Be My Wife relifte les Platters avec son Only You décadent

Be My Wife relifte les Platters avec son Only You décadent

Be My Wife relifte les Platters avec son Only You décadent à découvrir dans un clip très arty signé du réalisateur Grégoire Léon-Dufour. Ce nouveau single est extrait du dernier EP To Deliver a Feeling, déjà disponible sur Deezer, Spotify etc.

Avec Be My Wife, le musicien Federico Nessi nous entraine dans son univers arty, nourri d’arts visuels, de son amour du post-punk, de la musique gothique et de l’électro des pistes de danses : un carrefour idéal pour nous entrainer de sa voix vibrante au bout de la nuit entre rêves extasiées et spleen à la mélancolie contagieuse.

Avec ce nouvel Ep, il confirme toute la belle étrangeté d’une musique oscillant en permanence entre clarté et ténèbres, immédiateté et complexité.

Avec sa musique toujours très sophistiquée, Be Me Wife nous offre des chansons pop à écouter en dansant (ou en se balançant) les yeux fermés. Be My Wife est le pseudonyme (inspiré d’un des plus beaux titres de David Bowie) de Federico Nessi, artiste qui a vécu entre Paris, Miami et Buenos Aires.

On retrouve dans les différentes strates de sa musique des influences gothiques, krautrock, postpunk, indus, et électro.
Après Me Cuesta et Another Light, Be My Wife offre Only You, troisième extrait du EP To Deliver A Feeling : bande-son parfaite pour accompagner les nuits sans sommeil en écoutant Depeche Mode, The Cure, Bowie, The Smiths, Iggy Pop et tous les grands musiciens de la pop synthétique.
Be My Wife - Federico Nessi
Be My Wife – Federico Nessi

Au programme ? Des morceaux qui naviguent entre gothique, krautrock, post-punk, indus et électro, comme un grand mix d’influences sombres et hypnotiques.

Un terrain de jeu musical totalement libre, qu’on vous conseille vivement d’explorer… surtout si vous cherchez ce son qui bouscule autant qu’il fascine.

Voici en écoute le titre Only You et son superbe clip :

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Talk Talk : de la synth-pop au post-rock visionnaire

Aux origines d’un groupe singulier

Formé à Londres en 1981, Talk Talk s’impose d’abord dans le sillage de la vague new wave et synth-pop. Porté par la voix singulière et habitée de Mark Hollis, accompagné de Lee Harris à la batterie, Paul Webb à la basse et Simon Brenner aux claviers, le groupe se distingue par une écriture plus sombre et introspective que celle de ses contemporains. Leur premier album The Party’s Over (1982) reflète encore l’esthétique synthétique du début des années 80, mais annonce déjà une volonté de s’éloigner des formats trop convenus.

Talk Talk

Le succès et l’émancipation

Avec It’s My Life (1984), le groupe atteint un succès international grâce à des titres comme « Such a Shame » et « It’s My Life ». La production s’affine, les compositions gagnent en ampleur et le groupe s’affirme sur la scène européenne. En 1986, The Colour of Spring marque une étape charnière. Abandonnant peu à peu les sonorités synthétiques, Hollis et ses compagnons introduisent guitares, pianos et arrangements plus organiques. Ce disque, salué autant par le public que par la critique, installe le combo dans une position artistique singulière, à la croisée des chemins entre pop ambitieuse et recherche sonore.

La métamorphose expérimentale

La véritable révolution intervient avec Spirit of Eden (1988). Construit à partir d’improvisations minutieusement retravaillées en studio, l’album repousse les frontières du rock, convoquant le jazz, la musique classique et l’ambient. Loin des impératifs commerciaux, Talk Talk privilégie l’atmosphère, le silence et la profondeur émotionnelle. Ce choix radical provoque des tensions avec leur label, mais pose les bases de ce qui sera bientôt identifié comme le post-rock.

En 1991, Laughing Stock parachève cette métamorphose. Plus dépouillé, plus contemplatif encore, ce dernier disque studio reste une référence absolue pour les musiciens en quête de liberté créative. Peu après, le groupe se sépare. Mark Hollis, fidèle à son exigence artistique, publie un unique album solo en 1998 avant de se retirer définitivement de la scène.

Héritage et influence

La formation incarne l’une des trajectoires les plus fascinantes de la musique moderne : passer d’une pop accessible à une œuvre visionnaire et intemporelle. Leur héritage est immense, influençant des artistes aussi variés que Radiohead, Elbow ou Sigur Rós. Plus qu’un simple groupe des années 80, il demeure un symbole de courage artistique, rappelant qu’au-delà du succès commercial, la musique peut devenir une quête spirituelle et poétique.

Membres de Talk Talk

Mark Hollis : Chant, guitare, piano
Lee Harris : Batterie
Paul Webb : Basse
Simon Brenner : Claviers
Tim Friese-Greene : Claviers, guitare, production (membre collaborateur)

Discographie de Talk Talk

Albums studio
1982 – The Party’s Over
1984 – It’s My Life
1986 – The Colour of Spring
1988 – Spirit of Eden
1991 – Laughing Stock

Albums live
1986 – London 1986

Compilations
1990 – Natural History: The Very Best of…
1997 – The Very Best of…
2000 – Asides Besides
2013 – Introducing…

EPs
1982 – Talk Talk
1983 – It’s My Mix

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