The Church

The Church - Starfish - MazikThe Church est un groupe rock alternatif australien fondé à Sydney en 1980 par Steve Kilbey, Marty Willson-Piper, Peter Koppes et Nick Ward. Initialement associés à la new wave, au rock néo-psychédélique et à l’indie-rock, le groupe évolue avec le temps à travers divers styles de musique rock pour se rapprocher finalement du rock progressif avec de longs titres instrumentaux. Son plus grand succès international est « Under the Milky Way » issu de l’album Starfish de 1988.

The Church en bref

The Church - Skins and Heart - MazikThe Church donne son premier concert le 4 novembre 1980 dans sa première mouture à savoir Steve Kilbey à la voix et à la basse, Peter Koppes et Marty Willson-Piper aux guitares et Nick Ward à la batterie. Ce dernier n’est présent que sur le premier album Of Skins and Heart de 1981. Sur cet album figure le premier succès radio du groupe « The Unguarded Moment » ce qui leur permet de signer auprès des principaux labels d’Australie, d’Europe et des Etats-Unis dont Parlophone d’EMI.

En 1982 le batteur Nick Ward est remplacé par Richard Ploog jusqu’en 1990, date à laquelle ce dernier cède sa place à Jay Dee Daugherty (ex-Patti Smith Group). Tim Powles alias « timEbandit » (ex-The Venetians) lui succédera en 1994 jusqu’à ce jour.

La maison de disque américaine n’étant pas satisfaite par le deuxième album, The Blurred Crusade de 1982, elle rompt le contrat de façon arbitraire sans même le publier aux État-Unis.

Cette déconvenue met un frein temporaire au succès international de The Church mais le groupe se refait une santé en 1988, après avoir signé chez Arista, avec l’album Starfish et son single « Under the Milky Way » qui se classe dans tous les charts.

Ce morceau est utilisé dans la bande-son de Donnie Darko un film culte américain de science-fiction écrit et réalisé par Richard Kelly, sorti en salles en 2001.

The Church - Gold Afternoon Fix - MazikL’album suivant de 1990, Gold Afternoon Fix ne rencontre pas le même succès commercial. Le groupe en crise subit plusieurs changements de line-up après le départ  du batteur Richard Ploog, puis de celui de après Peter Koppes juste avant l’enregistrement de l’album Priest=Aura de 1992.

The Church - Priest=Aura - MazikCet album, produit par Kavin MacKillop du groupe Moose, sort chez Arista mais ne suscite pas l’enthousiasme des fans à sa sortie… Il est pourtant  considéré aujourd’hui comme l’un des meilleurs albums et le plus représentatif du travail  de The Church. C’est Jay Dee Daugherty du groupe de Patti Smith qui officie à la batterie.

Peter Koppes quitte le groupe pendant cinq ans, de 1992 à 1997.

The Church - Sometime Anywhere - MazikAprès ces défections, Steve Kilbey et Marty Willson-Piper se retrouvent en duo, il font alors appel au batteur / producteur Tim Powles pour enregistrer Sometime Anywhere de 1994, concluant ainsi leurs obligations contractuelles envers les labels Arista et Mushroom.

Le déclin de The Church lié à un manque d’exposition dans une presse spécialisée plus axée à cette époque sur les tendances musicales des années 90 aurait pu entraîner sa disparition pure et simple, si la percée d’Internet n’était pas arrivée, permettant ainsi au groupe de rester en contact avec sa base de fans fidèles et passionnés.

Ceci donne un nouveau coup de fouet à la carrière de The Church et Peter Koppes rejoint le groupe pour l’enregistrement de Magician Among The Spirits en 1996.

The Church - - MazikAvec le retour de Peter Koppes et la titularisation de Tim Powles en tant que batteur permanent, le groupe connait une nouvelle vague créative et sort Hologram Of Baal 2 ans plus tard, puis part en tournée en Australie, aux USA et en Europe.

