Lee Ritenour

Lee Ritenour - 6 string theory - MazikLee Mack Ritenour est un guitariste américain de jazz, jazz-rock, jazz-fusion, funk-jazz et smooth-jazz né le 11 janvier 1952 à Los Angeles, en Californie qui, depuis le début de sa carrière en 1976 a participé à plus de 3000 sessions d’enregistrements studio et publié plus de 30 tubes de jazz contemporains comme Is It You » qui est devenu un classique. Lee Ritenour a publié une trentaine d’albums, le dernier en date, A Twist of Rit, est sorti en 2015.

Lee Ritenour en bref

Il débute à l’âge de 16 ans avec le groupe californien The Mamas et les Papas et à 18 ans il accompagne  Lena Horne et Tony Bennett, il est très influencé par le jazz, le rock et la musique brésilienne. L’un de ses modèles est le guitariste de jazz Wes Montgomery.

Rapidement surnommé « Captain Fingers », Lee Ritenour, au même titre que Larry Carlton, devient un guitariste de sessions très demandé au milieu des années 1970.

Il se produit à cette époque au célèbre Baked Potato aux côtés de Dave Grusin, Patrice Rushen, Harvey Mason et Ernie Watts pendant cinq ans.

À l’aise dans différents styles musicaux, du rock au blues en passant par le jazz, le guitariste travaillera avec de nombreux artistes et groupes comme Pink Floyd (The Wall), Steely Dan (Aja), Dizzy Gillespie, Sonny Rollins, Joe Henderson , BB King, Frank Sinatra, Simon et Garfunkel, Ray Charles, Peggy Lee, Aretha Franklin, Yellowjackets, Djavan et Kenny G et Barbra Streisand.

Lee Ritenour - MazikEn 1976 il se lance en solo et publie son premier album solo, First Course, suivi la même année par Captain Fingers, The Captain’s Journey en 1978 et Feel the Night en 1979.

En 1979 toujours, Lee Ritenour par est invité Pink Floyd à participer à l’enregistrement du morceau « Run Like Hell » de l’album The Wall. Il aurait également joué de la guitare rythmique sur « One of My Turns » mais cette prestation ne lui est pas officiellement créditée.

Dans les années 80 Lee Ritenour prend une direction plus pop funky avec l’album Rit auquel participe le chanteur Eric Tagg est  publié en 1981, il contient ses tubes « Is It You » et « Mr. Briefcase ».

Dans les années 90, Lee Ritenour fonde le groupe de jazz smooth Fourplay avec le claviériste Bob James, le bassiste Nathan East et le batteur Harvey Mason. Le premier album de Fourplay publié en 1991 reste 33 semaines à la première place du palmarès jazz contemporain de Billboard ce qui est un record sans précédent. Lorsque Lee Ritenour quitte le groupe en 1998 c’est Larry Carlton qui lui succède.

Bon, honnêtement les années 1980/1990 ce n’est pas ma période préférée de Lee Ritenour (un peu trop soupe) mails il retrouvera grâce à mes yeux (ou plutôt mes oreilles) dans les années 2000…

De nombreux invités prestigieux participent également à l’enregistrement des albums solo de Lee Ritenour comme Phil Collins, Ivan Lins, Caetano Veloso, Djavan et Jao Bosco, George Benson, Chaka Kahn, Herbie Hancock, Michael McDonald et Renee Fleming.

En 2005 il publie un album rétrospectif Overtime.

Smoke n’ Mirrors sort l’année suivante avec un tout jeune batteur qui y fait ses début son fils Wesley alors âgé de 13 ans.

En 2010, à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa carrière, Lee Ritenour publie le magnifique 6 String Theory, titre qui se réfère aux six domaines musicaux couverts par l’utilisation de la guitare.

Lee Ritenour continue de tourner un peu partout à travers le monde entouré de différents musiciens mais dernièrement surtout avec son fils Wesley Ritenour à la batterie, le français Hadrien Feraud à la basse et Otmaro Ruiz aux claviers…

Discographie de Lee Ritenour

Albums solo

1976 – First Course
1977 – Gentle Thoughts
1977 – Captain Fingers
1977 – Sugar Loaf Express
1978 – Friendship
1978 – The Captain’s Journey
1979 – Rio
1979 – Feel the Night
1979 – Friendship
1981 – Rit
1982 – Rit 2
1983 – On the Line, with Dave Grusin
1984 – Banded Together
1985 – Harlequin, with Dave Grusin
1986 – Earth Run
1987 – Portrait
1988 – Festival
1989 – Color Rit
1990 – Stolen Moments
1993 – Wes Bound
1995 – Larry & Lee, with Larry Carlton
1997 – Alive in L.A.
1998 – This Is Love
1999 – Two Worlds
2002 – Rit’s House
2005 – Overtime
2006 – Smoke ‘n’ Mirrors
2008 – Amparo, with Dave Grusin
2010 – 6 String Theory
2012 – Rhythm Sessions
2015 – A Twist of Rit

