Vanilla Fudge : Pionniers du rock psychédélique et influenceurs du heavy metal

Vanilla Fudge, groupe emblématique originaire de Long Island, New York, a marqué la scène musicale des années 1960 par son approche novatrice du rock psychédélique. Formé en 1966, le quatuor initial comprenait Mark Stein (chant, orgue), Tim Bogert (basse, chant), Vince Martell (guitare, chant) et Carmine Appice (batterie, chant).

Vanilla Fudge

Une signature musicale unique

Leur style distinctif se caractérise par des reprises de chansons populaires transformées en longues compositions aux tempos ralentis, enrichies par des harmonies vocales complexes et l’utilisation marquée de l’orgue Hammond. Cette approche a été mise en lumière dans leur premier album éponyme, sorti en août 1967, qui a atteint la 6e place du Billboard 200. Leur interprétation de « You Keep Me Hangin’ On » des Supremes est devenue un classique, illustrant leur capacité à réinventer des morceaux existants.

Vanilla Fudge : Une discographie marquante

Entre 1967 et 1969, Vanilla Fudge a produit cinq albums studio. Parmi eux, The Beat Goes On (1968) se distingue par son caractère expérimental, incorporant des éléments de musique classique et des collages sonores. Renaissance (1968), quant à lui, présente principalement des compositions originales, démontrant l’évolution artistique du groupe.

Vanilla Fudge : Héritage et influence

Bien que le groupe se soit initialement séparé en 1970, ses membres se sont réunis à plusieurs reprises au fil des décennies. En 2022, Vanilla Fudge a effectué une tournée avec trois des membres fondateurs : Stein, Martell et Appice, accompagnés de Pete Bremy à la basse, suite au décès de Tim Bogert en 2021.

Leur contribution au rock est reconnue comme un lien essentiel entre le psychédélisme et les prémices du heavy metal. Des groupes tels que Deep Purple, Yes, Styx, Uriah Heep, Led Zeppelin ont cité Vanilla Fudge comme une influence majeure dans leur développement musical.

Vanilla Fudge

Un concert puissant au Crossroads Festival 2004

Le 24 mars 2004, Vanilla Fudge s’est produit à la Bonner Harmonie dans le cadre du Crossroads Festival, capté par Rockpalast. Aux côtés des membres fondateurs Tim Bogert (chant, basse) et Carmine Appice (chant, batterie), la formation comprenait Bill Pascalo aux claviers et Teddy Rondinelli à la guitare, tous deux également au chant. Dans un esprit fidèle à leur esthétique psychédélique et symphonique, le groupe a revisité plusieurs classiques avec une intensité renouvelée. Ce concert s’inscrivait dans leur retour sur scène amorcé à la fin des années 1990, après la parution de l’album The Return en 2002, où ils confirmaient leur goût pour les arrangements denses et les relectures puissantes de titres emblématiques.

Conclusion

Ce groupe demeure une figure incontournable du rock psychédélique, ayant su allier innovation musicale et performances mémorables. Leur héritage perdure, inspirant de nouvelles générations d’artistes et de mélomanes à travers le monde.

Membres de Vanilla Fudge

Mark Stein : Chant, claviers
Vince Martell : Guitare, chant
Carmine Appice : Batterie, chant
Pete Bremy : Basse, chant

Anciens membres

Tim Bogert : Basse, chant
Ron Mancuso : Guitare
Paul Hanson : Guitare, chant
Lanny Cordola : Guitare, chant
Derek St. Holmes : Chant, guitare
Teddy Rondinelli : Guitare, chant
Martin Gerschwitz : Claviers, chant
Bill Pascali : Chant, claviers
T.M. Stevens : Basse
Joe Brennan : Batterie, chant
Mark Dolfen : Batterie, chant
Jimmyjack Tamburo : Batterie, chant
Steve Argy : Basse, chant
Jack Corcoran : Basse

Discographie de Vanilla Fudge

Albums studio

1967 – Vanilla Fudge
1968 – The Beat Goes On
1968 – Renaissance
1969 – Near the Beginning
1984 – Mystery
2002 – The Return
2007 – Out Through the In Door
2009 – Spirit of ’67
2015 – Foundations and Frontiers

Albums live

1982 – Live at the Long Island Sound
2003 – Live At Sweden Rock
2004 – Rockpalast: Vanilla Fudge Live

Compilations

1989 – Best of Vanilla Fudge
1991 – The Very Best of …
1993 – Vanilla Fudge Anthology
2002 – The Very Best of … (Reissue)

EPs

1967 – You Keep Me Hangin’ On / Take Me for a Little While (Single)
1968 – Renaissance (EP)

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POSITIVEMAN de retour avec “WINNER”

POSITIVEMAN

Il n’y a pas besoin de cape pour voler plus haut. Pas besoin de super-pouvoirs pour briller dans l’ombre. Il suffit d’une voix, d’un rythme, et d’un message. Avec “WINNER”, POSITIVEMAN ne chante pas seulement – il transmet.

Derrière le masque, un cœur. Derrière les beats, une histoire. Des flûtes andines traversent l’espace comme des souvenirs d’enfance. Les synthés analogiques résonnent comme une ville qui ne dort jamais. Et la voix de POSITIVEMAN, calme et ardente, nous rappelle que l’espoir ne fait jamais faux bond à ceux qui avancent.


POSITIVEMAN

« Gagner, ce n’est pas battre l’autre. C’est survivre, c’est grandir, c’est se retrouver soi-même », confie-t-il.

“WINNER” n’est pas un simple morceau d’electro-pop : c’est une renaissance musicale, une prière dansante, une déclaration à celles et ceux qui tombent, qui doutent, qui se relèvent. Loin du cynisme, POSITIVEMAN propose un autre récit : celui d’un monde meilleur, à force d’amour et de lumière.

Et puis, il y a ce masque. Ce mystère. POSITIVEMAN, silhouette iconique venue de la planète imaginaire POMAN, n’est pas un artiste comme les autres. Il ne cherche pas la lumière pour lui-même, mais pour les autres. Il ne parle pas de lui, mais de nous tous, dans nos élans, nos doutes, nos tentatives de croire encore. Il incarne une idée simple : la positivité comme arme douce dans un monde trop souvent dur.

Le clip de “WINNER”, tourné dans différents pays, illustre cette dimension planétaire. Ce n’est pas un héros solitaire, c’est un passeur. Un souffle. Une énergie collective. À travers ses précédents titres comme “BOMBA”, “OH LA LA” ou “VENI VIDI VICI”, POSITIVEMAN nous avait déjà préparés à ça. À ce moment plus sobre, plus intérieur. Plus essentiel.

Il y a dans “WINNER” quelque chose de profondément humain, malgré l’univers fantastique. Et peut-être est-ce cela, la plus grande réussite de POSITIVEMAN : nous rappeler que même en pleine fiction, l’émotion reste réelle.

Sous ses allures de super-héros, POSITIVEMAN offre surtout un miroir. Et dans ce miroir, on se reconnaît : « fatigué·e mais debout. Fragile, mais vainqueur.x »

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