Kayak


Kayak groupe de rock progressif néerlandais fondé en 1972 Kayak est un groupe de rock progressif néerlandais originaire de la ville de Hilversum dans la région de Het Gooi (sud-est de la province de Noord-Holland), issu du groupe High Tide Formation (HTF),  fondé en 1972 par Ton Scherpenzeel et Pim Koopman. Le groupe devient surtout populaire dans son pays mais a tout de même réussi à franchir les frontières et à se faire un nom en Allemagne, un peu aux États-Unis et plus modestement en France avec leur plus grand tube « Ruthless Queen » sorti en 1978 sur l’album Phantom of the Night.

Kayak en bref

Le line-up original est constitué de Pim Koopman (voix, batterie et guitare, ex-HTF), Ton Scherpenzeel (chant, claviers et basse, ex-HTF), Max Werner (chant, mellotron et batterie), Michel Marion (basse ex-Stadium), la même année à Mayfly il est remplacé par Kees van Leeuwen (ex-Blues-Service, Torch & Paradise) et Johan Slager (chant, guitare, ex-HTF).

En 1973, leur premier album See See The Sun produit par Gerrit Jan Leenders et Kayak, contient neuf morceaux composés principalement par Ton Scherpenzeel et Pim Koopman est accompagné de trois singles à succès.

Leur premier single « Lyrics » est appuyé par une campagne de pub inhabituelle afin de présenter le groupe aux amateurs néerlandais de Rock Progressif mais les ventes ne suivent pas. Le single suivant, « Mammoth » atteint le Top 20 des charts en Hollande.

Les principales influences de Kayak se trouvent dans des groupes de prog-rock anglais comme Yes, Genesis, King Crimson ou Gentle Giant, cette filiation transparaît de façon assez évidente sur leur deuxième album éponyme en 1974.

Avant l’enregistrement du troisième opus, Royal Bed Bouncer, le bassiste Cees van Leeuwen est remplacé par Bert Veldkamp. Cet album est accueilli par la critique et les fans avec un grand enthousiasme et certains articles de la presse musicale prédisent que Kayak va conquérir le monde.

Hélas ce succès n’arrive pas à cause de certaines tergiversations entre manager et maison de disque, Frits Hirschland accusant EMI/Bovema de ne pas mettre les moyens nécessaires à la réussite du groupe. De fait en 1976 Kayak décide de quitter EMI/Bovema pour Phonogram. The Last Encore qui est publié sur ce label, est considéré par beaucoup comme leur meilleur album à ce jour (perso j’affectionne particulièrement Phantom of the Night et Cleopatra…).

Peu de temps après, Pim Koopman quitte le groupe pour  travailler en tant que producteur chez pour EMI / Bovema. Il est remplacé par Charles Louis Schouten, encore étudiant au Conservatoire à cette époque.

Au début de 1977, Kayak part en tournée en Angleterre avec Jan Akkerman / Kaz Lux Band mais hélas le public n’est pas au rendez-vous et la tournée doit être interrompue à mi-parcours.

Ton Scherpenzeel publie son premier album solo en 1978 qui est une adaptation du Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns.

En 1978, Kayak sort le décevant Starlight Dancer qui est suivi par un changement d’effectif. Suite à une annonce passée dans le journal musical britannique Melody Maker, Kayak est contacté par Edward Reekers qui vit alors à Berkel-Rodenrijs. Dans le jeu des « chaises musicales » qui s’en suit, Edward Reekers devient le nouveau chanteur du groupe et remplace Max Werner au micro qui lui-même prend la place de Charles Louis Schouten à la batterie.

Peter Scherpenzeel, le frère de Ton, qui jusque là était éclairagiste du groupe devient le bassiste de Kayak qui recrute également les « Kayettes« , Irene Linders (l’épouse de Ton) et Katherine Lapthorn.

C’est ce nouveau combo de Kayak qui enregistre Phantom Of The Night leur premier disque d’or. Cet album, destiné principalement au marché américain, contient l’énorme succès, « Ruthless Queen » et le résultat des ventes sur le marché US démontre la pertinence des choix effectués en amont.

Le magazine américain Record World écrit que Kayak est sans nul doute l’un des groupes prog rock les plus prometteurs de 1979.

L’album suivant Periscope Life s’inscrit dans la lignée de son prédécesseur mais ne rencontre pas le même succès malgré le single, « Anne ».

