Laura Cox : L’incarnation du Southern-Hard-Blues au féminin

Laura Cox est exactement ce qu’elle promet d’être : une « badass rock’n’roll lady » qui produit avec sa guitare des sons qui ont déjà fait sensation dans le monde du rock. Découvrons le parcours fascinant de cette musicienne française et son impact sur la scène rock contemporaine.

Laura Cox

Débuts et Ascension sur YouTube

Laura Cox est originaire de France, née d’une mère française et d’un père anglais qui l’ont imprégnée de l’amour pour le rock anglo-saxon dès son plus jeune âge. À l’âge de 14 ans, elle commence son exploration musicale en prenant des cours de guitare classique dans une école de musique locale. Cependant, son intérêt pour l’électrique s’éveille rapidement et elle se tourne vers ce style en jouant avec des amis. C’est à travers ces expériences qu’elle découvre des groupes emblématiques tels que Guns N’ Roses, nourrissant ainsi sa passion pour le rock et la guitare électrique.

Trois ans plus tard, la jeune musicienne prend son envol sur Youtube – ses solos deviennent viraux et lui permettent d’attirer l’attention d’un large public. Grâce aux médias sociaux, elle génère depuis 2008 des dizaines de millions de clics. Ses followers suivent avec fascination son parcours musical qui, au début, est fortement influencé par les goûts musicaux de son père anglais : The Band, ZZ Top, Johnny Cash et Dire Straits.

Évolution Musicale

Laura CoxEntre-temps, le rock’n’roll high-voltage de Laura Cox et de son groupe s’inscrit plutôt dans le style d’AC/DC et de Danko Jones et laisse s’entremêler le rock du sud et le fond de blues.

S’il existait un classement des plus grandes guitaristes féminines, beaucoup d’amateurs de ROCK ! écrit en majuscules et avec des points d’exclamation la placeraient probablement dans le même panier que Nancy Wilson (Heart), Nita Strauss (Alice Cooper), The Runaways, Girlschool ou Joan Jett.

Influence et Impact

Pionnière de la guitare sur Internet, Laura Cox a ouvert la voie à de nombreux jeunes guitaristes et est maintenant à l’avant-garde du paysage actuel des guitaristes en France et au-delà. À partir d’enregistrements de chansons comme « Sweet Home Alabama » (Lynyrd Skynyrd) téléchargés sur YouTube dès 2008, elle a rassemblé un public fidèle d’un demi-million d’abonnés et ses reprises de chansons rock classiques (où elle joue également du banjo, lapsteel ou basse) ont atteint plus de 100 millions de spectateurs à travers le monde.

Laura Cox – guitare, voix principale
Mathieu Albiac – guitare, chœurs
Marine Danet – basse, chœurs
Antonin Guerin – batterie

Carrière Actuelle de Laura Cox

La multi-instrumentaliste est l’une des rares artistes à avoir réussi à sortir de la bulle virtuelle et à concrétiser sa vision musicale avec son propre groupe : après deux albums sortis en 2017 et 2019 (Verycords/Warner) et avoir joué sur les plus grandes scènes de rock en France (Hellfest, Download Festival, Guitare en Scène, etc.), Laura Cox est de retour avec « Head Above Water », un album très attendu avec une approche plus personnelle et un ancrage solide dans le rock.

Laura Cox
Laura-Cox – Rockpalast©

Un Avenir Prometteur

Ce troisième album studio prouve une fois de plus que Laura sait se réinventer tout en dévoilant de nouvelles facettes de son talent musical. Enregistré aux célèbres studios ICP à Bruxelles et masterisé par Ted Jensen (The Eagles, The Rolling Stones, etc.), « Head Above Water » est prêt à faire des vagues. Dans ses riffs et ses solos, Laura maîtrise à la fois le flot et la précision et son jeu montre clairement que cette jeune femme sait manier une guitare. Mêlant le rock classique à des éléments de bluegrass avec une aisance inégalée, Laura Cox illustre une fois de plus qu’elle restera une force motrice dans une nouvelle génération de guitaristes de rock dans les années à venir.

