Finn Arild

Finn Arild TestamentFinn Arild est un multi-instrumentiste, chanteur, auteur-compositeur et producteur norvégien très talentueux, passionné par un large éventail de styles musicaux qui vit à Oslo avec sa femme et ses deux chats. Il apprend la guitare classique dès l’âge de six ans. Vers dix ans il se met aussi à l’orgue et joue dans divers groupes locaux tout au long de sa jeunesse. Mais c’est dans les technologies de l’information, le graphisme et le marketing, qu’il débute sa vie professionnelle sans toutefois perdre de vue sa passion initiale, la musique…

Finn Arild en bref

Finn Arild est né un matin d’été en février à Takapuna, en Nouvelle-Zélande (eh oui, dans l’hémisphère sud, en février c’est en été). Peu de temps après, sa famille retourne vivre en Norvège où il grandi et découvre le prog-rock des années 70 qu’écoute son frère aîné et la musique classique qu’apprécie particulièrement son père.

À douze ans, il compose déjà plusieurs chansons et joue avec divers groupes locaux, dans l’un d’eux il fait la connaissance de son ami Reidar Wiik, un virtuose du clavier avec qui il partage les mêmes goûts musicaux et la même curiosité pour les expérimentations techniques. Finn Arild et Reidar Wiik commencent à écrire et à enregistrer de la musique avec les moyens du bord utilisant deux cassettophones.

Bien plus tard dans le cadre de ses activités professionnelles Finn Arild participe à plusieurs projets de pubs radio dans lesquelles il intègre ses connaissances de l’informatique et de la musique.

Après de nombreuses années d’écriture, de production et de travail en studio avec des équipements de plus en professionnels la vie des deux amis prend des directions différentes et Finn Arild décide de créer son premier album solo dont les compositions couvrent de nombreux styles, du classique au folk en passant par le jazz, la pop et et le rock progressif.

En effet, le premier album de Finn Arild Serendipity sort en 2005, c’est un mélange de pop-rock, d’art-rock avec une saveur très progressive. Ses textes contiennent une part de satire teintée d’humour, la production est très soignée.

Tout commence en janvier 2004, car SimpelTen, le groupe dans lequel joue Finn Arild à ce moment là n’a pas vraiment bougé depuis leur dernière démo. Par ailleurs son ami et partenaire musical de vingt ans, Reidar Wiik se marie et fonde une famille donc exit la vie d’artiste… Finn Arild décide alors de se lancer en solo en partant des morceaux existants.

Finn Arild : SerendipityÀ l’automne de la même année, sa démo sous le bras, il part faire le tour des maisons de disques mais sans grand succès jusqu’à Noël. Nécessité faisant Loi, il fait le choix de s’auto-produire et contacte un ami, Tor Øyvind Quille qui dispose d’un studio d’enregistrement bien équipé, ce dernier accepte de le mettre à sa disposition pour enregistrer une démo de test afin que Finn Arild constate ce dont il est capable de réaliser. L’enregistrement de « Take Two and Call Me in the Morning » impressionne notre musicien et les deux hommes signent un contrat pour un premier album.

Le single  mentionné ci-dessus est publié sur iTunes et diffusé sur la plupart des radios locales norvégiennes et la suite de l’album est arrangé-enregistré au cours de l’été puis mixé à l’automne 2005.

Inspiré par le succès de son premier opus, Finn Arild s’atèle à son deuxième projet solo, le concept album Testament. Ses principales influences sont des groupes de rock progressif comme Genesis (de l’époque Wind and Wuthering), Yes, Marillion, Transatlantic, Eloy et Pendragon que l’on ressent plus sur ce deuxième album. Les paroles traitent souvent de questions sociales, environnementales ou politiques avec un une touche humoristique et satirique.

Après un album d’art-rock avec Serendipity, Finn Arild veut créer une œuvre qui fasse véritablement honneur à ses racines progressive-rock et il va mettre cinq ans à peaufiner son projet…

Il s’entoure du batteur Mikael Wikman, qui enregistre toutes les pistes depuis son drumstudio de Stockholm en collaboration avec Finn Arild, de son vieil ami Reidar Wiik qui fait un excellent travail au piano et aux chœurs.

