Kraftwerk

Kraftwerk - MazikKraftwerk est un groupe allemand fondé en 1970 à Düsseldorf (RFA). Pionniers de la musique électronique dans les années 70, le groupe est considéré comme l’un des groupes les plus importants et les plus influents de leur genre, souvent décrit comme « les parrains de la musique électronique ».

Le son Proto-Techno de Kraftwerk est minimaliste et strictement électronique, il combine des rythmes entraînants et répétitifs avec des mélodies accrocheuses et des voix habituellement trafiquées au vocoder. Le line-up se compose de Ralf Hütter (le seul membre du groupe d’origine), Fritz Hilpert, Henning Schmitz et Stefan Pfaffe. L’autre membre fondateur Florian Schneider a quitté le groupe en 2008.

Kraftwerk en bref

Ralf Hütter et Florian Schneider se rencontrent au cours leurs études de musique à Düsseldorf. En 1967, Ralf Hütter (orgue), Florian Schneider (violon, flûte), Basil Hammoudi (chant), Butch Hauf (basse) et Fred Monics (batterie) forment le groupe Organisation qui publie un seul album intitulé Tone Float avant de se séparer. Il comporte des rythmes répétitifs de percussions et de grosse caisse agrémentés de guitare, flûte, violon et orgue.

Après la dissolution d’Organisation, Ralf Hütter et Florian Schneider adoptent le nom de Kraftwerk (qui peut se traduire par Centrale Electrique). Les premières formations de Kraftwerk de 1970 à 1974 subissent de nombreux changement de personnel, les deux fondateurs travaillent alors avec une demi-douzaine musiciens différents, notamment Andreas Hohmann (batterie en 1970), Houschäng Néjadepour (guitare en 1970), Charly Weiss (batterie en 1970/71), Eberhard Kranemann (violoncelle, basse, hawaïi-guitare en 1970/71), Klaus Röder (guitare électrique, violon électronique en 1974), Michael Rother (guitare en 1970-71).

Ralf Hütter quitte la formation en 1971 afin de travailler sur l’optention de son diplôme d’architecte. À cette période, Kraftwerk tourne avec « Schneider, Kranemann, Weiss » ou « Schneider, Hohmann, Kranemann, Rother, Dinger » et « Schneider, Rother, Dinger » .

En 1971, Rother et Dinger quittent Kraftwerk pour former le groupe Neu !

Sur les trois premiers albums Kraftwerk fait du rock expérimental pur, sans fioritures pop ni la  structure carrée de sa production ultérieure.

Kraftwerk - MazikLeur premier album éponyme sorti en 1970 et Kraftwerk 2 en 1972 (avec les cônes de Lübeck rouge puis vert) sont essentiellement des explorations improvisées, utilisant une variété d’instruments traditionnels tels que guitare, basse, batterie, orgue électrique, flûte et violon. Les modifications de post-production apportées à ces enregistrements ont ensuite été utilisées pour déformer le son des instruments, en particulier la manipulation des bandes audio et les doublages multiples d’un instrument sur une même piste. Konrad « Conny » Plank (alias Planck), l’un des instigateurs et principal acteur du mouvement appelé le Krautrock),  coproduit les quatre premiers albums de Kraftwerk. Emil Schult (Peintre, artiste visuel et sonore, poète et musicien allemand) collabore également à de nombreuses publication du groupe, tant au niveau des paroles que du graphisme.

Lors des concerts de 1972-1973 Kraftwerk se produit en duo, principalement en Allemagne (avec quelques dates occasionnelles en France), grâce à une simple boîte à rythmes électronique de type beat-box, intégrant des rythmes préréglés à partir d’un orgue électrique.

En 1973, Wolfgang Flür rejoint le groupe aux percussions électroniques.

Kraftwerk - MazikAvec l’album Ralf und Florian de 1973, le groupe commence à se rapprocher du son classique qu’on lu connait en s’appuyant davantage sur les synthés et les boîtes à rythmes.

Bien que presque entièrement instrumental, l’album marque la première utilisation du vocodeur par Kraftwerk, qui deviendra, avec le temps, l’une de ses signatures musicales.

Kraftwerk - MazikEn 1974, Kraftwerk publie son quatrième album studio, Autobahn. Cet album acclamé par la critique installe durablement la notoriété groupe comme leader de la musique electro.

