2007 : Manu Chao > Rainin in Paradize




2007 : Manu Chao > Rainin in ParadizeManu Chao est de retour avec ce 3ème et peut être dernier album « La Radiolina », pour nous livrer entre autre son nouveau single « Rainin in Paradize ».

Quoi d’neuf aux pays de Manu Mano ?

Une pochette Art work colorée avec El golfo (le bon à rien) en photo, des singles radio-friendly, des samples à gogo, des sirènes mais pas de Copenhague et puis le retour des guitares électriques avec certains titres qui évoquent la Mano et bien sur l’univers alter-mondialiste de Manu entre les accords de l’Amérique du Sud, les instruments de l’Afrique, la langue de l’Europe.

Bien, allons voir de quel bois il nous chauffe…

On ouvre avec « 13 Dias » sur un patchwork de guitares à la J.J. Cale, c’est un peu nouveau et c’est surtout du Manu sauce latine.

Avec « Tristeza Maleza », on se ballade entre chœurs, guitares et section de cuivres pour dénoncer la politique des États-Unis, avec la collaboration de la radio des patients de l’hôpital psy Borda de Buenos Aires, la Colifata qui attire des millions d’auditeurs.

« Politik Kills », c’est sûr l’alter-modialiste est de retour avec les trompettes mariachis qui vont bien, puisqu’il le dit…

Allez on se bouge avec « Rainin In Paradize », entre la rythmique qui trépide, les guitares qui frétillent, le refrain qui sautille, les sirènes qui t’agitent, tous les ingrédients de la mayonnaise sont à température pour lâcher les taureaux. Son clip signé Kusturica a été tourné avec les membres de la radio La Colifata.

« Besoin De La Lune » me fait penser à quelque chose en espagnol…

« El Kitapena », tu voulais du manu chao, t’en as !

On va au bordel avec « Me Llaaman Cale » pour chanter avec les prostitués de la « Calle del desengaño » de Madrid, des notes gorgées de soleil à défaut de sucettes à l’anis.

On se calme, « A Cosa » nous pose la question et nous repose encore la question, qu’est ce que tu veux de moi ?

Un rock très vif et très nerveux façon Mano avec « The Bleedin Clown » et çà fait plaisir, il était temps de revenir aux fondamentaux. Composé il y a 30 ans, c’est l’histoire du clown qui saigne et c’est pas vraiment drôle comme en témoigne l’énergie Mano Negra qui se dégage de ce titre.

Retour vers la bonne vieille ballade à la Chao de « Mundo Reves », un peu facile !

Ca sent la Mano cette fois ci avec le dub reggae « El Hoyo », entre section de cuivres qui apporte un relief aux voix qu’elles agrémentent de riffs électriques.

La sangria, les tapas, la fiesta et foot nous emplissent des couleurs chaudes du soleil avec « La Vida Tombola », chanson sur Maradona en collaboration avec Kusturica pour monter un documentaire consacrée au joueur.

Lorsque tu es triste en Catalogne, tu pleures les larmes de ton âme avec « Mala Fama », chanson reprise par des artistes locaux de et à Barcelone.

Difficile de garder son calme sur « Panik Panik » qui ressemble à un patchwork musical connu, genre du « Manu Chao » entre influences latines et rock et tout ce qui s’ensuit.

Une p’tite ballade au calme avec « Otro Mundo ».

Moi j’aime bien les guitares espagnoles sur l’acoustique « Piccola Radiolina ».

Je la tiens la rythmique qui va bien « Y Ahora Que ? », un vrai rock différent, qui pulse et qui t’arrache de ton fauteuil…

Tu veux du Manu, tu veux du Chao, tu veux de la Mano, tu veux de la Negra, alors je t’envoie la « Mama Cuchara » écrite un jour de pluie à Quito, triste.

Un martini on the rock sur « Siberia » c’est encore plus triste quand il fait froid.

Instrumental sympathique sur « Soñe Otro Mundo »

Le dernier reggae latino pour la route « Amalucada Vida », en portunol qui est un mélange de portugais et de castillan.



Bon, quelle conclusion au pays de Manu Mano ?

Pour les fans de Manu pas de soucis, les membres de Radio Bemba sont toujours là avec le jeu de guitare de Madrid Fahem toujours aussi impressionnant, la batterie de David Bourguigon qui sonne toujours la charge, la voix de Gambaet toujours puissante et la trompette du Sicilien Roy Paci qui nous fait des mariachis à la sauce macaroni.

Pour les autres on sent que Chao se lasse de nous voir et se fait plaisir sans trop se forcer. La Radiolina est un album énergique mais un peu trop facile pour le talent de notre globe trotters et les 21 titres un peu succincts parfois manque un poil d’inspiration, comme en témoigne les textes et les mélodies maintes fois ressassés d’un titre à l’autre.

Finalement, il me semble qu’il manque l’enthousiasme, la fureur, le délire, la flamme de la passion déchirante. Manu, je te suis depuis les débuts de la Mano et cet album me fait penser à une chanson de la Mano Negra : Pas assez de toi.

Pour la suite, Manu Chao estime que c’est son dernier album dans ce format et qu’il diffuserait désormais sa musique gratuitement sur internet pour s’adapter à l’évolution des espèces…

Concernant les petits labels, il parie sur une certaine éthique du public qui achètera la musique des moins connus, à bon entendeur, a chao.