Testament est un concept album de rock progressif épique qui traite de la création de l’univers avec le Big Bang, la création d’étoiles et des planètes, l’apparition et le développement de la vie sur terre et les conséquences de l’activité humaine sur son environnement… Pendant plus de 60 minutes, Testament offre une expérience musicale riche d’effets sonores et d’enchaînements sans pauses entre les différent morceaux écrit de manière réfléchie, minutieusement élaboré et habilement mixé par Finn Arild dans son home-studio d’Oslo.

Finn Arild y chante, joue de la guitare acoustique, classique et électrique, de la basse et des claviers. Il s’occupe de tout, production, arrangements, mixage avec la volonté de créer une musique de qualité, accrocheuse, mélodique, complexe permettant à l’auditeur de redécouvrir quelque chose à chaque écoute…

Un bel album que je recommande aux amateurs de rock-progressif…

Discographie de Finn Arild

2005 – Serendipity
2010 – Testament

Site de référence : www.finnarild.com

Sonic Sight

Sonic Sigh : AnthropologyEn 2017 les deux amis, Finn et Reidar, se retrouvent et décident de fonder le groupe Sonic Sight.

Leur premier album, Anthropology sort le 1er novembre 2017, c’est un concept-album de rock-progressif de très belle facture doté d’une fraîcheur novatrice qui fait fit des conventions du style. Finn Arild joue de la guitare, de la basse, des claviers et chante, Reidar Wiik quant à lui est aux percussions, au piano et autres claviers.

Le thème d’Anthropologie se situe dans le futur, lorsqu’une bulle économique éclate et déclenche une guerre civile aux États-Unis. Adam le personnage clé devient un simple réfugié parmi d’autres qui fuient en Inde.

« J’ai été inspiré par la crise des réfugiés en Europe et j’ai eu l’idée d’inverser la situation« , explique Finn Arild. « Mettre un personnage typiquement occidental dans cette situation donne un autre éclairage à la souffrance qu’endurent ces personnes…« .

À l’écoute, les influences de groupes de rock-progressif et rock-symphonique des 70’s,  comme Genesis ou Yes ainsi que néo-prog contemporain comme Spock’s Beard par exemple, sont assez évidentes.

Discographie de Sonic Sight

2017 – Anthropology

Site de référence : www.sonic-sight.no

 

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Supertramp

Supertramp (Daddy de 1969 à 1970) est un groupe britannique de progressive rock, d’arena rock et de pop-rock fondé en janvier 1970 à Londres Roger Hodgson, Rick Davies (ex-The Joint), Richard Palmer, Dave Winthrop, Frank Farrell et Robert Millar  remplacé en 1971 par Kevin Currie. Bien que leur musique soit initialement considéré comme du rock progressif, ils évoluent plus tard vers un style plus pop-rock et connaissent leur plus grands succès commerciaux en incorporant des éléments pop radio-friendly au milieu des années 1970. Supertramp vend plus de 60 millions d’albums et atteint son apogée avec Breakfast in America en 1979.

Supertramp en bref

Roger Hodgson, né en 1950 se met à la guitare à 12 ans. Six ans plus tard il crée le groupe, People Like Us, qui sort un 45 tours intitulé « Duck Pond » en mai 1968.  La formation splitte assez rapidement mais Roger Hodgson enregistre,  grâce à l’aide d’un roadie du groupe Traffic, quelques morceaux en studios dont « Mr. Boyd » avec un jeune chanteur encore inconnu, un certain Elton John.

Le batteur Rick Davies né en 1944 découvre Gene Krupa et son morceau Drummin’ Man à 12 ans qui influencera son destin puisqu’après avoir joué dans une fanfare il intègre un groupe rock, Vince and the Vigilantes à 15 ans. À cette époque il écoute surtout du rhythm and blues (Little Richard, Fats Domino, Chuck Berry…). Avec son ami Raymond O’Sullivan il fonde le groupe de blues  Rick’s Blues qui connaît un succès international plus tard sous le nom de Gilbert O’Sullivan).