Compilations

1980 – The Best of Lee Ritenour
1991 – Collection
2003 – The Very Best of Lee Ritenour
2003 – The Best of Lee Ritenour

Participations

1975 – Brass Fever – Brass Fever
1975 – Oliver Nelson – Skull Session Flying Dutchman,
1976 – Brass Fever – Time Is Running Out
1977 – John Handy – Carnival ABC/Impulse,
1977 – Quincy Jones – Roots A&M,
1977 – Dizzy Gillespie – Free Ride
1974 – Alphonse Mouzon – Mind Transplant Blue Note,
1975 – Alphonse Mouzon – The Man Incognito Blue Note,
1976 – Joe Henderson – Black Miracle Milestone,
1976 – Stanley Turrentine – Everybody Come On Out Fantasy,
1977 – Lalo Schifrin – Rollercoaster
1977 – Paulinho da Costa – Agora Pablo/Concord,
1977 – Eddie Henderson – Comin’ Through Capitol,
1978 – Herb Alpert – Herb Alpert / Hugh Masekela Horizon,
1979 – Pink Floyd – The Wall Harvest/EMI,
1991 – Karimata – Jezz sur « Rainy Days and You »

Site de référence : www.leeritenour.com

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George Duke

George Duke - MazikGeorge Duke, né le 12 janvier 1946 à San Rafael en Californie, est un chanteur, pianiste américain de jazz-funk, de disco-funk, de smooth jazz, de crossover jazz et de soul-funk, pionnier du synthétiseur qui s’est également spécialisé dans le trombone à coulisse. Multi-instrumentiste il pratique aussi le saxophone, le keytar (instrument hybride, sorte de croisement entre guitare et clavier), la flûte et la guitare basse.

George Duke en bref

À l’age de 4 ans il prends ses premières leçons de piano et en 1967 il sort diplômé du conservatoire de San Francisco. Ses premières influences musicales sont le pianiste de jazz Les McCann et son cousin Charles Burrell bassiste de jazz. Il donne son premier concert le groupe house au club Half Note et avec le groupe vocal Third Wave en 1968 après quoi il accompagne des musiciens tels que Dizzy Gillespie, Kenny Dorham et Don Ellis. En 1969 George Duke et son trio accompagnent le violoniste français Jean-Luc Ponty sur l’album The Jean-Luc Ponty Experience publié par Pacific Jazz en 1969.

1970 est une étape importante dans la carrière de George Duke qui est recruté par Frank Zappa et The Mothers of Invention pour l’enregistrement de l’album 200 Motels.

Il rejoint ensuite le Cannonball Adderley Quintet avec qui il enregistre au moins six albums.

George Duke collabore plusieurs fois avec le grand batteur Billy Cobham et avec Frank Zappa avec qui il  part en tournées et enregistre avec en 1970, puis de 1973 à 1975. C’est d’ailleurs Frank Zappa qui l’incite à chanter, à utiliser le synthé et à se lancer en solo.

Mon album préféré de George Duke, n’en déplaise aux puristes, reste sans aucun doute I Love the Blues, She Heard My Cry de 1975.

Pour cet album la liste des invités prestigieux est impressionnante… On y trouve Johnny « Guitar » Watson, la chanteuse Flora Purim, le percussionniste Airto Moreira, le guitariste Lee Ritenour, le batteur Leon « Ndugu « Chancler et le guitariste George Johnson (du célèbre groupe funk The Brothers Johnson).

L’album met en lumière la diversité et la fusion de styles sur des morceaux instrumentaux comme « That’s What Say », « Giant Child in Us-Ego » et « Sister Serene », une ballade soul avec « Someday » et un rock heavy metal à la Jimi Hendrix sur « Rokkinrowl » sur lequel chante George Duke soutenu par de un jeu de guitare énergique Lee Ritenour. Johnny « Guitar » Watson et George Duke chantent en duo sur la chanson titre unique blues de l’album.

Cette année-là ses fans plus axés jazz-fusion-instrumental, qui boudent cet album, auraient aimé que l’artiste évite de se compromettre avec le R & B et le rock mais en fait, c’est bien le jazz qu’il abandonnera finalement…

Deux ans plus tard George Duke place deux titres de Reach for It (le morceau titre et Dukey Stick) dans les charts et l’album devient disque d’or.

