Robert Luther Smith dévoile « Didn’t I Say »

Robert Luther Smith

Après avoir marqué son grand retour en septembre 2025 avec « Hole In My Heart », l’auteur-compositeur-interprète Robert Luther Smith dévoile aujourd’hui son nouveau single, « Didn’t I Say ». Une sortie très attendue qui confirme la renaissance artistique d’un musicien dont la sensibilité n’a rien perdu de sa force.

Ce nouveau titre s’inscrit dans la continuité émotionnelle de son précédent morceau, tout en explorant un territoire encore plus intime. « Didn’t I Say » s’attarde sur la fragilité du lien amoureux, sur ce fil ténu qui relie deux êtres lorsqu’ils essaient de croire en l’amour malgré la peur de le perdre. Luther y mêle avec finesse son écriture introspective à une production où la chaleur analogique rencontre une délicate touche électronique.

L’artiste décrit ce titre comme une forme de question intérieure, un dialogue entre le cœur, la foi et le doute. Avec sa voix profonde et son interprétation chargée d’émotion, il pose des questions universelles : Que vaut l’amour quand on craint de le voir disparaître ? Que reste-t-il lorsque l’on se demande si l’autre nous entend vraiment ?

Didn't I Say

Là où « Hole In My Heart » vibrait de couleurs disco et de cuivres lumineux, « Didn’t I Say » adopte un ton plus posé, presque méditatif, invitant l’auditeur à un voyage intérieur. La musique ralentit, se resserre, pour mieux laisser entendre les nuances de la vulnérabilité humaine.

Avec ce nouveau single, Robert Luther Smith confirme sa capacité à mêler émotion brute, profondeur spirituelle et élégance sonore. « Didn’t I Say » n’est pas seulement une chanson : c’est une interrogation, un souffle, un mouvement intérieur. Une étape marquante dans le retour d’un artiste qui sait transformer ses propres doutes en œuvres profondément humaines.

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Der Oscar Effekt dévoile three stone fireside vol. 1

Der Oscar Effekt

Avec son nouvel album three stone fireside, vol. 1, Der Oscar Effekt continue de tracer une voie singulière dans le paysage musical contemporain : hybride, sensible et profondément enracinée dans les sonorités qui ont marqué son histoire personnelle. Parmi les titres qui composent ce premier volume, un morceau retient immédiatement l’attention. Il s’agit de “maladie difficile à soigner”, une chanson en français qui occupe une place centrale dans la vision de l’artiste.

Derrière ce choix linguistique, loin d’être anodin, se trouve un acte assumé de mémoire et de transmission. Der Oscar Effekt confie avoir puisé l’inspiration dans une œuvre majeure de la musique camerounaise :

« maladie difficile à soigner s’inspire d’un morceau du légendaire groupe camerounais Zangalewa, qui, dans les années 1980, avait sorti une chanson portant le même titre. Je me souviens l’avoir souvent écoutée quand j’étais enfant, parce que ma mère la jouait à la maison. C’était sans doute l’une des premières chansons d’amour que j’ai connues. »

Ce souvenir d’enfance devient le point de départ d’une réinterprétation moderne, intime et vibrante. Le musicien raconte avoir voulu réactualiser l’énergie de ce titre culte pour parler de l’amour contemporain, avec ses contradictions et ses excès.

« Cette vibe m’est restée, et j’ai voulu la réinterpréter à ma manière — en la ramenant dans une époque moderne, pour parler de l’amour d’aujourd’hui, de la façon dont il peut à la fois guérir et blesser. C’est un sentiment si fort qu’il peut parfois ressembler à une maladie… une maladie difficile à soigner. »

Musicalement, Der Oscar Effekt marie sonorités électroniques actuelles, rythmiques dansantes et chaleur organique. Si la production se veut moderne, le titre conserve cependant l’esprit originel : celui d’une chanson que l’on peut vivre autant qu’écouter, entre fête, nostalgie et émotion. La voix navigue entre français, anglais et camfranglais, un choix identitaire qui incarne à lui seul la philosophie du projet : un pont entre héritage et réinvention.

Der Oscar Effekt

L’artiste explique d’ailleurs la place cruciale de ce morceau dans la structure de l’album :

« Une chanson en français n’est pas du tout un hasard dans cet album three stone fireside, vol. 1 — au contraire, elle en représente pleinement l’essence. J’y chante en français, en anglais et en camfranglais, pour parler de l’amour d’une manière sincère, chaleureuse et authentique, tout en puisant dans l’un des repères emblématiques de la musique camerounaise. Sur une production moderne, le titre garde cette énergie qu’on peut danser et ressentir, mais aussi un message profond sur l’amour et la vulnérabilité. »

Dans « maladie difficile à soigner », Der Oscar Effekt semble avoir trouvé un espace où tradition et modernité ne s’opposent pas, mais se renforcent. Le résultat est un hommage vibrant à Zangalewa, à l’amour dans toutes ses nuances, et au Cameroun musical d’hier et d’aujourd’hui. Un titre qui, à l’image de l’album, témoigne d’une maturité artistique nouvelle et d’un désir puissant de raconter, relier et ressentir.

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