The Gun


The Gun - MazikThe Gun est un groupe rock-psychédélique proto-métal britannique de la fin des années 1960 qui n’a sorti qu’un seul tube, « Race with the Devil » et n’a enregistré que deux albums avant de se dissoudre. (Ne pas confondre avec The Gun, un groupe écossais de hard-rock formé en 1987).

Le line-up d’origine est constitué des frères Paul et Adrian Gurvitz.

The Gun en bref

Tout commence au début des années 60 alors que le jeune Paul écoute Elvis Presley, Buddy Holly, Cliff Richard & The Shadows et qu’à 15 ans il s’achète sa première guitare. Son père était à l’époque le Road Manager des Shadows, ce qui lui a donné l’envie et le courage de se lancer dans la musique. Après avoir appris quelques accords, il intègre rapidement des groupes locaux. Son premier concert professionnel s’est déroulé chez nous, en France, dans une base de l’armée US. À son retour en Angleterre, il commence à se produire sur les scènes londoniennes avec son premier groupe qui s’appelait The Londoners. Après une tournée en RFA, il décide de renommer le groupe en The Knack (rien à voir avec le groupe américain du même nom formé en 1978) qui est signé sur plusieurs labels et qui enregistre des singles pour Pye et Decca.

Ce quintet est constitué du guitariste/chanteur Paul Gurvitz (alias Curtis) accompagné de Louie Farrell à la batterie, Gearie Kenworthy à la basse, Tim Mycroft à la guitare et un certain Jon Anderson (Yes) pendant une courte période. Avec l’arrivée de l’ère psychédélique le groupe change de nom pour The Gun (ou simplement Gun) dès le printemps 1966.

The Gun se produit au mythique UFO Club avec des groupes tels que Pink Floyd, Arthur Brown et Tomorrow.

Début 1968, le groupe devient un trio, avec Paul Curtis (Gurvitz) à la basse, Louie Farrell à la batterie et Adrian Curtis (Gurvitz) à la guitare.

Après avoir signé chez CBS Records en 1968, le combo remporte un succès avec le premier morceau énergique de l’album éponyme, « Race with the Devil ». Publié en single en octobre 1968, ce titre se classe dans les charts.

Que cet album soit tombés dans l’oubli est d’une grande injustice car il mérite vraiment d’être découvert ou redécouvert…

Jimi Hendrix fera un clin d’œil au riff de guitare de « Race with the Devil » dans son morceau « Machine Gun » au festival de l’Île de Wight en 1970. Le morceau sera également repris Judas Priest sur la version remasterisée de Sin After Sin, par Black Oak Arkansas sur leur album Race with the Devil,  par Girlschool sur leur album Demolition et par Church of Misery sur leur démo de 1996.

La pochette du premier album de The Gun est tout à fait digne d’intérêt puisqu’il s’agit en fait de la première collaboration de l’artiste britannique Roger Dean avec un groupe rock. Il réalisera par la suite de nombreuses pochettes pour Yes en particulier.

The Gun - MazikLeur deuxième album, Gunsight, sort en 1969 mais malgré plusieurs singles et une tentative infructueuse de leur label de rattacher The Gun à la contre-culture underground, le groupe ne connaîtra pas d’autres succès.

Peu de temps après avoir tenté leur chance séparément, les frères Gurvitz créent Three Man Army en 1971, groupe qui enregistrera trois albums.

Entre 1974 et 1976, Three Man Army devient The Baker Gurvitz Army avec Ginger Baker l’ancien batteur de Cream. Le trio enregistre trois albums : Baker Gurvitz Army, Elysian Encounter and Hearts On Fire.

Pendant la même période, les frères Gurvitz enregistrent deux albums, Kick Off Your Muddy Boots et Paradise Ballroom, sous le nom de The Graeme Edge Band, avec le batteur Graeme Edge du groupe The Moody Blues.

Paul Gurvitz le leader de The Gun est toujours actif et se produit aujourd’hui sous le nom Paul Gurvitz and the New Army.

Membres de The Gun

Paul Gurvitz (alias Curtis) – guitare, chant
Adrian Gurvitz (alias Curtis) – guitare
Louie Farrell – batterie
Gearie Kenworthy – basse
Tim Mycroft – guitare
Jon Anderson – chant

Discographie de The Gun

Albums studio

1968 – Gun
1969 – Gunsight

Site de référence www.paulgurvitz.com

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Styx

Styx est un groupe de rock américain originaire de Chicago formé en 1972 qui s’est rendu célèbre grâce à ses albums sortis à la fin des années 70 et au début des années 80. Leur style spécifique est un mélange de guitare hard-rock pondéré par une guitare acoustique, des synthétiseurs mélangés au piano acoustique, des ballades puissantes et enjouées incorporant des éléments d’art rock très théâtral et d’Arena-rock à l’instar de groupes comme Rush, Journey  ChicagoForeigner, Boston ou même Yes. Styx devient une référence du rock progressif dans les années 1970 mais commence à flirter avec le genre pop rock et soft rock au courant des années 80.