Le morceau-titre évoque la sensation d’une conduite sur autoroute, des paysages qui défilent, de la vitesse, du réglage de son autoradio et la monotonie d’un long voyage. Ce titre se classe 25ème au Billboard Hot 100 au États-Unis et 11ème au Royaume-Uni.

En 1975, Karl Bartos rejoint le groupe aux percussion électronique, vibraphone live, claviers. Le combo Hütter-Schneider-Bartos-Flür est aujourd’hui considérée comme la formation classique et la plus pérenne de Kraftwerk en place jusqu’à la fin des années 80.

Radio-Activity 2009 Kraftwerk - MazikEn 1975, Kraftwerk sort le concept-album Radio-Activity (Radio-Aktivität en Allemagne). Le titre de l’album avec trait d’union montre l’humour pince-sans-rire typique de Kraftwerk, un jeu de mots sur la radioactivité et l’activité à la radio.

Le titre « Radioactivity » qui sort en single devient un succès considérable en France après avoir été utilisé comme thème d’une émission musicale très populaire à la radio populaire (« Maximum de musique » de Jean-Loup Lafont  sur Europe 1).

Il s’agit du premier album de Kraftwerk entièrement autoproduit par Hütter & Schneider dans leur studio Kling Klang et le premier à être interprété par le line-up classique de Kraftwerk.

Kraftwerk - MazikEn 1977, Kraftwerk sort l’album très influent Trans-Europe Express. Les critiques le décrivent comme étant une célébration de l’Europe et des disparités entre la réalité et les apparences.

Musicalement s’éloigne du style Krautrock et met l’accent sur des rythmes électroniques mécanisés, un certain minimalisme et des voix manipulées. Deux singles accompagnent l’album « Trans-Europe Express » et « Showroom Dummies ».

Kraftwerk - MazikEn 1981, Kraftwerk sort son huitième album studio, Computer World (Computerwelt en Allemagne). Cet album intègre l’utilisation d’un séquenceur afin de  créer un son particulier à présent connu sous le nom d’électro, qui a inspiré les premiers producteurs de Detroit de Techno ainsi que d’innombrables artistes comme Gary Numan, Depeche Mode ou New Order et autres Jean-Michel Jarre.

Cet album aborde la thématique visionnaire de l’invasion mondiale à avenir par l’informatique et les ordinateurs. Ce succès commercial est suive par les singles « Pocket Calculator », « Computer World » et « Computer Love ». Par la suite le groupe entame sa grande tournée mondiale Computer World.

L’EP Tour De France sort en 1983. Ce morceau est utilisé dans le film Breakdance et devient le thème de la compétition cycliste du même nom la même année.

En 1986, Kraftwerk sort son neuvième album studio Electric Café mais la critique et mitigée. Deux singles sont issus de cet opus, « Musique Non-Stop » et « The Telephone Call ».

En 1987, Wolfgang Flür est remplacé par Fritz Hilpert. En 1991, les chansons les plus connues de Kraftwerk sont rassemblées et réenregistrées sur la compilation The Mix.

Le single Expo 2000 sorti en décembre 1999 surprend les fans de Kraftwerk. Une toute nouvelle chanson, bien que discrète, fait naître l’espoir d’un nouvel album. Une vidéo est réalisée pour ce titre, dans lequel on voit le groupe jouer en costumes filaires, mais pas le groupe ne fera aucune apparition publique et ne donnera aucune interview avant 2003.

En 2003, le groupe sort Tour de France Soundtracks, son premier album comprenant de nouveaux morceaux depuis l’Electric Café de 1986. Il a été enregistré à l’occasion du 100ème anniversaire du premier Tour de France.

Kraftwerk - MazikEn juin 2005, Kraftwerk publie Minimum-Maximum, son premier album live officiel.

Il comprend deux CD et des titres enregistrés lors de leur tournée mondiale de 2004, à Varsovie, Moscou, Berlin, Londres, Budapest, Budapest, Tallinn, Riga, Tokyo et San Francisco. Il est suivi d’un DVD live.

Florian Schneider quitte officiellement Kraftwrk en janvier 2009, départ qui était annoncé depuis avril 2008. Il est remplacé par Stefan Pfaffe.

