2005 : Ulan Bator > God:doG




2005 : Ulan Bator > God:doGAvec « Ulan Bator », groupe de post rock originaire de Paris, nous avons abordé le fer de lance de la vague bruitiste française, avec les critiques des albums « Végétale » et « Ego:Echo ». Aujourd’hui, je vais vous parler d’un album moins expérimental et donc plus facile à lire musicalement avec ce « Rodeo Massacre ».

Ce nouveau voyage auquel nous invite la bande à géométrie variable d’Amaury Cambuzat, surfe toujours sur un rock massif mais avec une orchestration qui alterne entre mélancolie emmiellée et débordements ravageurs négligeant les constructions nébuleuses et tourmentées de leurs débuts.

Dès le premier morceau, la rythmique saccadée sur « Fly, Candy Dragon, Fly! » alterne un stress planant au cri d’angoisse d’un virago.



Puis la voix d’Amaury Cambuzat glisse sur les lourdes guitares distordues de « God:doG » pour nous plonger dans la lourdeur destructrice de la basse de Manuel Fabbro.

Le clip de « Pensées massacre » accompagne nos rêves vers de nouvelles voies.

Tom Passion se laisse écouter entre trois voix, sur une section rythmique pesante de violons mélancoliques.

L’hypnotique « Torture » se laisse savourer avec un plaisir masochiste.

Le déconcertant « La femme cannibale » doit dérouter plus d’un fan de la première heure, entre marche anthropophage et orgie barbare…

« 33 » aux faux airs de Robert Wyatt se laisse exporter avec facilité.

« Instinct » fusionne un enchevêtrement de guitares distordues en écho à d’inquiétante voix sur une basse bien lourde

« Souvenir » ne restera pas toujours en mémoire…

Par rapport aux autres albums, Ulan Bator montre une efficacité laconique et quelque peu diligente, mais toujours au cœur de l’action.
En un mot ou presque, Ulan Bator a changé de voie, même s’il reste en écho le son de la première heure dans ce nouvel ensemble.

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2005 : dEUS > Bad timing





2005 : dEUS > Bad timing extrait de l'album Pocket RévolutionOublier « dEUS » pour Noël serait un péché ! Il est donc temps de réparer mon oubli Anvers ces belges, qui avec ce quatrième album de rock progressif « Pocket Révolution » savent toujours autant nous captiver avec leur rock indépendant, alternatif et par moment expérimental.

Leur précédent album, le magnifique « Ideal Crash » sorti en 1999, était déjà une référence sur la scène rock indépendante européenne. Avec une formation à nouveau renouvelée, mis à part le pilier Tom Barman, « Pocket Révolution » se joue du rock avec une efficacité très pop et donc plus classique.

dÈS le premier titre « Bad Timing », dEUS soigne son entrée en matière avec une énergie dissimulée sous de somptueuses guitares qui montent en puissance. La voix si particulière de Tom Barman se mêle au violon et à une guitare lancinante pour exploser dans un final de superbe manière.

La pop doucereuse de « 7 days, 7 weeks » est une petite merveille de pop song à déguster facilement jour après jour, mais pas pendant sept semaines…

On ré-attaque avec un bon vieux rock déstructuré à la sauce électro sur le saturé « Stop-Start Nature ». Très belle construction musicale, entre riffs de guitares distordus, basse solide, batterie lourde et bien sur la voix rageuse de Tom. Superbe titre.

Puis avec le superbe rock nerveux de « If you don’t get what you want », Tom Barman se joue de nous, entre séduction et rage sur un rock énergique boosté par les distorsions des guitares.

L’ électro pop « What we talk about (when we talk about love) » nous parle d’amour mais pas plus que çà !

Heureusement la magnifique ballade mélancolique de « Include me out » nous plonge dans un doux rêve.

La voix de Tom nous susurre une révolution de poche sur « Pocket revolution », belle instrumentation à tiroir.

On revient à l’éclectisme des débuts avec l’entraînant rock « Nightshopping », entre tendance garage, punk, alternative, on en reste groggy.



L’anisée ballade « The Real Sugar » est comme un sucre d’orge qui coule dans notre gorge, paradisiaque.

Avec le rock tendu de « Sun Ra », l’angoisse coule à nouveau dans les veines.

Pour finir la ballade mélancolique de « Nothing Really Ends » tend à nous rassurer sur l’avenir de dEUS, puisque rien ne fini vraiment.

Ouf, dEUS existe !

Laissez-vous emporter par ce superbe live de « Bad timing » à l’heure qu’il vous conviendra…

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