Le suivant, Merlin, est un concept-album sur la thématique de la légende du roi Arthur et de Merlin l’enchanteur, emprunt d’heroic-fantasy néo-hippie cher à de Ton Scherpenzeel.

Parallèlement  Edward Reekers enregistre un album solo The Last Forest.

L’annonce de la séparation de Kayak intervient sous la forme d’un album d’adieu enregistré en concert, Eyewitness, qui sort en 1981 et le groupe splitte au début de 1982.

Après la dissolution de Kayak, Ton Scherpenzeel devient le claviériste du groupe britannique Camel et jouera quelques années avec le groupe de rock progressif néerlandais Earth and Fire (rien à voir avec Earth Wind and Fire).

Scherpenzeel et Slager se lancent alors dans un nouveau projet Europe (ne pas confondre avec le groupe suédois du même nom) et le vieil ami de Ton, Bert Veldkamp, ​​est invité rejoindre la formation à la basse aux côtés du chanteur John Filippo (ex-Finch) et du batteur belge Roger Wollaert (ex-Lademacher’s Innersleeve).

L’album éponyme d’Europe qui sort en 1983 ne ressemble en rien à Kayak et se situe plus dans la veine du travail solo de Scherpenzeel dans les des années 80. Cet album passe totalement inaperçu et le groupe disparaît discrètement.

En 1999, Kayak est invité dans l’émission néerlandaise De Vrienden van Amstel Live. (Les amis d’Amstel Live). Après cette performance réussie le groupe décide de se réformer et publie encore sept albums studio et trois albums live.

Le 4 janvier 2008, sort Coming Up For Air qui coïncide avec la célébration du 35ème anniversaire de la formation.

Le 7 octobre 2008 Kayak termine sa tournée au Paradiso d’Amsterdam dont le concert enregistré sort en CD et DVD sous le titre The Anniversary Box en décembre 2008.

En octobre 2009, le groupe a entamé une nouvelle tournée hollandaise. Selon Ton Scherpenzeel (sur le site web du groupe), après cette tournée, Kayak abandonne le cycle infernal album-tournée-album-tournée mais continuera probablement à enregistrer de nouvelle compositions. Le décès soudain et inattendu de Pim Koopman en novembre 2009, au milieu de la tournée, rend cependant l’avenir du groupe très incertain.

En mai 2010, Kayak annonce l’organisation d’un concert hommage à Pim Koopman le 22 novembre au Paradiso avec les membres du groupe bien entendu mais également d’autres artistes avec lesquels Koopman avait travaillé dans le passé comme  Pussycat, Caren Maywood, Alides Hidding, José Hoebee, Michael Robinson, Okkie Huysdens (avec qui Koopman a formé The President) et Jeroen Engelbert (l’un des nombreux membres du groupe de Koopman Diesel). Le claviériste Hans Voerman et le batteur Hans Eijkenaar rejoignent le groupe pour l’occasion.

Après le concert, Kayak annonce qu’Eijkenaar devient officiellement le nouveau batteur du groupe. Dans la foulée sort l’album Anywhere But Here en septembre 2011.

Le 21 septembre 2012 pour fêter son 40ème anniversaire, Kayak part pour une tournée intitulée Journey through Times (Voyage dans le temps) au cours de laquelle le groupe joue au moins une chanson de chaque album studio ainsi qu’un extrait du nouvel album Cleopatra the Crown of Isis. Titre qui sort également en sigle sur lequel figure une nouvelle version de « Symmetry », chanson que Scherpenzeel et Koopman avaient écrite en 1971. L’album Cleopatra the Crown of Isis est publié en Novembre 2014.

Fin de 2014, Cindy Oudshoorn et Edward Reekers annoncent leur départ de Kayak, laissant le groupe sans chanteurs. Lors d’un concert unique de Cléopâtre en mars 2015 à Oudshoorn sur l’île néerlandaise de Texel, Kayak s’adjoint les services de Marjolein Teepen avec qui le groupe avait déjà travaillé par le passé ainsi que les chanteurs Martin van der Starre, Alexander van Breemen et Rolf Koster.

