Rhùn : Une Épopée Musicale entre Chaos et Fantaisie

Rhùn, un vaisseau amiral du rock en opposition dans la tradition zeuhl, élevé au rang de garage’n’roll, submergera vos écouteurs, s’emparera de vos récepteurs avec une énergie débordante et une écriture exquise.

Ce groupe mayennais, basé à Ernée, est dirigé par le batteur-chanteur Pierre Lebouteiller (alias Captain Flapattak) entouré de Kevin Brosse (alias Retsim Käh) à la basse et au chant, de Fabrice Chouette (alias Chfab Kaouenn) aux claviers et au chant, de Charlotte Pace au violon, de Ludovic Bunel (alias Ludal Le Chacal) aux claviers et au chant lead, et de Jean-Baptiste Rubin (alias Jean Bonhët) aux saxophones, propose une musique onirique-cauchemardesque pleine de ferveur, un véritable banquet argento-burtonien aux mesures complexes, aux riffs de basse captivants, aux improvisations sauvages et aux thèmes lyriques ou musclés indélébiles. En bref, une fantaisie sombre : la rigueur terrifiante de Lovecraft transpercée par les éclats surréalistes de Burroughs, le tout dessiné par Druillet.

Xikùeh est la langue du groupe Rhùn, une invention du Captain Flapattak, aux accents nordiques qui évoquent le kobaïen de Magma et, lorsqu’elle est chantée à quatre voix, ajoute puissance et décorum à un univers original, décalé et puissant.

Rhùn - Tozîh

Il y a dix ans, ils sortaient leur premier album « Ïh », qui avait été acclamé par la presse spécialisée et leur avait permis d’ouvrir pour Magma et de se produire aux côtés de Gong en Allemagne. Aujourd’hui, Rhùn revient avec leur deuxième album « Tozïh« , publié le 23 juin 2023.

« Tozïh » est le premier volume d’un diptyque, le second volume « Tozzos » étant prévu pour l’hiver prochain.

Les membres de Rhùn sont tous impliqués dans de multiples projets, allant du rock indépendant, du hardcore, du jazz et de la musique improvisée au rock progressif. C’est la fusion de ces styles avec une base zeuhl et rock en opposition qui a façonné l’identité musicale du groupe, résumée sous l’étiquette : fanfare du chaos. Parmi leurs projets parallèles, on peut citer Alco Frisbass, The Orvalians, This Wave looks like a wolf, Unik Ubik, More Soma, Louis Minus XVI, Mosca Violenta, Hey Ho Anonimo, Flap Stahl, Theusz Amstrad, et bien d’autres.

Terminons en mentionnant leurs influences. Les grands noms du zeuhl et du rock en opposition tels que Magma, Weidorje, Present, Shub Niggurath, Eskaton et Guapo. Les références progressives : Soft Machine, King Crimson, Zappa, Gong. Le jazz avec Coltrane et Sanders. Et même le krautrock avec Can et Amon Düül II, entre autres.

Ce nouvel opus se compose de seulement trois pistes. Les amateurs de rock progressif ne seront pas surpris par cela, mais pour les autres, cela pourrait être un saut dans l’inconnu, loin des formats et des sons habituels…

Dès le début de l’album avec sa pièce maîtresse « Emëht Um Rhët Sam » et ses 21 minutes, Rhùn se révèle comme un crescendo ininterrompu mêlant jazz, psychédélisme et transe acoustique. Il débute par une introduction mystérieuse et presque bruyante, puis se transforme en fusion et en improvisation libre rappelant le « Bitches Brew » de Miles Davis, pour enfin se déployer dans une mécanique zeuhl basée sur un rythme indomptable et un riff de basse belliqueux qui s’accélère jusqu’à la deuxième piste. La répétition captive et hypnotise, ponctuée de quelques vers en français écrits par le Captain accompagné d’un thème sombre et épique. Selon le groupe, la composition de cette pièce a principalement été inspirée par Magma.

« Tozïh » est un album qui exige une écoute attentive et immersive. Les compositions complexes et les arrangements subtils transportent l’auditeur dans un univers sonore captivant, où les frontières entre les genres musicaux s’estompent et où l’improvisation et l’expérimentation prennent le dessus. Rhùn réussit à créer une atmosphère unique, où la tension et l’énergie se mêlent à des moments de calme et de contemplation.

Le chant polyphonique, en Xikùeh, ajoute une dimension supplémentaire à la musique de Rhùn. Les voix se superposent, se répondent et se fondent harmonieusement, créant un effet envoûtant et puissant. Les paroles, bien que souvent incompréhensibles pour ceux qui ne connaissent pas la langue, transmettent des émotions profondes et une intensité brute.

« Tozïh » est sans aucun doute un album audacieux et ambitieux. Il repousse les limites du rock progressif et de la musique expérimentale, créant un paysage sonore dense et captivant. Rhùn démontre une maîtrise impressionnante de leur art, combinant des influences variées pour créer une œuvre originale et puissante.

Ce nouvel opus de Rhùn est destiné à plaire aux fans de musique complexe et avant-gardiste. Il est un témoignage de la créativité et du talent du groupe, ainsi que de leur contribution à la scène du rock en opposition. « Tozïh » est une invitation à plonger dans l’univers unique et fascinant de Rhùn, où le chaos et la fantaisie se rencontrent pour créer une expérience musicale inoubliable.