En 1979, il part à Rio de Janeiro au Brésil enregistrer Brazilian Love Affair avec des artistes locaux, le percussionniste Airto Moreira et la chanteuse Flora Purim ainsi que Milton Nascimento. Il renoue avec ses racines jazz sur cet album de 1980 qui impressionne ses détracteurs, les critiques de jazz qui l’accusait de faire de la pop et de vendre de la soupe.

George Duke est par ailleurs un producteur reconnu qui travaille avec des artistes de tous horizons mais surtout de musique noire et de R&B, s’éloignant du jazz au grand dam des puristes, comme Philip Bailey, Anita Baker, The Brecker Brothers, Billy Cobham, Miles Davis, Stephanie Mills, Jeffrey Osborne, Joe Sample, Sister Sledge, Take 6, Chanté Moore…

Al Jarreau fait appel à George Duke sur l’album Breakin’ Away et il collabore également avec sa nièce Dianne Reeves, Michael Sembello, Shalamar, Keith Washington, Tom WaitsPhil Collins, Stanley Clarke, Gene Ammons, Eddie Henderson, John Scofield, Joe Sample et avec Michael Jackson sur Off The Wall.

Sur ses albums solo il invite fréquemment de nombreux vocalistes et musiciens comme Sheila E., Flora Purim ou Milton Nascimento.

En 1988, George Duke organise un gigantesque concert au stade de Wembley à Londres en faveur de Nelson Mandela.

En 1989 Il remplace le bassiste Marcus Miller comme programmateur musical de l’émission de télé Sunday Night sur la chaine américaine NBC.

En 1992 il sort Snapshot qui rencontre un grand succès et Muir Wood Suite en 1993 qui fusionne jazz et musique classique.

En 2007 George Duke travaille avec la chanteuse américaine de soul, R’n’B et jazz Jill Scott sur son album The Real Thing: Words And Sounds vol. 3 et en 2009 sur Congo Square de Teena Marie, chanteuse américaine de soul et R’n’B, surnommée The Ivory Queen Of Soul.

Il part en tournée à travers les États-Unis et à l’étranger avec le trio DMS (George Duke, Marcus Miller & David Sanborn) au cours de l’été 2011.

En décembre 2012 George Duke est intronisé au Soul Music Hall Of Fame grâce aux votes des internautes.

George Duke décède dans la nuit du 05 août 2013 à l’hôpital de Los Angeles en Californie d’une leucémie lymphoïde chronique quasiment un an jour pour jour après la disparition de Corine son épouse.

Le 5 août 2014, un an exactement après la mort de George Duke, son ami de longue date, Al Jarreau, publie un album intitulé My Old Friend: Celebrating George Duke, en hommage à son œuvre, sur lequel figurent dix titres composés par  George Duke. Pour réaliser cet album Al Jarreau s’est entouré de Gerald Albright, Stanley Clarke, Dr John, Lalah Hathaway, Boney James, Marcus Miller, Jeffrey Osborne, Kelly Price, Dianne Reeves, Patrice Rushen entre autres… Il est couronné du NAACP Image Award pour Outstanding Jazz Album en 2015.

Discographie de George Duke

1966 – The George Duke Quartet
1970 – Save the Country
1971 – Solus
1973 – The Inner Source
1974 – Faces in Reflection
1974 – Feel
1975 – The Aura Will Prevail
1975 – I Love the Blues, She Heard My Cry
1976 – Liberated Fantasies
1976 – The 1976 Solo Keyboard Album
1977 – From Me to You
1977 – Reach for It
1978 – Don’t Let Go
1979 – Follow the Rainbow
1979 – Master of the Game
1980 – A Brazilian Love Affair
1982 – Dream On
1983 – Guardian of the Light
1984 – Rendezvous
1985 – Thief in the Night
1986 – George Duke
1989 – Night After Night
1992 – Snapshot
1995 – Illusions
1997 – Is Love Enough?
1998 – After Hours
2000 – Cool
2002 – Face the Music
2005 – Duke
2006 – In a Mellow Tone
2008 – Dukey Treats
2010 – Déjà Vu
2013 – Dreamweaver

Albums live

2004 – Live in Tokyo Japan 1983 (Geroge Duke Band)
2007 – Live at Montreux 1997 (Geroge Duke Band)
1993 – Muir Woods Suite

Sans compter ses innombrables collaborations.

Site de référence : www.georgeduke.com

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