Kraftwerk - MazikThe Catalogue (Der Katalog en Allemagne) sort en 2009. Il s’agit d’un coffret comprenant huit albums de Kraftwerk sortis entre 1974 et 2003. Tous les albums ont été remasterisés numériquement et la plupart des pochettes ont été redessinées et des photographies inédites sont rajoutées aux pochettes des albums.

En avril 2017, Kraftwerk annonce la sortie de 3-D The Catalogue, un album live et une vidéo qui documente les performances des huit albums du Catalogue paru le 26 mai 2017. Il est disponible en plusieurs formats, dont le plus complet est un ensemble de 4 disques Blu-ray avec un livre relié de 236 pages. Cet album est récompensé par le Grammy Award du meilleur album dance/electro en janvier 2018.

Le 20 juillet 2019, Kraftwerk est tête d’affiche du Lovell Stage au Bluedot Festival, un festival de musique et de science qui se tient chaque année au Jodrell Bank Observatory à Cheshire (Royaume-Uni). L’édition  2019 a célébré le 50e anniversaire de l’alunissage d’Apollo 11.

L’influence de Kraftwerk sur la musique Electro est inestimable. Des centaines d’artistes dans tous les sous-genres de la musique électronique reconnaissent l’influence qu’à eu leur travail. Tous les membres de Kraftwerk sont par ailleurs extrêmement discrets, ne donnent que rarement des interviews et ne font pas d’apparitions dans les médias.

Membres de Kraftwerk

Ralf Hütter – chant, vocoder, synthétiseur, claviers
Fritz Hilpert – percussion électronique
Henning Schmitz – percussions électroniques, claviers
Falk Grieffenhagen – technicien vidéo

Anciens membres

Florian Schneider – synthétiseurs, chœurs, vocoder, samples, flûte, saxophone, percussions, guitare électrique, violon, technicien vidéo
Houschäng Néjadepour – guitare électrique
Plato Kostic – guitare basse
Peter Schmidt – batterie
Karl « Charly » Weiss – batterie
Thomas Lohmann – batterie
Andreas Hohmann – batterie
Eberhard Kranemann – guitare basse
Klaus Dinger – batterie
Michael Rother – guitare électrique
Emil Schult – guitare électrique, violon électronique
Wolfgang Flür – percussion électronique
Klaus Röder – guitare électrique, violon électronique
Karl Bartos – percussion électronique, claviers
Fernando Abrantes – percussion électronique, synthétiseur
Stefan Pfaffe – technicien vidéo

Discographie de Kraftwerk

Albums studio

1970 – Kraftwerk
1971 – Kraftwerk 2
1973 – Ralf und Florian
1974 – Autobahn
1975 – Radio-Activity
1977 – Trans-Europe Express
1978 – The Man-Machine
1981 – Computer World
1991 – The Mix
1986 – Electric Café
2003 – Tour de France Soundtracks

Albums live

2005 – Minimum-Maximum
2017 – 3D-The Catalogue

Compilations

1975 – Exceller 8
1981 – Elektro Kinetik
1991 – The Mix

Coffrets

1997 – Klang Box (1976–1982)
2009 – The Catalogue (albums remastérisés de 1974 à 2003)

Site de référence : www.kraftwerk.com

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Paul Butterfield

Paul Butterfield - MazikPaul Butterfield de son nom complet Paul Vaughn Butterfield, est un harmoniciste et chanteur de blues américain, l’un des premiers représentants blancs de l’electric-blues de Chicago. Fils d’un avocat, il est né le 17 décembre 1942 à Chicago où il grandi. Paul Butterfield a marqué l’histoire du rock & roll avec la sortie de son premier album, « The Paul Butterfield Blues Band » et du tube « Born In Chicago ». Aux côtés de groupes britanniques comme The Rolling Stones, The Animals, The Yardbirds, John Mayall et les Bluesbreakers entre autres, dont le chanteur-harpiste Charlie Musselwhite (son principal rival à Chicago), il a contribué à faire connaître le blues à la jeune Amérique blanche, a influencé des centaines de groupes, de Grateful Dead aux Allman Brothers et lancé la carrière de Michael Bloomfield, le plus influent guitariste rock américain.