Le line-up de la tournée de 2017 comprend le claviériste Ton Scherpenzeel, le guitariste Marcel Singor et le chanteur Bart Schwertmann, ainsi que le bassiste Kristoffer Gildenlöw que l’on peut entendre sur le 17ème et dernier album en date intitulé sobrement et logiquement Seventeen. Dernière recrue de Kayak, le batteur Collin Leijenaar. « 

Membres de Kayak

Ton Scherpenzeel – claviers, basse
Bart Schwertmann-chant
Marcel Singor- guitares & chant
Kristoffer Gildenlöw – basse
Collin Leijenaar – batterie

Anciens membres

Max Werner – chant
Johan Slager – guitares
Pim Koopman – batterie
Cees van Leeuwen – basse
Bert Veldkamp – basse
Theo de Jong – basse
Edward Reekers – chant
Charles Schouten – batterie
Peter Scherpenzeel – basse
Irene Linders – chœurs, lyrics
Katherine Lapthorn – chœurs
Rob Winter – guitares
Bert Heerink – chant
Cindy Oudshoorn – chant
Monique van der Ster – chant
Rob Vunderink – guitares, chant
Joost Vergoossen – guitares
Jan van Olffen – basse
Hans Eijkenaar – batterie

Discographie de Kayak

Studio albums

1973 – See See the Sun
1974 – Kayak II
1975 – Royal Bed Bouncer
1976 – The Last Encore
1977 – Starlight Dancer
1978 – Phantom of the Night
1980 – Periscope Life
1981 – Merlin
2000 – Close to the Fire
2001 – Night Vision
2003 – Merlin – Bard of the Unseen
2005 – Nostradamus – The Fate of Man
2008 – Coming Up for Air
2009 – Letters from Utopia
2011 – Anywhere but Here
2014 – Cleopatra – The Crown of Isis
2018 – Seventeen
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Albums Live

1981 – Eyewitness
2001 – Chance For A Livetime
2007 – Kayakoustic
2008 – The Anniversary Concert
2008 – The Anniversary Box
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Coffret compilation

2017 – Journey Through Time
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Site de référence : www.kayakonline.info

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2009 : Revolver > Get Around Town

Vous aimez les Beatles, alors vous allez aimer « Revolver » sur ce premier album Music for a while. Ce groupe parisien de pop de chambre est composé d’Ambroise Willaume (chant, guitare), de Christophe Musset (guitare, chant), de Jérémie Arcache (violoncelle, chant) et intègre une batterie sur ce premier album avec Maxime Garout.

Influencés par les Beatles, les Beach Boys, Simon & Garfunkel ou Randy Newman mais aussi par John Dowland (16ème) et Henry Purcel (17ème), ils travaillent notamment les harmonies vocales.

On ouvre avec une guitare acoustique rêveuse et des harmonies irréelles sur la chanson éthérée « Birds In Dm » .

On enchaîne sur une ballade « Leave Me Alone » portée par une rythmique gracieuse, au violoncelle exquis et aux harmonies très Beatles. Divin

Le remuant et joyeux « Balulalow » est surprenant de virtuosité avec des backing vocals de haut niveau.

La ballade mélancolique de « Back to you » nous touche avec cette pop folk enjouée, simple et tellement efficace.

Waouh, un rockabilly fun avec « Untitled # 1 » aux vocalises équilibrées qui alternent rythmes appuyés et riff insolite.

On sombre avec « Do you have a gun ? » sur un orgue très 70th.

Avec la pépite folk joyeuse et nostalgique de « Luke, Mike&John » on pense immédiatement à McCartney et aux chœurs années 60.

Ils enchaînent avec une facilité déconcertante les titres imparables sur des arrangements magnifiques comme « A Song She Wrote » qui est un des sommets de l’album.

Encore une ballade nostalgique à la Mc Cartney avec « You Drove Me Home » chantée d’une voix soigneuse.

Hommage aux Beach Boys avec le single dansant « Get Around Town » avec une guitare pas si anodine que çà et une magnifique cohésion basse/batterie avant l’arrivée des violons.

Pas de titre, mais une identité propre pour le simple mais efficace « Untitled No. 2 » à la très belle remontée des chœurs sur lit de violoncelle.

Avec 12 titres comme les fab fours, on termine sur le folk velouté de « It’s Alright »

Avec ce premier album qui sonne très Beatles à la sauce Moriarty, on se laisse facilement emporter sur ces mélodies gracieuses et séduisantes en dehors du temps et de l’espace. En effet les « Revolver » ont été élevés au biberon de la musique renaissance, entre quintes, nuances et autres pianissimo. Ces orfèvres d’une pop feutrée ne nous emmènent jamais sur une démonstration de virtuosité pour nous délivrer cette collection de subtiles mélodies rehaussées par les chœurs et les harmonies.

N’hésitez pas à regarder ces autres titres avec :

Balulalow
Leave Me Alone
A Song She Wrote en live

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