 

The Refo: mation - MazikParallèlement  Steve Kilbey, Peter Koppes et Tim Powles enregistrent un album intitulé Pharmakoi/Distance-Crunching Honchos with Echo Units en tant que The Refo: mation en 1997.

 

Dans les années 2000 The Church sort plusieurs albums bien reçus par la critique, comme After Everything Now this en 2002 et Forget Yourself en 2003, ce dernier ouvre d’ailleurs de nouveaux horizons au groupe.

Jack Frost - MazikSteve Kilbey qui s’est converti au boudhisme se lance en solo et monte le supergroupe Jack Frost avec G.W. McLennan du groupe The Go-Betweens, qui sort deux albums, Jack Frost en 1991 et Snow Job en 1996. En 2005, Steve Kilbey collabore au chant dans le projet allemand Blank & Jones « revealed ».

L’album de 2009 Untitled # 23 avec ses 10 titres sur lesquels chante Steve Kilbey est un point culminant du groupe dans la lignée de Starfish.

À l’occasion de son 30ème anniversaire, The Church donne de nombreux concerts aux États-Unis et en Australie en 2010. Cette même année le groupe est intronisé ARIA Hall of Fame à Sydney en 2010.

Le guitariste-bassiste et chanteur Marty Willson-Piper quitte The Church en 2013 et part s’installer en Suède. Il est remplacé par Ian Haug (ex-Powderfinger).

L’album Further Deeper est publié en 2014.

Le groupe continue de tourner et d’enregistrer. Son dernier album en date, le 25ème album studio, Man Woman Life Death Infinity est sorti en octobre 2017.

Membres de The Church

Steve Kilbey – chant, basse guitare, claviers, guitare
Peter Koppes – guitares, claviers, chant
Tim Powles – batterie, percussions, chant, guitare
Ian Haug – guitares, chant
Current touring musicians:
Craig Wilson – guitares, basse, claviers, chant

Anciens membres

Nick Ward – batterie, percussions, chœurs
Marty Willson-Piper – guitare, chant, basse guitare
Richard Ploog – batterie, percussions
Jay Dee Daugherty – batterie, percussions

Discographie de The Church

Albums studio

1981 – Of Skins and Heart (publié en 1982 à l’international sous le titre The Church)
1982 – The Blurred Crusade
1983 – Seance
1985 – Heyday
1988 – Starfish
1990 – Gold Afternoon Fix
1992 – Priest=Aura
1994 – Sometime Anywhere
1996 – Magician Among the Spirits
1998 – Hologram of Baal
2002 – After Everything Now This
2003 – Forget Yourself
2004 – Jammed
2006 – Uninvited, Like the Clouds
2009 – Untitled #23
2014 – Further/Deeper
2017 – Man Woman Life Death Infinity

Albums live

2014 – A Psychedelic Symphony: Live at Sydney Opera House

Compilations

1982 – Temperature Drop in Downtown Winterland
1984 – Remote Luxury
1988 – Hindsight 1980-1987
1994 – Almost Yesterday 1981–1990
1999 – Under the Milky Way: The Best of the Church
2001 – Sing-Songs//Remote Luxury//Persia
2006 – Tin Mine
2007 – Deep in the Shallows: The Classic Singles Collection
2010 – The Best of the Radio Songs

Album studio en tant que The Refo:mation

1997 – Pharmakoi/Distance-Crunching Honchos with Echo Units

Site de référence : www.thechurchband.net

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Nina Hagen

Nina HagenNina Hagen de son vrai nom née Katherina Hagen est une chanteuse allemande de novo-punk, de rock théâtral, de trip hop et de new wave née le 11 mars 1955 à Friedrishein dans le secteur de Berlin-Est (République Démocratique Allemande). Sa voix de cantatrice d’opéra combinée à ses excentricités punk-rock ont contribué à son succès à la fin des années 70 et au début des années 80.