Dans ce cadre, le site internet : www.manuchao.net a été rénové avec de nouveaux clips et une radio, La Ratiocina, qui propose plus d’une centaine titres d’artistes avec lesquels Manu Chao a collaboré. De plus, chacun peut proposer ses morceaux à cette radio qui se veut mondialiste à tous les alter égo.

Discographie de Manu Chao

Albums studio

1998 : Clandestino
2001 : Próxima estación: Esperanza
2004 : Sibérie m’était contéee avec Jacek Woźniak
2007 : La Radiolina
[amazon_link asins=’B00F2N3MU0,B001E08UE8′ template=’ProductGrid’ store=’mazikinfo-21′ marketplace=’FR’ link_id=’64a6acc9-fce3-11e7-8b21-81cafd4a8212′]

Albums live

2002 : Radio Bemba Sound System (live intitulé The Live Album aux États-Unis), version DVD : Babylonia en Guagua
2009 : Baionarena Album live enregistré dans les arènes de Bayonne pendant l’été 2008 (2 CD + DVD)
[amazon_link asins=’B002EYBOTQ,B001EPB0JK’ template=’ProductGrid’ store=’mazikinfo-21′ marketplace=’FR’ link_id=’54f1121e-fce3-11e7-9f06-6b3b008f5da7′]

Live audio bonus publiés sur manuchao.net
Live Bruxelles, Belgique 2003
Estación México, 2008
Live Tokyo, Japon 2010

DVD
Babylonia en Guagua (2002)
Baionarena (2009)

Achetez les albums

👉Partagez cet article 👇🙂 👍🎵

2003 : Raoul Petite > Dans ton Kulte

Raoul Petite nous revient « Dans ton Kulte, » qui mélange une nouvelle fois fanfare balkanique, funk groovy, ska, reggae, twist, rock et même hardcore.

Allez pour commencer un bon vieux rock alternatif avec « Faut y aller » oui mais où ? Ben vers le ragga de « Fouidom », avant de danser sur le ska de la fanfare balkanique de « Georges Cloné ».

Changement de décor avec le rock oriental rapé du « Sultan », suivi par le bon funk du titre éponyme de l’album « Dans ton kulte », qui laisse place au rock hardcore de « Bull is dead » pour finir dans votre bouche angoissée de « Mort maché ».

L’électro « Les poules » nous laisse bouche bée pour s’offrir au ska du sublime « Le muet ». « L’assassin » me laisse de marbre électro avant le hardcore « Molosse » pour me faire en solo un p’tit twist avec « Twé twiste », parce que je ne veux pas faire de ballade folk soul avec « You got no woman », un dernier p’tit reggae avec « Cé fini » !

Le groupe Raoul Petite tire son nom de l’album 200 Motels de Frank Zappa qui présente son bassiste entre deux titres sous le patronyme de Raoul Petite. C’est ainsi que le chanteur de la formation Christian Picard alias Carton explique la provenance du nom du groupe, alors que son compère de toujours, Frédéric Tillard, (guitariste, auteur, compositeur et aussi fan de Zappa) s’est séparé de cette bande de joyeux drilles à partir de cet album. Heureusement que Carton est un vieux qui déchire !

Paroles de « Dans ton culte » de « Raoul Petite »

(Oh yeah)
Chacun dans sa tanière, vit le monde a sa manière, à force d’avoir toujours raison,
Attention,
On devient vraiment con-vaincu, le doute a disparu.
A l’abri dans ma muraille, j’avais construit sans faille, mais avec trop d’habitudes toutes mes certitudes,
C’est rude
Et je l’ai mis la tête dans mon kulte (ouais pas mal)
Et je l’ai mis la tête dans mon kulte
Dans ton kul-te, victime de la dépendance à sa propre importance.
Dans ton kul-te, (yeah aw) c’est sur ce n’est pas une insulte.
Dans ton kul-te, victime de la dépendance à sa propre importance.
Dans ton kul-te (yeah aw) c’est sur ce n’est pas une insulte ;
Dans ton kulte, c’est sur, ce n’est pas une insulte, mais simplement ce qui résulte de la dépendance à sa propre importance
Bla bla bla bla bla bla
Car il ne sert í rien d’être le plus malin si c’est avec effroi que l’on regarde en soi, vers le ménage dans son sarcophage, me parait bien plus sage
En acceptant le risque d’un changement, c’est sur tu serais plus convaincant
Et tu éviterais la culbute dans ton kulte.
Dans ton kul-te, victime de la dépendance à sa propre importance,
Dans ton kul-te, (yeah aw) c’est sur ce n’est pas une insulte
Dans ton kul-te, victime de la dépendance à sa propre importance
Dans ton kul-te, (yeah aw) c’est sur ce n’est pas une insulte
(Merci beaucoup)
C’est vrai que j’voudrais faire des affaires sans jamais rien avoir à faire
Amasser de l’argent, avoir l’air interessant-te
Là c’est vrai tu pourras me dire
Dans ton kul-te, victime de la dépendance à sa propre importance,
Dans ton kul-te, (yeah aw) c’est sur ce n’est pas une insulte
Dans ton kul-te, victime de la dépendance à sa propre importance
Dans ton kul-te, (yeah aw) c’est sur ce n’est pas une insulte
(J’ai compris ce que vous dites) (T’es sur?)

Achetez les albums

👉Partagez cet article 👇🙂 👍🎵