Paul Butterfield en bref

Après avoir étudié la flûte classique à l’adolescence, il se passionne pour l’harmonica, le blues et rencontre Elvin Bishop, étudiant en physique à l’Université de Chicago. Les deux hommes commencent à fréquenter de grands musiciens de blues noirs comme Muddy Waters, Howlin’ Wolf, et Junior Wells.

Paul Butterfield et Elvin Bishop forment bientôt un groupe avec Jerome Arnold et Sam Lay (tous deux du membre du groupe de Howlin’ Wolf). En 1963, cette formation métissée s’installe au club de blues Big John’s de Chicago, tournant décisif dans l’introduction du blues auprès de l’Amérique blanche. À cette époque Paul Butterfield est encore mineur tout comme le guitariste Mike Bloomfield, qui se produit déjà avec son propre groupe.

Paul Butterfield - MazikLe Paul Butterfield Blues Band signe alors chez Elektra Records après avoir intégré Michael Bloomfield comme guitariste principal.

Le premier album original du combo est cependant mis au rebut puis réenregistré après l’arrivée de l’organiste Mark Naftalin. L’album éponyme, The Paul Butterfield Blues Band, sort en 1965, il provoque un impact immédiat et servira de modèle d’inspiration à toute une génération de musiciens.

Peu après la sortie de cet opus, le batteur Sam Lay tombe malade, il est remplacé par Billy Davenport.

Avant l’été 1965, la musique des Beatles et autres groupes de la « brit invasion » est qualifiée avec un brin de mépris de « bubblegum » par les passionnés de musique. Les gens « branchés » et « in » de l’élite universitaire ne jurent que par  la musique folk et « protest-songs » acoustiques de leurs idoles, Bob Dylan et Joan Baez, qui ont ouvert la voie à la musique. Le temple du style est à cette époque le Newport Folk Festival. Lors de l’édition 1965, Bob Dylan clôt l’événement avec le groupe de Paul Butterfield (mais sans ce dernier), ce qui suscite une controverse auprès d’une grande partie de l’establishment de la musique folk.

Le deuxième album du Butterfield Band, East-West de 1966 également acclamé par la critique, reflète l’intérêt de la scène musicale « proto psychédélique » pour le grand Ravi Shankar (sitar) ainsi que d’autres musiciens orientaux.

Paul Butterfield - MazikCes deux albums sont essentiels du point de vue historique car Paul Butterfield a su dépoussiéré l’image vieillotte du blues et a imposé le style Chicago-blues moderne auprès d’un grand public blanc. Son travail précurseur laisse entrevoir ce qui va advenir de la musique rock, insuffle le blues aux rockers américains et leur a apprend à jouer de longs solos improvisés. Par ailleurs sa fusion des styles musicaux orientaux et occidentaux sur East-West est sans doute  une racine fondamentale de ce qui deviendra le rock psychédélique et l’acid-rock dans les années qui suivent.

Paul Butterfield - MazikAu plus fort du succès du Paul Butterfield Blues Band, Mike Bloomfield décide de former The Electric Flag avec Nick Gravenites. Elvin Bishop quant à lui se met à jouer de la guitare solo sur The Resurrection of Pigboy Crabshaw en 1967. Cet album laisse entrevoir que Paul Butterfield s’oriente vers une autre direction musicale, incluant une section des cuivres avec David Sanborn, Bugsy Maugh et Phil Wilson ce qui lui donne un groove soul influencé par le Rhythm & Blues. C’est le dernier succès commercial du groupe.

La même année, le Monterey International Pop Festival met en vedette le Butterfield Blues Band, The Electric Flag, Ravi Shankar et bien d’autres.

Paul Butterfield - MazikAprès la sortie de In My Own Dream en 1968, Elvin Bishop et Mark Naftalin quittent la formation. Billy Davenport et le nouveau guitariste Buzz Feiten rejoignent le groupe pour l’enregistrement de l’album Keep On Moving qui sort en 1969.

Il est accueilli avec enthousiasme par la presse musicale mais ne rencontre pas le succès commercial. Malgré cet échec, le Paul Butterfield Blues Band est toutefois encore assez populaire pour être invité à participer au mythique Festival de Woodstock mais leur performance ne figurera pas dans le film de Woodstock qui s’en suit.