Discographie de Laura Cox

2023 – Head Above Water
2019 – Burning Bright
2017 – Hard Blues Shot

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The Allen Collins Band : L’héritage du rock sudiste issu de Lynyrd Skynyrd

The Allen Collins Band émergea comme un prolongement naturel des emblématiques groupes de rock sudiste, Lynyrd Skynyrd et The Rossington-Collins Band. Cette formation éphémère, active de 1983 à 1984, prit naissance peu après la dissolution du Rossington-Collins Band. Son unique album, « Here, There and Back », publié chez MCA en 1983, captura l’essence du rock sudiste tout en révélant les défis personnels qui affectèrent profondément son leader, Allen Collins.

The Allen Collins Band

Le Contexte

The Allen Collins BandPrincipalement composé d’anciens membres du Rossington-Collins Band, le Allen Collins Band accueillit certains visages familiers, excepté Dale Krantz et Gary Rossington, qui quitta le groupe à la suite d’un différend avec Collins.

Initialement baptisé Horsepower, le groupe fut contraint de changer de nom peu avant la sortie de son premier album, lorsqu’il réalisa qu’un autre ensemble portait déjà ce nom.

« Here, There and Back »

En 1983, le Allen Collins Band fit ses débuts discographiques avec « Here, There and Back« . Ce premier et unique album du groupe fut émaillé par les émotions intenses qui pesaient sur Collins suite au décès tragique de sa femme, Kathy. Les séquelles émotionnelles de cette perte contribuèrent à l’instabilité comportementale de Collins, précipitant ainsi le déclin du groupe.

L’Effritement du Groupe

Les tensions internes et les luttes personnelles commencèrent à miner l’unité du Allen Collins Band. Les relations tendues entre les membres et le comportement de plus en plus instable de Collins sonnèrent le glas du groupe. À ce moment-là, Mike Owings, guitariste de Jacksonville, rejoignit le groupe au printemps 1984, participant même à l’écriture de plusieurs morceaux non enregistrés.

Les Nouveaux Visages

À la suite de ces évolutions, le chanteur/guitariste Michael Ray Fitzgerald prit le relais d’Owings en début d’année 1985, accompagné du bassiste Phil Price. Cependant, les désaccords et les problèmes internes conduisirent à l’effondrement total du projet. Les membres dissidents s’engagèrent dans d’autres aventures musicales, avec Fitzgerald, Price et Dougherty formant le groupe Mike Angelo and the Idols.

L’Héritage et les Destins Croisés

Après la dissolution du Allen Collins Band, ses membres se frayèrent des chemins divers dans l’industrie musicale. Le claviériste Billy Powell et le bassiste Leon Wilkeson rejoignirent le groupe de rock chrétien Vision avant de retrouver les rangs d’un Lynyrd Skynyrd reformé en 1987. Le guitariste Randall Hall, influencé par Collins, intégra également la nouvelle incarnation du groupe.

Le 23 janvier 1990, Allen Collins nous quittait des suites d’une complication liée à handicap datant le l’accident d’avion qui décima le groupe Lynyrd Skynrd. Il repose en paix aux côtés de son épouse à Jacksonville, en Floride.

En 2006, la mémoire d’Allen Collins fut honorée par son intronisation posthume au sein du Panthéon du Rock and Roll (Rock and Roll Hall of Fame), en reconnaissance de son rôle au sein de Lynyrd Skynyrd.

Conclusion

Le Allen Collins Band, bien que de courte durée, constitue un chapitre important de l’histoire du rock sudiste, reflétant les luttes internes et les défis personnels qui peuvent influencer la trajectoire d’un groupe. Héritier des légendaires formations précédentes, il laisse une empreinte indélébile sur le paysage musical du sud des États-Unis.

Membres du Allen Collins Band

Allen Collins : Guitare
Billy Powell : Claviers
Leon Wilkeson : Basse
Barry Lee Harwood : guitare et chant
Derek Hess : batterie
Randall Hall : guitare et chant
Jimmy Dougherty : chant
Mike Owings : guitare et chant
Andy King : basse et chant
Michael Ray Fitzgerald : guitare et chant
Phil Price : basse
Steve Reynolds : batterie
Rik Yarbrough : Basse

Discographie de The Allen Collins Band

1983 – Here, There, and Back
1983 – Live at the Lone Star Cafe

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