Endeavours : le nouvel élan de Joseph Martone

Endeavours

Un retour chargé d’émotion

Avec Endeavours, attendu pour le 6 février 2026, Joseph Martone réapparaît avec une œuvre dense et profondément habité. L’italo-américain renoue avec son écriture sensible, nourrie d’ombres et de lumières, où résonnent l’austérité poétique de Nick Cave, l’esprit désertique de Calexico et l’influence cinématographique de Morricone. Depuis Honey Birds (2020), son univers s’est affiné : plus ample, plus texturé, plus narratif.

Endeavours façonné entre Naples, Ravenne et le Québec

EndeavoursCet album prend vie entre plusieurs lieux chargés d’âme : l’Auditorium Novecento de Naples, le studio Al Mare de Ravenne et le Studio Cimetière au Québec.

Joseph Martone s’entoure ici de musiciens remarquables : Fabio Rondanini (Calibro 35) à la batterie et Francesco Giampaoli (Hugo Race Fatalists, Sacri Cuori) à la basse.

On retrouve également Ned Crowther (The Fernweh, Smokey Angle Shades), partenaire d’écriture de longue date.

La production raffinée de Mike Dubue et Taylor Kirk (Timber Timbre) insuffle à Endeavours une atmosphère organique, légèrement brumeuse, portée par les voix envoûtantes de Rebecca Noelley et Marianna d’Ama.

Endeavours et les racines mêlées de Martone

L’album plonge au cœur de son histoire personnelle, marquée par ses doubles racines italiennes et américaines. Les chansons racontent des fragments d’enfance, de ruptures, de liens vitaux, de figures marquantes rencontrées sur ce chemin souvent chaotique.

Le vignoble familial devient une métaphore récurrente : lieu de cycle, de lumière et d’obscurité, d’effort et de renaissance. Dans Endeavours, Martone explore cette mémoire en spirale, faite de douleur, mais aussi de beauté pour qui sait y prêter attention.

Endeavours dévoile son premier single : “Lying Low”

Premier extrait, « Lying Low » s’accompagne d’un clip délicatement construit sur un jeu d’ombres et de lumières. On y retrouve cette esthétique cinématographique chère à Martone, avec des allusions discrètes à Sergio Leone, renforçant le caractère poétique et rugueux du morceau.

Membres

Joseph Martone : Chant, guitare
Fabio Rondanini : Batterie
Francesco Giampaoli : Basse
Rebecca Noelley : Chant
Marianna d’Ama : Chant

Ned Crowther : Aide à l’écriture
Mike Dubue : Production
Taylor Kirk : Production

Discographie de Joseph Martone

2020 – Honey Birds
2026 – Endeavours

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Robec – The Forest Is Too Loud, voyage prog intimiste

Robec et son projet solo à l’identité affirmée

Sorti le 28 novembre 2025, The Forest Is Too Loud confirme la singularité artistique de Robec, alias de Marius T. Røbech, musicien basé à Bergen en Norvège et ancien membre d’Ocean of Lotion. Au fil de ses explorations sonores, Robec a affiné une signature mêlant synthés modulaires, guitares twangy et grooves répétitifs, pour façonner un univers où l’électronique croise un rock progressif moderne.

Cet album instrumental prolonge cette démarche : riche, immersif et construit comme un récit musical oscillant entre intimité sonore et ampleur cinématographique.

Robec

Robec explore des paysages sonores en mouvement

L’album tient la promesse de rythmes agités, de basses envoûtantes, de guitares claires et de synthés spacieux. Dès Unknown Overture, Robec installe une ambiance quasi orientale portée par des synthés qui évoquent Jarre ou Vangelis. Lorsque la guitare surgit, on y retrouve une chaleur mélodique proche de l’univers de Mike Oldfield.

Avec The Apanthropist, Robec choisit une approche centrée sur le piano et la percussion, construisant un morceau panoramique qui se conclut sur une boucle synthétique hypnotique.

Latibulate déploie lui aussi une base pianistique, rehaussée d’une basse agile, d’une guitare ascendante et d’une montée orchestrale soutenue par des percussions plus lourdes et une nappe de synthés dense.

Enfin, le titre éponyme, The Forest Is Too Loud, débute dans une atmosphère tranquille et filmique, avant de s’ouvrir sur un groove ensorcelant et un final presque symphonique.

Une œuvre progressive riche en nuances

L’écriture joue continuellement sur les contrastes : ombres et éclats, calme suspendu et tensions rythmées, minimalisme et ampleur orchestrale. Robec tisse des textures tantôt chaleureuses, tantôt traversées de discrètes zones d’ombre, avec des influences allant de l’ambient à un synth-pop assoupi.

La batterie de Sondre Veland, parfaitement intégrée, ajoute du relief sans jamais rompre la fluidité des compositions. Chaque morceau multiplie les détours, les variations subtiles et les respirations qui participent au caractère narratif du disque.

L’ensemble forme une palette sonore d’une grande richesse, où Robec révèle une maîtrise impressionnante de l’équilibre entre émotion, mouvement et densité.

Robec propose un disque captivant et inspirant

Avec The Forest Is Too Loud, Robec signe l’une des œuvres instrumentales progressives les plus immersives de l’année. Son sens du détail, ses couleurs multiples et sa manière de mêler puissance contrôlée, profondeur et imaginaire en font un album qui laisse une véritable empreinte.

Un voyage sonore stimulant, organique et résolument inspirant, parfait pour celles et ceux qui aiment se perdre dans un univers sensoriel complet.

Membres

Marius T. Røbech : Synthétiseurs, guitares, programmation
Sondre Veland : Batterie

Discographie de Robec

Albums studio
2025 – The Forest Is Too Loud

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