Fathers And Sons Muddy Waters Paul Butterfield - MazikLa même année Paul Butterfield participe également à une jam-session blues all-star avec Muddy Waters accompagné de bluesmen blancs, Mike Bloomfield (guitare), Donald Dunn (basse) Otis Spann (piano) Sam Lay (batterie) Paul Asbell (guitare rythmique) et Buddy Miles (batterie sur un titre), concert enregistré et publié sous le titre Fathers And Sons.

Paul Butterfield - MazikAprès la sortie de Live et Sometimes I Just Feel Like Smiling en 1970, Paul Butterfield dissout le groupe et retourne à New-York où il forme un nouveau groupe appelé Better Days dont le line-up compte les guitaristes Amos Garrett, Geoff Muldaur, Maria Muldaur, le pianiste Ronnie Barron et le bassiste Billy Rich.

Ce groupe publie Paul Butterfield’s Better Days en 1972 et It All Comes Back en 1973. Une fois de plus ils sont bien accueillis par la critique mais sont loin d’être des succès commerciaux.

À la fin des années 1970 et au début des années 1980, Paul Butterfield se produit en solo, travaille en tant que musicien de studio, fait de temps à autre des apparitions à la télévision et sort quelques albums à destination d’un petit groupe de fans dévoués.

Paul Butterfield meurt en 1987 d’une overdose de drogue et d’alcool.

Membres des groupes de Paul Butterfiled

Al Kooper : orgue
Amos Garrett – guitare, basse, chœurs
Billy Davenport — batterie
Billy Rich – basse
Bugsy Maugh – basse, chant
Chris Parker – batterie
David Sanborn – saxophones, percussion
Dennis Whitted – batterie, percussion, chœurs
Elvin Bishop — guitare, chant
Fred Beckmeier : basse
Gene Dinwiddie – saxophones, flûte, chœurs, chant
Geoff Muldaur – chœurs, slide guitare, piano
Howard « Buzz » Feiten : orgue, guitare, cuivres, chœurs
Jerome Arnold : basse
Jerry Ragovoy : piano
Keith Johnson : trompette
Mark Naftalin : piano, orgue
Mike Bloomfield : guitare
Paul Butterfield : chant, harmonica
Phil Wilson – batterie, conga
Phillip Wilson : batterie, chœurs chant
Ralph Walsh – guitare, chœurs chant
Rod Hicks – basse, chœurs chant
Ronnie Barron – claviers, piano, chœurs, chant
Sam Lay : batterie
Steve Madaio – trompette, percussions, chœurs
Ted Harris : piano
The Icebag Four (Bugsy Maugh, Gene Dinwiddie, Phil Wilson, John Court) : chœurs
Trevor Lawrence – saxophones, percussion, chœurs

Discographie de Paul Butterfield

Paul Butterfield Blues Band

1965 – The Paul Butterfield Blues Band
1966 – East-West
1967 – The Resurrection of Pigboy Crabshaw
1968 – In My Own Dream
1969 – Keep on Moving
1970 – Live
1971 – Sometimes I Just Feel Like Smilin’
1995 – The Original Lost Elektra Sessions (enregistrements de 1964)

Paul Butterfield’s Better Days

1972 – Paul Butterfield’s Better Days
1973 – It All Comes Back

Solo

1976 – Put It in Your Ear
1981 – North-South
1986 – The Legendary Paul Butterfield Rides Again

Albums Live

1966 – Live at Unicorn Coffee House (bootleg de différentes dates)
1996 – East-West Live (enregistrements de  1966–1967)
1996 – Strawberry Jam (enregistrements de  1966 à 1968
1999 – Live at Winterland Ballroom, Paul Butterfield’s Better Days (enregistré en 1973)
2007 – Live (réédition du double albums de 1970)
2008 – Rockpalast: Blues Rock Legends, Vol. 2, Paul Butterfield Band (enregistré en 1978)
2011 – Live at the Lone Star, Rick Danko, Richard Manuel & Paul Butterfield (enregistré en 1984)

Compilations

1972 – Golden Butter: The Best of the Paul Butterfield Blues Band (double album)
1995 – The Original Lost Elektra Sessions (enregistrements de 1964)
1997 – An Anthology: The Elektra Years (double CD)
2000 – Paul Butterfield’s Better Days: Bearsville Anthology, Paul Butterfield’s Better Days
2006 – Hi-Five: The Paul Butterfield Blues Band (EP)

Site de référence : www.hornfromtheheart.com

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