Styx en bref

En 1961,  les frères jumeaux Chuck (bassiste) et John Panozzo (batteur) âgés de 12 ans commencent à faire de la musique avec leur voisin de 14 ans, Dennis DeYoung (chanteur et claviériste) à Chicago. Ce premier groupe prend le nom de The Tradewinds. En 1965 le groupe devient TW4 (There Were 4) abandonnant le nom de  The Trade Winds à un autre groupe ayant acquis une renommée nationale. En 1969 ils sont rejoints par John Curulewski, un guitariste folk. TW4 devient un quintet lorsque le guitariste de hard rock James « J.Y. » Young se joint à l’aventure en 1970.

En 1972 le groupe signe chez Wooden Nickel Records, change de nom pour Styx, selon Dennis DeYoung sans signification particulière mais simplement parce que c’était la seule proposition qui faisait l’unanimité entre les membres.

Le combo sort quatre albums Styx I en 1972, Styx II et The Serpent Is Rising en 1973 puis Man of Miracles en 1974. Ces albums très prog-rock incorporant pléthore de guitares, de batteries et de percussions, envolées de claviers et de vocalises permettent au groupe de se forger une bonne réputation dans la région de Chicago sans vraiment se faire connaitre au delà de leur région d’origine malgré le tube « Best Thing » qui est resté dans le « Hot 100 » du Billboard pendant 6 semaines. Le single suivant est une reprise du tube « Lies » des Knickerbockers. La ballade « Lady » qui figure sur Styx II est largement diffusée sur les ondes, l’album devient disque d’or.

Styx signe chez A&M Records et sort l’album Equinox en 1975 qui contient l’hymne rock « Suite Madame Blue », qui vaut enfin au groupe une reconnaissance et une diffusion considérable sur les radios FM. En décembre de la même année, le guitariste John Curulewski quitte le groupe, il est remplacé par Tommy Shaw. L’album suivant Crystal Ball de 1976 rencontre un succès mitigé.

Le septième album de Styx, The Grand Illusion, sorti en juillet 1977 est quant à lui un grand succès puisqu’il devient triple disque de platine.

La fin des années 70 et le début des années 80 marque l’apogée du groupe. Son album de 1978, Pieces of Eight, contient 3 tubes, « Renegade », « Blue Collar Man (Long Nights) » et « Sing for the Day » qui se classent dans les charts.

La ballade « Babe » de DeYoung qui se devient N°1 figure sur l’album Cornerstone sorti en 1979. C’est un an plus tard le plus grand succès international du groupe et le premier single à s’écouler à un million d’exemplaires. L’album comprend également « Why Me » et le très rock « Borrowed Time », co-écrit avec Shaw, plus un morceau plus folk folk « Boat on the River » qui fait un carton en Europe et au Japon.

Des tensions commencent à apparaître au sein du groupe au sujet de la direction musicale après que Young et Shaw se soient opposés à la ballade « First Time » sortie comme deuxième single de l’album Cornerstone.

En janvier 1981, Styx sort Paradise Theatre, un concept-album qui devient leur plus grand succès, se hissant au premier rang du palmarès des albums pop au Billboard avec cinq singles, dont « The Best of Times » de DeYoung et « Too Much Time on My Hands » de Shaw. Cet opus est le quatrième album multi-platine consécutif du groupe.

Tout au long des années 1980, Styx a utilisé le morceau d’ouverture de l’album du Paradise Theatre, « Rockin’ the Paradise » en ouverture de ses concerts.

Comme cela est arrivé à d’autres groupes, certains intégristes religieux ont accusé Styx d’avoir masqué des messages sataniques dans le morceau « Snowblind » (qui dénonce les méfaits de la cocaïne). Ces allégations ont bien entendu été réfutées par le groupe qui s’en est même largement moqué sur scène et lors d’interviews mais comme on le dirait aujourd’hui, « ça a fait le buzz… »

Kilroy Was Here qui suit en 1983 (aussi disque de Platine) est un autre concept-album sous forme d’opéra rock (un peu à la Who) dont l’histoire se déroule dans un futur robotisé et totalitaire où il est interdit de jouer de la musique rock à cause d’un évangéliste charismatique, le Dr Everett Righteous… Probable réaction sous forme de pied de nez du groupe face aux accusations rétrogrades dont il a été victime… Cet opus contient un morceau de James « JY » Young « Heavy Metal Poisoning » dont les paroles sarcastiques se moquent clairement de ces allégations avec notamment un message intentionnellement en latin « annuit coeptis » (Dieu favorise nos entreprises) et « novus ordo seclorum » (Le nouvel ordre mondial) qui se référent à la Déclaration d’indépendance des États-Unis de 1776.