Nina Hagen en bref

Sa mère Eva Maria est cantatrice,  son père, Hans, est acteur et écrivain mais ses parents divorcent alors que la petite Katherina n’a que deux ans. Sa mère se remarie six ans plus tard avec le poète dissident Wolf Biermann.

La carrière musicale de Nina Hagen débute lorsqu’elle quitte l’école à l’âge de seize ans et se rend en Pologne en 1971.

De 1972 à 1973, Nina Hagen suit des cours de musique à Berlin-Est et après l’obtention de son diplôme, elle rejoint le groupe Automobil qui sort un album bien accueilli en Allemagne, qui contient son premier tube « Du hast den Farbfilm Vergessen » en 1974.

Par la suite Nina fonde Fritzens Dampfer Band, avec Achim Mentzel, groupe qui joue essentiellement des reprises de titres de Janis Joplin et de Tina Turner lors de ses concerts mais ses chansons se voient régulièrement censurées par le régime.

Après un concert politiquement engagé en 1976, son beau-père, Wolf Biermann, se voit interdire de retourner en RDA et suite à leurs protestations, Nina et sa mère sont expulsées en 1977. Elles rejoignent Wolf Biermann à Hambourg puis à Berlin-Ouest, à Köln (Cologne) et enfin à Londres où Nina fréquente Johnny Rotten (Sex Pistols) et sa belle-fille, Ari Up, la chanteuse et fondatrice de The Slits (Les Fentes), l’un des premiers groupes de punk rock féminin.

Nina Hagen fait également ses débuts au cinéma dans un court métrage de Julia Grigorova intitulé The Go-Blue Girl.

De retour à Berlin-Ouest, Nina fait la connaissance du photographe Jim Rakete qui produit également des groupes dont « Nena » quelques années plus tard. Il lui permet de rencontrer le bassiste Manfred Praeker, membre du groupe de hard rock Locomotiv Kreuzberg, qui devient son petit ami. Ensemble ils forment le « Nina Hagen Band » constitué par ailleurs du claviériste est-allemand Reinhold Heil, le batteur Herwig Mitteregger et le guitariste Bernhard Potschka.

En 1978, le Nina Hagen Band sort son premier album éponyme, qui comprend des titres comme « TV-Glotzer » (une reprise de « White Punks On Dope » du groupe The Tubes) et « Auf’m Bahnhof Zoo », il rencontre un grand succès avec plus de 500.000 exemplaires écoulés.

L’excentricité de Nina Hagen provoque toutefois des querelles au sein du groupe et lors d’une tournée européenne, Nina Hagen décide de tout plaquer mais son contrat avec la maison de disque l’oblige à sortir un deuxième album en 1979.

Nina HagenUnbehagen (en plus du jeu de mots sur son patronyme, en allemand cela signifie aussi « malaise »), est enregistré par le groupe à Berlin alors que Nina Hagen est en studio pour la partie vocale à Los Angeles. La pochette est relativement neutre avec le titre écrite en haut et « hagen » mis en évidence à l’encre rouge…

Malgré ce clivage, ce deuxième opus qui sort fin 1979 est plutôt de bonne facture et contient les singles à succès comme « African Reggae » ou « Wir leben immer … noch » (une reprise de « Lucky Number » de Lene Lovich). Il devient disque d’Or dans 13 pays dont la France grâce justement au titre « African Reggae » qui fait un carton sur nos ondes.

Nina Hagen se marie avec le chanteur rock hollandais Herman Brood avec qui elle tourne dans le film néerlandais Cha Cha au côté de Lene Lovich en 1979.

Le Nina Hagen Band est dissout début 1980 et les quatre musiciens désormais « orphelins » forment le groupe Spliff.

En 1981, séparation du couple Hagen-Brood. Nina rencontre Ferdinand Karmelk aux État-Unis, ensemble ils ont une fille qu’ils prénomment Cosma-Shiva.

