La Côte Des Squelettes » en Namibie, au sud de l’Angola…

Avec le Spanish Harlem Orchestra à New York, on navigue de bar en bar latino pour noyer son « Cafard ».

A 64 ans, Bernard nous dépeint de sa voix chaude et enveloppante, une société obscure mais sans user des maux de donneur de leçon d’antan.

Avec cet album en noir et blanc à coloration multiple, notre ambassadeur des cultures nous fait goûter ses aventures musicales avec réussite.

Laissez vous aller dans le blues africain d’Angola.

Paroles d’Angola par Bernard Lavilliers

Je connais qu’un seul endroit
Mais c’est pas fréquentable
Où l’on joue ce blues là
Aussi noir que le sable.
Mona mona muene
Kissueia ueza
Mona mona muene
Kalunga n’gumba.
Je connais qu’une seule voix
Qu’en est vraiment capable
C’est profond, plus fort que toi
Il n’est pas responsable.
Mona mona muene
Kissueia ueza
Mona mona muene
Kalunga n’gumba.
C’est le blues d’Angola
mineur et solitaire
qui nous vient de Luanda
c’est un chant de poussière.
Mona mona muene
Kissueia ueza
Mona mona muene
Kalunga n’gumba.
Fallait partir, laisser là
tes rêves et cette guerre
et l’or noir que tu n’as pas
pour tous ces mercenaires.
Qui ont du sang sur les mains
Jusqu’au bout de l’Enfer
Cours plus vite, ne dis rien
Sous cette pluie de fer.
Alukenu n’gondofua
N’ga mu binga kià – ué
Muene ondo kala beniaba
Eme n’gondoiame.
Mona mona muene
Kissueia ueza
Mona mona muene
Kalunga n’gumba.
Zambi uà n’gui bane oh mona
N’ga mu valele
Mona mona muene
Kalunga n’gumba.
Tu n’en parle jamais, toi
Toi mon ami, mon frère
Qui as tu perdu là-bas
Couché dans la poussière?
Mona mona muene
Kissueia ueza
Mona mona muene
Kalunga n’gumba.
Mona mona muene
Kissueia ueza
Mona mona muene
Kalunga n’gumba.
J’veux du sang pour 20 caras
Des diamants, des rivières…
Pétroliers du Panama
Vos dollars m’exaspèrent.
C’est le blues d’Angola
Mineur et solitaire
Qui nous vient de Luanda
C’est un chant de poussière.
Mona mona muene
Kissueia ueza
Mona mona muene
Kalunga n’gumba.

Angola vous a émerveillé, écoutez

L’Exilé
Causes Perdues
Je Cours

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