Quentin Lourties dévoile Humankind, une fresque jazz orchestrale engagée

Avec Humankind, Quentin Lourties signe une œuvre ambitieuse et profondément contemporaine, à la croisée du jazz orchestral, de la musique narrative et de l’engagement sociétal. Pensé comme une fresque d’environ une heure, ce projet de big band retrace en musique plusieurs événements marquants de notre époque, interrogeant sans détour les fragilités, les dérives mais aussi les élans d’espoir de l’humanité au XXIe siècle.

Compositeur, chef d’orchestre et trompettiste reconnu de la scène française, Quentin Lourties s’appuie ici sur un effectif impressionnant de dix-huit musiciens, renforcé par plusieurs invités, pour donner vie à une œuvre contrastée, lyrique et résolument moderne.

Quentin Lourties Humankind

Humankind de Quentin Lourties, une musique née du réel

Chaque pièce de Humankind prend sa source dans un fait concret. Sécheresse historique, pollution urbaine, drames sociétaux ou innovations humanistes deviennent la matière première d’une écriture musicale profondément émotionnelle. Loin du simple concept, Quentin Lourties transforme l’actualité en récits sonores, mêlant tension, contemplation et souffle collectif.

De Hunger Stones, inspiré de l’apparition des pierres de la faim lors de l’été 2022, à Smog, évocation suffocante des brouillards toxiques des grandes métropoles, l’album traverse des paysages sonores puissants et parfois dérangeants. JR-15, pièce-concept marquante, aborde frontalement la question des fusillades scolaires, tandis que Les Âmes Perdues offre une réflexion poétique sur le deuil et la lumière.

Une écriture entre héritage classique et jazz moderne

Formé à la musique classique, Quentin Lourties revendique l’influence de compositeurs tels que Ravel, Debussy, Lili Boulanger ou Bernstein. Cette culture transparaît dans l’écriture orchestrale dense et nuancée de Humankind, enrichie par les codes du jazz moderne et des musiques du monde.

Les thèmes s’enchaînent avec une forte dimension narrative, rappelant parfois la musique de film, tout en laissant une place essentielle à l’improvisation et à la respiration collective du big band. Paris 24, par exemple, propose une balade mélancolique dans un Paris transformé par les Jeux Olympiques, tandis que Warka Tower rend hommage à une invention humanitaire capable de produire de l’eau potable dans les zones arides.

Un projet collectif d’envergure

Au-delà de la composition, Humankind est aussi une aventure humaine. Autour de Quentin Lourties, l’ensemble réunit certaines et certains des meilleurs musiciens de la scène jazz française actuelle. Solistes affirmés, section rythmique solide et cuivres puissants donnent à l’œuvre une ampleur sonore rare, pensée autant pour le disque que pour la scène.

L’album sortira le 12 février 2026, date qui marquera également sa présentation live au Café de la Danse, à Paris. Un concert événement où cette musique, déjà dense sur disque, prendra toute sa dimension collective et organique.

Quentin Lourties Humankind

Une œuvre de Quentin Lourties en résonance avec son époque

Avec Humankind, Quentin Lourties ne cherche pas à livrer des réponses, mais à poser des questions. À travers une musique engagée, parfois sombre mais jamais désespérée, il invite l’auditeur à regarder le monde tel qu’il est, sans renoncer à l’idée d’une humanité capable de se réinventer.

Membres

Quentin Lourties : Trompette, composition, direction
Joël Chausse : Trompette
Thomas Mestres : Trompette
Nicolas Algans : Trompette
Louis Gachet : Trompette
Cyril Galamini : Trombone
Sacha Lourties : Trombone
Jessica Simon : Trombone
Tristan Boulanger : Trombone basse
Pascal Mabit : Saxophone alto
Guillaume Guedin : Saxophone alto
Sandro Torsiello : Saxophone ténor
Jérémie Lucchèse : Saxophone ténor
Léo Guedy : Saxophone baryton
Loan Buathier : Guitare
Gaspard Loüet : Piano
Leila Soldevila : Contrebasse
Baptiste Dolt : Batterie
Monika Kabasele : Chant
Juliette Delas : Chant
Louis Guignier : Percussions

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Danny Riley fait danser la country avec “Walk the Line”

Danny Riley débarque sur la scène country avec une idée claire : faire danser les gens. Entre country moderne, Americana et esprit honky-tonk, il mélange les styles sans se poser de questions et ça marche. Son nouveau single “Walk the Line” est un morceau feel-good, énergique, pensé pour lever les verres et remplir les pistes de danse.

Inspiré par une playlist de Jon Pardi, Danny a voulu changer un peu la recette.
« J’avais envie de donner à mes fans un titre pour danser, pas une énième chanson de rupture », raconte-t-il. Tout est parti d’un rythme de guitare posé en studio, puis le reste est venu naturellement. Les paroles ont suivi dans la foulée, portées par l’énergie du moment.

Danny Riley
Crédit Photo: Blessvision

“Walk the Line” enchaîne les guitares accrocheuses, une rythmique qui pousse en avant et un harmonica joueur qui ne lâche rien. L’ambiance est festive, directe, avec ce mélange parfait entre plaisir simple et sincérité. On parle de faire les choses bien, d’assumer, de se tenir droit mais toujours avec le sourire.

Avec des influences qui vont de la country au Red Dirt, en passant par la soul, le honky-tonk et même le hip-hop, Danny Riley affirme un son libre et sans filtre. Une musique faite pour les routes ouvertes, les soirées entre amis et tous les endroits où la country rime encore avec fête.

Avec “Walk the Line”, Danny Riley rappelle une chose essentielle: la country peut être moderne, authentique et surtout terriblement fun.

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