Le guitariste Tommy Shaw quitte le groupe pour se consacrer à sa carrière solo à la fin de la tournée qui a suivi. En 1984, le groupe sort son premier album live, Caught in the Act. Le projet contient un titre studio, « Music Time », qui se classe au Top 40. Un concert de la tournée Kilroy Was Here a été filmé et diffusé en VHS sous le même titre (puis en DVD en 2007) mais au moment de la sortie de l’album, le groupe s’était déjà séparé.

Dennis DeYoung, James « JY » Young et Tommy Shaw sortent une série d’albums solos avec un certain succès. Dennis DeYoung se blesse au dos pendant le tournage d’une vidéo, l’obligeant à se retirer d’une tournée nord-américaine avec Huey Lewis and the News. Tommy Shaw quant à lui assure la première partie des Kinks à l’automne 1984.

À la fin des années 80, la carrière solo des membres de Styx commence à décliner mais le groupe de Tommy Shaw fait tout de même l’ouverture de la plupart des concerts de la tournée américaine Hold Your Fire de Rush de 1987-88.

En 1989, Tommy Shaw forme le groupe Damn Yankees avec Ted Nugent, Jack Blades et Michael Cartellone. En même temps les autres membres de Styx envisagent déjà une reformation…

Styx se réforme donc en 1990, avec cependant un nouveau guitariste,  Glen Burtnik, puisque Tommy Shaw a des engagements avec les Damn Yankees.

Le nouveau line-up sort Edge of the Century dont la ballade de Dennis DeYoung « Show Me the Way » connait un grand succès. S’en suit une tournée de Styx aux États-Unis au printemps et à l’été 1991 mais ce succès est de courte durée puisque le groupe est lâché par sa maison de disque après le rachat d’A&M Records par PolyGram Records, mettant fin à une collaboration de plus de quinze ans.

Des démos intitulées Son of Edge sont enregistrées et présentées à d’autres labels mais avec la percée du style grunge aucun d’eux ne s’intéresse plus à Styx et à l’automne 1991 le groupe est dissout une nouvelle fois.

En 1995 le guitariste Tommy Shaw reforme Styx pour réenregistrer « Lady » et sortir une compilation Styx Greatest Hits. Le batteur Todd Sucherman y a remplacé John Panozzo pour des raisons de santé (problèmes hépatiques) suite auxquelles il décédera un an plus tard.

La tournée « Return to Paradise » de 1996 permet au groupe de renouer avec le succès. L’album live Return to Paradise qui sort en 1997 contient le morceau  « Dear John » en hommage à l’ancien batteur de Styx John Panozzo. L’album connait un succès inattendu et devient disque d’or. Après la sortie de l’album et du DVD, Styx repart en tournée à l’occasion du 20ème anniversaire de The Grand Illusion.

Deux ans plus tard, en 1999, le groupe sort son premier nouvel album studio en près d’une décennie, Brave New World, qui ne rencontre cependant pas le succès escompté.

Une fois de plus des dissensions se font jour lors de l’enregistrement entre Tommy Shaw qui tente d’imposer un style plus contemporain, JY qui préfère transmettre une veine plus hard-rock et les tendances plus pop et mainstream de Dennis DeYoung…

Le bassiste Chuck Panozzo quitte le groupe en 1999 en raison de problèmes de santé (sida).

Le 9 juin 2000, Styx donne un concert avec REO Speedwagon à l’amphithéâtre Riverport qui sort sous forme d’un double CD et d’un DVD commun Arch Allies: Live at Riverport. Chaque groupe édite cependant son propre set comme album séparé avec des morceaux supplémentaires. La version de Styx est intitulée At the River’s Edge : Live in St. Louis.

En 2001, Dennis DeYoung traîne ses anciens camarades en justice pour obtenir le droit d’utiliser le nom du groupe dans le cadre de sa carrière solo, le groupe étant autorisé à conserver le nom « Styx » mais permettant DeYoung de l’utiliser dans des base lines telles que « la musique de Styx » ou « ancien de Styx ». C’est finalement le groupe qui a gain de cause…

La nouvelle formation de Styx sort plusieurs albums live et l’album studio Cyclorama en février 2003 se classe dans le Billboard 200.

Le groupe enchaîne les tournées et participe au Super Bowl à San Diego lors duquel Styx joue une reprise de Queen « We Are the Champions ».

Styx participe au Crossroads Guitar Festival d’Eric Clapton en juin 2004, avec Jeff Baxter comme invité spécial, sur des chansons de Jimi Hendrix, B.B. King et Slim Harpo.

