The Boomtown Rats : Une révolution pop-rock venue d’Irlande

The Boomtown Rats

Formé en 1975 à Dún Laoghaire, près de Dublin, The Boomtown Rats s’impose rapidement comme l’un des fers de lance de la scène new-wave britannique. Mené par l’infatigable Bob Geldof, le groupe allie énergie punk, mélodies pop et textes sociaux acérés, devenant l’un des symboles du renouveau musical de la fin des années 70.

The Boomtown Rats

Les débuts fulgurants

Inspirés par le gang fictif mentionné dans l’autobiographie de Woody Guthrie, The Boomtown Rats prennent leur nom et leur inspiration dans une attitude rebelle, propre à l’époque punk. Leur premier album éponyme sort en 1977 et pose les bases de leur style nerveux et engagé. L’année suivante, A Tonic for the Troops confirme leur ascension : le titre « Rat Trap » devient le premier morceau new-wave à atteindre la première place du UK Top 40, détrônant les Bee Gees.

Le triomphe mondial

En 1979, The Boomtown Rats entrent définitivement dans la légende avec « I Don’t Like Mondays », inspiré d’un fait divers tragique survenu aux États-Unis. Ce single, porté par un texte poignant et une mélodie implacable, devient un tube planétaire. L’album The Fine Art of Surfacing s’impose comme leur chef-d’œuvre, mêlant ironie, critique sociale et créativité musicale.

Déclin et séparation

Malgré la sortie d’albums solides comme Mondo Bongo (1981), V Deep (1982) et In the Long Grass (1984), la popularité du groupe décline peu à peu. En 1986, The Boomtown Rats se séparent, Bob Geldof se consacrant alors à sa carrière solo et à l’organisation du mythique Live Aid, qui marquera l’histoire de la musique.

The Boomtown Rats : Retour et héritage

En 2013, les Rats se reforment autour de Bob Geldof, Pete Briquette, Simon Crowe et Garry Roberts. Leur album Citizens of Boomtown (2020) prouve que la flamme n’a pas faibli. Mélange d’humour, de conscience sociale et de rock percutant, leur œuvre influence encore nombre de musiciens contemporains.

Membres des Boomtown Rats

Bob Geldof : Chant, harmonica
Pete Briquette : Basse, claviers
Simon Crowe : Batterie, percussions
Garry Roberts : Guitare solo
Johnnie Fingers : Claviers, piano
Gerry Cott : Guitare rythmique

Discographie

Albums studio
1977 – The Boomtown Rats
1978 – A Tonic for the Troops
1979 – The Fine Art of Surfacing
1981 – Mondo Bongo
1982 – V Deep
1984 – In the Long Grass
2020 – Citizens of Boomtown

Compilations
2013 – Back to Boomtown: ClassicratsHits
2025 – The First 50 Years: Songs of Boomtown Glory

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The Beths revient avec Straight Line Was A Lie

The Beths annonce un nouvel album intense et introspectif

Le quatuor néo-zélandais The Beths, emmené par la chanteuse et compositrice Elizabeth Stokes, vient d’annoncer la sortie de son quatrième album, Straight Line Was A Lie, prévue pour le 29 août 2025 sur le label ANTI-. Avec ce nouveau disque, le groupe formé également de Jonathan Pearce (guitare), Benjamin Sinclair (basse) et Tristan Deck (batterie), s’aventure encore plus loin dans les méandres de l’indie rock, en abordant cette fois la complexité de la croissance personnelle et la nature cyclique de l’existence.

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Un premier single salué et une tournée mondiale

Le groupe avait déjà amorcé ce retour en avril dernier avec le single Metal, un titre puissant accueilli chaleureusement par Pitchfork, Billboard ou encore The Needle Drop. Dans la foulée, The Beths a annoncé une grande tournée internationale qui passera par l’Amérique du Nord, le Royaume-Uni, et l’Europe, avec un arrêt attendu à Paris au Trabendo le 30 septembre 2025.

Straight Line Was A Lie : des illusions de progression

Dans ce nouvel opus, The Beths explore l’idée que le progrès n’est jamais une ligne droite. « La progression linéaire est une illusion », explique Elizabeth Stokes. L’album aborde le vertige existentiel que l’on ressent en réalisant que, malgré les épreuves et les transformations vécues, on peut se retrouver à la case départ. Ce constat, à la fois mélancolique et lucide, imprègne l’ensemble de Straight Line Was A Lie, dans une écriture toujours aussi ciselée et des mélodies vibrantes, caractéristiques du groupe.

No Joy : un nouveau titre poignant

Le 24 juin, The Beths a dévoilé un second extrait de l’album, No Joy, qui plonge au cœur de la santé mentale d’Elizabeth Stokes. Porté par la batterie percutante de Tristan Deck, le morceau évoque l’anhédonie, ce sentiment de ne plus trouver de plaisir dans ce qui nous faisait vibrer. « Ce n’est pas que j’étais triste, je me sentais plutôt bien. C’est juste que je n’aimais pas les choses que j’aimais. Elles ne me procuraient aucune joie », confie la chanteuse. Ce contraste saisissant entre la forme musicale entraînante et la gravité du propos confirme l’art singulier du groupe à transformer les tourments intimes en hymnes lumineux.

the beths

The Beths en concert à Paris

Après avoir conquis les scènes du monde entier, The Beths retrouvera son public français le 30 septembre 2025 au Trabendo, pour un concert qui s’annonce aussi électrique qu’émouvant.

À noter : Straight Line Was A Lie sera disponible en physique et sur toutes les plateformes dès le 29 août 2025.

Le clip officiel de No Joy déjà en ligne :

Membres du groupe The Beths

Elizabeth Stokes : Chant, guitare
Jonathan Pearce : Guitare, chant
Benjamin Sinclair : Basse, chant
Tristan Deck : Batterie

Discographie

Albums studio :
2018 – Future Me Hates Me
2020 – Jump Rope Gazers
2022 – Expert In A Dying Field
2025 – Straight Line Was A Lie

EP :
2016 – Warm Blood

Albums live :
2020 – Live from House of Yass
2023 – Auckland, New Zealand, 2020

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