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Megan Black, la voix du rock féministe qui inspire la sororité

Vendredi 30 juin 2023 marquera la sortie du nouveau single tant attendu de Megan Black, une artiste écossaise primée. Intitulé « Mother. Sister. Lover. », ce morceau est un véritable hymne à la sororité, encourageant les femmes à s’unir pour défier les normes irréalistes imposées par la société. Alors que ses concerts au Royaume-Uni affichent complets et qu’elle vient de recevoir plusieurs nominations prestigieuses, Megan continue de surfer sur le succès de ses singles précédents.

Megan Black

Megan Black, artiste primée d’Écosse, puise son inspiration dans l’esprit des icônes rock féminines des années 70 pour offrir une ode inspirante à la féminité et à la sororité. Ses influences, allant de Janis Joplin à Jimi Hendrix en passant par Joni Mitchell, se retrouvent dans sa musique, donnant naissance à un son unique et captivant. La voix de Megan prend ainsi le devant de la scène, avec un timbre bluesy à la fois intrigant et envoûtant, comme en témoignent les critiques de Clunk Mag et de God is in the TV Zine.

Avec « Mother. Sister. Lover. », Megan capture l’essence du rock des années 70 et lui insuffle une vision contemporaine de la féminité, mêlant puissance et vulnérabilité. Ce titre vise à mettre en lumière les expériences des personnes s’identifiant comme femmes ou non-binaires, qui endurent le fardeau des normes sociales irréalistes et la pression imposée par le système patriarcal.

Le single « Mother. Sister. Lover. » sera disponible sur toutes les plateformes de streaming et de téléchargement dès le vendredi 30 juin 2023, accompagné d’un clip. Megan Black a déclaré que ce morceau était destiné à toutes les personnes ayant vécu des expériences similaires. Selon elle, il n’est pas nécessaire de s’identifier en tant que femme pour comprendre la puissance de la féminité et des liens qui nous unissent. Elle souhaite diffuser le message selon lequel les femmes n’ont pas besoin de se battre les unes contre les autres, mais qu’elles sont plus fortes lorsqu’elles se rassemblent.

Dans un souci de collaboration et d’inclusion, Megan a invité des femmes et des personnes qui se considèrent comme non-binaires concernées par les paroles à poser leur voix sur ce titre. Cette approche souligne l’importance de l’unité pour remettre en question les normes sociales et inspirer un changement positif.

« Mother. Sister. Lover. » est destiné à consolider la place de Megan Black en tant que force émergente de l’industrie musicale. Il sert également de cri de ralliement, encourageant les femmes à célébrer leur force, à embrasser leur vulnérabilité et à se soutenir mutuellement.

https://meganblack.ffm.to/mothersisterlover?fbclid=PAAaalP4M8xPjYFOsTpQZsBgDL6tgi3Aio7qkI0DGQFvbUfGMVCEPJbZxk8nk

Megan Black incarne l’esprit rebelle du rock des années 70, fusionné avec des éléments de pop féministe queer. Originaire d’Écosse, elle a été saluée comme l’une des artistes à surveiller en 2023, remportant des prix de prestigieuses récompenses à Los Angeles et à San Francisco. Elle a également été couronnée « l’une des meilleures chanteuses-compositrices établies en Grande-Bretagne aujourd’hui ». La musique de Megan Black aborde des thèmes tels que le féminisme et la santé mentale, offrant ainsi des textes profonds et engagés.

Le single « Mother. Sister. Lover. » a été écrit par Megan Black elle-même et a été produit en collaboration avec Sam Macleod et Scott Bathgate. Megan a enregistré ce morceau avec son groupe composé de talentueux musiciens tels que Estefania Badilla Moria, Paul Lamberton, Stephen Buggy et Lewis Ross. De plus, cette chanson met en vedette les voix de chanteuses talentueuses s’identifiant comme femmes et non-binaires, telles que Rachel Duns, Sam Moffat, Clare Ann et Niamh Maclennan.

En ce qui concerne les récompenses et nominations, Megan Black a déjà été nominée pour la meilleure performance live et la meilleure chanson originale aux Youth Music Awards en 2022. Elle a également été classée parmi les dix meilleures chanteuses-compositrices par la BBC Scotland. Son talent et son originalité lui ont également valu d’être récompensée pour la meilleure chanson originale aux LA Independent Film Awards. En outre, elle a été reconnue dans le top 20 des singles écossais en 2022 par Snack Magazine, ainsi que comme la meilleure révélation de l’année et pour la meilleure chanson originale par The Weekender Magazine. Son album a également été nommé album de l’année par ce même magazine.

Avec toutes ces réalisations et acclamations, Megan Black est sans aucun doute une artiste à suivre de près. Sa voix bluesy captivante, ses textes engagés et sa volonté de promouvoir la sororité et l’unité par le biais de sa musique font d’elle une force émergente dans l’industrie musicale. « Mother. Sister. Lover. » promet d’être un nouveau succès dans la carrière de Megan et de continuer à inspirer les femmes du monde entier à embrasser leur puissance et à se soutenir mutuellement dans leur quête de liberté et d’émancipation.

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