1988 : Les Négresses Vertes > Voilà l’été




Les Négresses Vertes : Mlah - Voilà l'été
Les Négresses Vertes : Voilà l’été

Dans la lignée de Mano Negra, Béruriers Noirs, etc… les Négresses Vertes se forment en 87 pour allier le style gouailleur et festif aux musiques méditerranéennes et sud-américaines dans le paysage du rock alternatif français.

 

 

 

Ce collectif de Punks braillards et soûlards du 19ème réunis sous le doux sobriquet d’un vigile dans un bar, qui se serait exclamé « sortez les négresses vertes ! » en référence à leurs cheveux teints, réveille le Rock Français.

La troupe, qui compte jusqu’à neuf membres, teste ses premiers titres dans le métro, les halls d’immeubles, ou sur les trottoirs de Paris avant de sortir  » Mlah  » leur première galette tonitruante qui veut dire « Tout va bien » en Arabe mais c’est aussi le son de la beigne que tu viens de prendre en pleine poire : Mlah !

Mélange improbable de genres, de styles, de langues, d’ambiances, cet album contient aussi un autre titre très connu : Zobi la mouche.

Mais ne vous y fiez pas, tout est bon dans le pochtron !

Paroles de Voilà l’été des Négresses Vertes

Voilà l’été j’aperçois le soleil
les nuages filent et le ciel s’éclaircit
et dans ma tête qui bourdonnent ? les abeilles !
j’entends rugir les plaisirs de la vie
c’est le retour des amours qui nous chauffent les oreilles
il fait si chaud qu’il nous pousse des envies
Enfin l’été
c’est le bonheur rafraîchi d’un cocktail
les filles sont belles et les dieux sont ravis
Enfin l’été
Mais y’a déjà plus d’argent
Le tout Paris se transforme en phobie
Le métro sue, tout devient purulent
Dans ses souliers, le passager abruti
A dix doigts d’pied qui s’expriment violemment
Y’a plus d’amis les voisins sont partis
L’été Paris c’est plutôt relaxant
On rêve de plage
Et la Seine est jolie.
Toujours l’été
C’est pas du superflu
Il fait trop chaud, l’soleil m’abasourdit
Rillettes sous les bras
J’avance dans la rue
J’pense à ces cons qui s’font chier dans l’midi
Tous ces torche-culs qui vont cuire dans leur jus
Tous ces noyés, la mer quelle saloperie
Et sur les routes le danger ça vous tue
Vivement l’automne, je me sens tout aigri
Toujours l’été
Voilà l’été, j’aperçois le soleil
Les nuages filent et le ciel s’éclaircit
Et dans ma tête qui bourdonnent ?
Les abeilles !
J’entends rugir les plaisirs de la vie
Voilà l’été, j’aperçois le soleil
Les nuages filent et le ciel s’éclaircit
C’est le bonheur rafraîchi d’un cocktail
Les filles sont belles et les dieux sont ravis.
Voilà l’été, enfin l’été
Toujours l’été, encore l’été.

 

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