En 2005, Styx publie l’album, Big Bang Theory sur lequel ils font des reprises  de groupe qu’ils apprécient comme « I Am the Walrus » des Beatles, « I Can See for Miles » des Who, « Can’t Find My Way Home » de Blind Faith, « One Way Out » du Allman Brothers Band, « A Salty Dog » de Procol Harum, « Summer in the City » des Lovin’ Spoonful, « Manic Depression » de Jimi Hendrix Experience, « Talkin’ About the Good Times » des Pretty Things, « Locomotive Breath » de Jethro Tull ou encore « Wishing Well » de Free, entre autres…

Parallèlement, DeYoung poursuit sa carrière solo en réarrangeant et interprétant des succès de Styx avec un orchestre symphonique. En 2005, il sort un CD des principaux tubes de Styx réenregistrés lors d’un concert avec un orchestre symphonique intitulé The Music of Styx – Live with Symphony Orchestra.

Par la suite Styx a eu l’occasion de jouer avec différents groupes comme Def LeppardForeigner, Reo Speedwagon, Kansas

En 2017 Styx retrouve sa veine créative et le son qui ont fait son succès il y a quatre décennies avec ses chœurs, ses envolées, ses harmonies et ses synthés qui sont sa marque de fabrique sur le dernier album en date, The Mission, avec Lawrence Gowan à la place Dennis de Young.

 

Membres de Styx

Chuck Panozzo – basse, chœurs
James « J.Y. » Young – guitare,  chant
Tommy Shaw – guitare, chœurs
Todd Sucherman – batterie
Lawrence Gowan – chœurs, claviers
Ricky Phillips – basse, chœurs, guitare

Anciens membres

Dennis DeYoung – chœurs, claviers
John Panozzo – batterie
John « J.C. » Curulewski – guitare, chant, claviers
Glen Burtnik – guitare, chant

Discographie de Styx

Albums studio

 

1972 – Styx
1973 – Styx II
1974 – The Serpent Is Rising
1974 – Man of Miracles
1975 – Equinox
1976 – Crystal Ball
1977 – The Grand Illusion
1978 – Pieces of Eight
1979 – Cornerstone
1981 – Paradise Theater
1983 – Kilroy Was Here
1990 – Edge of the Century
1999 – Brave New World
2003 – Cyclorama
2005 – The Big Bang Theory (Album de reprises de titres classiques du rock)
2017 – The Mission

Albums live

1984 – Caught in the Act
1997 – Return to Paradise
2000 – Arch Allies: Live at Riverport
2001 – Styx World: Live 2001
2002 – At the River’s Edge: Live in St. Louis
2003 – 21st Century Live
2006 – One with Everything: Styx and the Contemporary Youth Orchestra
2012 – The Grand Illusion/Pieces of Eight Live
2015 – Live at the Orleans Arena Las Vegas

Compilations

1977 – Best of Styx
1977 – Styx Radio Special (Double album promotionnel)
1978 – Styx Radio Special (Triple album promotionnel)
1980 – A Collection of Styx (Trois albums Crystal Ball, The Grand Illusion et Pieces of Eight)
1980 – Rock Galaxy – Styx’ (Double album en RFA uniquement)
1980 – Lady
1980 – Radio Sampler and Interview Album (Double album promotionnel)
1986 – A&M Gold Series
1987 – Styx Classics Volume 15
1991 – Styx Radio-Made Hits 1975-1991 – Special Radio Sampler
1992 – Greatest Hits
1995 – Styx Greatest Hits
1996 – Styx Greatest Hits Part 2
1997 – The Best of Times: The Best of Styx
1999 – The Serpent Is Rising / Man of Miracles
1999 – Best of Styx 1973-1974
2000 – Extended Versions – The Encore Collection
2000 – Singles Collection
2001 – Styx Yesterday and Today
2002 – The Best of Styx – The Millennium Collection
2002 – 20th Century Masters
2003 – Rockers
2004 – Come Sail Away – The Styx Anthology
2005 – The Complete Wooden Nickel Recordings
2006 – Gold (Double album)
2010 – Icon
2010 – Icon 2
2010 – Regeneration Volume 1
2011 – Babe The Collection
2011 – Regeneration Volume 2
2011 – Regeneration Volumes 1 and 2 (Les deux premiers albums)
2013 – 5 Classic Albums (Coffret incluant The Grand Illusion, Pieces of Eight, Paradise Theatre, Kilroy Was Here et The Best of Styx – 20th Century Masters The Millennium Collection)
2015 – The A&M Years 1975-1984 (Coffret en édition limitée 9 vinyles parus chez A&M)
2015 – Five Classic Albums (Coffret distribué en Europe réunissant The Grand Illusion, Pieces of Eight, Paradise Theatre, Kilroy Was Here et Cornerstone)

Site de référence www.styxworld.com

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