En 1982, son premier album solo NunSexMonkRock, que la maison de disque attribue tout de même à Nina Hagen Band, est un mélange dissonant de punk, de funk et d’opéra. Il rencontre un accueil mitigé suivi d’une tournée mondiale avec le No Problem Orchestra.

Keith Forsey et Giorgio Moroder produisent son 4ème opus Angstlos plus disco-funk-punk qui sort en 1983 sur lequel figure le tube « New York New York ».

Nina HagenNina Hagen In Ekstasy de 1985 est moins réussi mais il contient tout de même des hits de club avec « Universal Radio » et une reprise de « Spirit In The Sky » ainsi qu’une version hardcore punk de « My Way »  de Claude François (Comme d’habitude) que certains attribuent à Frank Sinatra mais non, c’est bien une chanson de notre « Cloclo » national (qui nous a quitté le 11 mars 1978)….

Son contrat avec CBS étant échu Nina Hagen publie Punk Wedding (Punkhochzeit) en indépendant en 1987 pour célébrer son mariage en octobre de la même année avec un jeune punk de 18 ans à Ibiza, Frank Chevallier surnommé « Iroquois », puis s’installe à Paris avec sa fille. Cet EP est bien entendu proscrit en Allemagne de l’Est…

En 1989, Nina Hagen sort l’album éponyme, soutenu par une nouvelle tournée allemande. L’année suivante elle donne le jour à son fils, Otis.

Nina HagenC’est le producteur allemand Zeus B. Held qui a travaillé avec Dead or Alive, Die Krupps ou Chaz Jankel qui produit à Londres l’album Street publié en 1991 duquel est extrait le single « In my World ».

Nina Hagen part pour une tournée européenne afin de soutenir cet album.

En 1993 elle sort Revolution Ballroom et deux ans plus tard, l’album en allemand Freud Euch dont une version anglaise sort en 1996 sous le nom de Beehappy.

En 1996, Nina Hagen collabore avec le compositeur de musique électronique Christopher Franke un manga Tenchi Muyo, in Love: The Movie

En 1998, Nina Hagen présente une émission de science-fiction hebdomadaire sur la chaîne britannique Sci-Fi, et se lancer dans une autre tournée en Allemagne.

Par la suite Nina qui s’intéresse à diverses religions devient bouddhiste et sort des disques plus ou moins mystiques sur le sujet comme Om Namah Shivay,  distribué exclusivement en ligne en 1999.

En 2000, sa chanson « Schön ist die Welt » devient la chanson officielle de l’expo 2000, Exposition Universelle qui se déroule à Hanovre.

En février 2001 sort son 13ème album Return of the Mother qui contient son hit allemand « Der Wind Hat mir ein Lied Erzählt » et elle repart  en tournée dans son pays.

Elle a également chanté la chanson  avec le chanteur brésilien Supla dans ses premières années.

Au cours de sa carrière, elle a collaboré avec d’autres artistes comme la brésilienne Supla sur « Garota de Berlim », le groupe allemand Oomph! sur la chanson Fieber, avec Apocalyptica sur une reprise de « Seemann » de Rammstein, entre autres…

 

Discographie

Albums avec le Nina Hagen Band

1978 : Nina Hagen Band
1979 : Unbehagen

Nina Hagen en solo

1982 : NunSexMonkRock
1983 : Angstlos / Fearless
1985 : Nina Hagen In Ekstase / Nina Hagen in Ekstasy
1989 : Nina Hagen
1991 : Street
1993 : Revolution Ballroom
1995 : FreuD Euch / Beehappy
1999 : Om Namah Shivay
2000 : Return of the Mother
2002 : Live in Krefeld
2003 : Big Band Explosion
2004 : Rangeh’n
2006 : Irgendwo auf der Welt
2010 : Personal Jesus
2011 : Volksbeat

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