En septembre 1966 il rejoint un groupe de musique soul The Lonely Ones,  dont le leader est Noel Redding qui sera par la suite le bassiste du Jimi Hendrix Experience. Les Lonely Ones partent en tournée en Europe, s’installent à Genève en 1967 et choisissent un nouveau nom : The Joint.

C’est sous ce nom que le groupe donne un concert au P.N. Club de Munich en 1969 qui suscite l’intérêt d’un riche néerlandais, Stanley August Miesagæs (alias « Sam » d’après ses initiales) qui décide de les sponsoriser mais au bout de quelques mois il leur coupe les vivres, The Joint part en fumée…

Sam qui apprécie Rick Davies lui propose de l’aider financièrement s’il fonde un nouveau groupe. Ce dernier publie alors une petite annonce Melody Maker pour une audition baptisée « Genuine Opportunity » (Véritable Opportunité).

Roger Hodgson, répond à l’annonce et s’y rend avec une guitare acoustique et interprète « Dear Mister Fantasy » de Traffic. Sa voix impressionne positivement Rick Davies qui le recrute. Ce premier line-up est complété par Richard Palmer (futur parolier de King Crimson) et de Robert Millar (alias Bob Millar) mais l’ambiance entre les membres est délétère….

Le combo s’appelle quelque temps Daddy mais se rebaptise Supertramp sur les conseils de Richard Palmer, inspiré par le roman de William Henry Davies  The Autobiography of a Super-Tramp (L’Autobiographie d’un super-vagabond) publié  en 1908.

Le train du succès est en marche avec Roger Hodgson et Rick Davies qui utilisent de façon efficace le premier piano électrique et le saxophone Wurlitzer, composent la plupart des chansons du groupe, de fait ils deviennent naturellement les leaders de Supertramp.

Richard Palmer et Dave Winthrop quittent le groupe au bout d’un an seulement et ne connaîtront pas l’épopée glorieuse du groupe qui arrivera avec le troisième album Crime of The Century…

Le groupe s’installe en Allemagne et joue cinq à sept fois par semaine au P. N. Club de Munich.

En 1973, Rick Davies et Roger Hodgson participent à l’album « You and me » que le claviériste de Ten Years After,  Chick Churchill, enregistre en solo.

La même année John Anthony Helliwell, Dougie Thomson et Bob Siebenberg intègrent le groupe.

Après avoir sorti deux album passés plus ou moins inaperçus, le premier album éponyme en 1970 (dont la pochette d’une tête en forme de fleur n’est pas sans évoquer Peter Gabriel dans ces facéties avec Genesis) et Indelibly Stamped en 1971, le groupe enregistre Crime of the Century qui sort en 1974 et marque le début du succès de Supertramp. Cet album traite de l’aliénation physique et mentale, de la norme, du cadre (le système scolaire avec School, Bloody Well Right), du repli sur soi et de la folie (Hide in Your Shell, Asylum) ou encore de la rêverie et de l’errance (Dreamer, Rudy). Il devient disque d’or au début de l’année 1975 et se classe dans tous les charts mais leurs plus grands succès commerciaux viendront un peu plus tard.

En 1975, Supertramp s’installe à Los Angeles en Californie puis publie deux album Crisis? What Crisis? (l’homme en maillot de bain sous un parasol dans une friche industrielle) et Even in the Quietest Moments (le piano sous la neige) en 1977.

Breakfast in America, le sixième album de Supertramp qui sort le 29 mars 1979 est enregistré en 1978 au Village Recorder de Los Angeles. Quatre singles à succès y figurent : « The Logical Song », « Goodbye Stranger », « Take the Long Way Home » et « Breakfast in America ».

Cet album remporte deux Grammy Awards en 1980, est certifié quadruple disque de platine et devient tout simplement l’album le plus vendu de Supertramp puisqu’il s’écoule  à plus de 20 millions d’exemplaires. C’est l’un des cinq albums les plus vendus de tous les temps dans l’Hexagone.

