1983 : Odeurs > Petit Caca Noel




1983 : Odeurs : Petit Caca NoelOdeurs, groupe de musiciens délirants du genre Hara Kiri qui pousse le concept parodique en s’attaquant à des styles musicaux diversifiés.

Leur slogan est : « Odeurs, à deux doigts du culte, frôle le bon goût sans jamais y sombrer ».

Après la chanson d’amour nécrophile Astrid que je vous ai posté en 1982, je vous offre le dernier cadeau d’une femme à son piètre amant. Ce titre enregistré sur l’album « toujours plus haut » est une ode à… ben je ne sais pas vraiment !

…Parlez-moi, espionnes indiscrètes
Des jolies fesses qui vous ont faites
Et de ce petit cul parfait
Que jamais je n’oublierai

Petites crottes sans espoir
Vous êtes les seuls souvenirs
Qu’elle m’ait laissés avant de partir
Sans autre forme d’au revoir

Petit caca, ne t’en vas pas
Ne me quitte pas comme ça
Reste là pour me parler d’elle
Mon petit caca Noël

C’est triste mais finalement
La vie est drôle quelquefois
Vous êtes les seuls enfants
Qu’elle ait jamais eus de moi…

✅ Petit Bonus pour toi qui te donne la peine de venir ici 😉

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1982 : Hubert Felix Thiéfaine > Les dingues et les paumés

Les dingues et les paumés :
Attention chef d’œuvre en alexandrin de Thiéfaine qui glisse sur le fil de la folie pour nous chanter les fleurs du mal (jusqu’à 5.50) avant de laisser la place au solo de guitare monstrueux de Yann Pechin, freaks !

Ce titre sorti sur le 5ème album résolument rock de HFT Soleil cherche futur, est devenue une chanson emblématique d’Hubert Félix jouée à chacun de ses concerts.

La folie allégoriques des paroles évoquent la solitude due à des états modifiés de la conscience pour plonger dans une psychose hallucinatoire…

Paroles de la chanson « Les dingues et les paumés » de Thiéfaine

…Les dingues et les paumés se traînent chez les Borgia 
Suivis d’un vieil écho jouant du rock’n’roll

Puis s’enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night, 
Essayant d’accrocher un regard à leur khôl 
Et lorsque leurs tumbas jouent à guichet fermé, 
Ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins 
Et sont comme les joueurs courant décapités 
Ramasser leurs jetons chez les dealers du coin.

Les dingues et les paumés s’arrachent leur placenta 
Et se greffent un pavé à la place du cerveau 
Puis s´offrent des mygales au bout d´un bazooka 
En se faisant danser jusqu’au dernier mambo. 
Ce sont des loups frileux au bras d’une autre mort, 
Piétinant dans la boue les dernières fleurs du mal. 
Ils ont cru s’enivrer des chants de Maldoror 
Et maintenant, ils s´écroulent dans leur ombre animale…

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