Le 9 mars 1983, Roger Hodgson quitte le groupe pour se consacrer à sa carrière solo et en 1984 il sort son premier album solo In the Eye of the Storm qui connait un bon accueil. Trois ans plus tard  Roger Hodgson publie son deuxième album Hai ! Hai ! auquel participent trois membres du groupe Toto, le claviériste David Paich, le batteur Jeff Porcaro et Steve Porcaro aux synthétiseurs. Mais le choc est rude car le disque est un fiasco commercial. Open the Door, son dernier album studio, enregistré à Nantes, sort en 2000.

Rick Davies quant à lui continue l’aventure Supertramp jusqu’à la dissolution du groupe en 1988.

Le 22 juillet 1990, Roger Hodgson organise un concert hommage à leur ami et bienfaiteur, Sam, décédé trois mois plus tôt.

Rick Davies encouragé par les excellentes ventes des Very Best of vol.1 et vol.2. envisage reformer le groupe en 1995. Il contacte alors le guitariste Carl Verheyen, le percussionniste Tom Walsh,  le saxophoniste John Helliwell, le batteur Bob Siebenberg ainsi que le trompettiste Lee Thornburg et chanteur-guitariste Mark Hart (ex-Crowded House) qui avaient tous les deux déjà participé à l’enregistrement de Free as a Bird sorti en 1987. Le bassiste du groupe depuis 1972, Dougie Thompson refuse de se joindre au projet, c’est Cliff Hugo qui prend la place.

Supertramp se reforme donc en 1997, ce line-up enregistre dans le studio de Rick Davies l’album Some Things Never Change.

En 2002 sort Slow Motion mais la magie et la magnificence du groupe n’est plus au rendez-vous, nous sommes loin de l’époque de Breakfast in America, le groupe est dissout en 2003.

Après des reformations ponctuelles Supertramp annonce une tournée européenne de 25 dates intitulée « Supertramp Forever » en 2015 mais elle doit être annulée en raison de problèmes de santé affectant Rick Davies.

Roger Hodgson effectue une tournée mondiale jusqu’en 2017.

Membres de Supertramp

Bob Siebenberg – batterie, percussions
Carl Verheyen – guitares, percussions, chœurs
Cassie Miller – chœurs
Cliff Hugo – basse
Dave Winthrop – clarinette, flûte, chant
Dougie Thomson – basse
Frank Farrell – basse, chœurs
Gabe Dixon – claviers, tambourin, chant
Jesse Siebenberg – chant, guitares, percussions
John Helliwell – clarinette, flûte, claviers, chœurs
Keith Baker – batterie
Kevin Currie – batterie, percussions
Lee Thornburg – trombone, trompette, claviers, chœurs
Mark Hart – chant, claviers, guitare
Richard Palmer-James – guitares, chant, composition
Rick Davies – chant, claviers, harmonica, melodica, compositions
Robert Millar – batterie, percussions
Roger Hodgson – chant, claviers, guitares, basse, compositions
Tom Walsh – percussions

Discographie de Supertramp

Albums studio

1970 – Supertramp
1971 – Indelibly Stamped
1974 – Crime of the Century
1975 – Crisis? What Crisis?
1977 – Even in the Quietest Moments
1979 – Breakfast in America
1982 – …Famous Last Words…
1985 – Brother Where You Bound
1987 – Free as a Bird
1997 – Some Things Never Change
2002 – Slow Motion

Compilations

1987 – The Autobiography of Supertramp
1990 – The Very Best of Supertramp: Volume 1
1992 – The Very Best of Supertramp: Volume 2
2005 – Retrospectacle: The Supertramp Anthology

Albums Live

1980 – Paris, enregistré au Pavillon de Paris le 29 novembre 1979
1988 – Live ’88, enregistré au Brésil en 1988.
1999 – It Was The Best of Times, enregistré à Londres en 1997.
2001 – Is Everybody Listening, enregistré à Londres en 1975.
2010 – 70-10 Tour, enregistrements des concerts de la tournée 2010

Site de référence : www.supertramp.com

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