En effet, Arno a confié la réalisation de ce 11ème album à l’Anglais multi-instrumentiste John Parish qui a travaillé avec PJ Harvey, Goldfrapp, Eels, Sparklehorse… ainsi qu’à son fidèle collaborateur depuis 1979 et ami de toujours Serge Feys. Pour cet enregistrement à Bristol, il a retrouvé le bassiste de Massive Attack, Portishead ou Robert Plant, et la console des années 1970 de John Parish, qui restitue les fréquences basses qu’affectionne l’artiste.
On ouvre sur un rock « Show of Live » à la rythmique entêtante électro pop.
Puis un hymne rock français dans le texte « Quand les Bonbons Parlent » (le cerveau bande) avec des arrangements déjantés de John Parish.
Sur le rock vitaminé de « I Don’t Believe » on se retrouve dans une fanfaree de fête foraine au pays du rock.
Une bonne vieille ballade à la Arno avec une « Chanson d’Amour ».
Avec l’électron rock « Die Lie » les arrangements bien crasseux sont azimutés et parfois stridents.
La ballade bluesy crasseuse de « If I Was » nous emmène sur les terres marécageuses d’un Ostende traversé par le Mississippi.
L’étrange « Ca Plane Pour Nous » comme si on était à raz de terre
Reprise de TC Matic et donc de lui même à la sauce électron avec « Oh La La », pour le plaisir
Surtout ne « Dis Pas Ça à Ma Femme », chut…
Avec « We Want More » présent et avenir sont une nouvelle fois présent sur ce titre entre guitare cristalline et rythmique électronique.
Beau travail de basse saturée pour « Elle Dit la Vérité ».
On termine sur l’étrange « Ostend Dub » ou le cri des mouettes vient remplacer le chant d’Arno en hommage à Ostende.
Avec cette musique créative à la limite du dadaisme, Arno s’ouvre à un rock aventureux pour le commun des mortels. Difficile d’accès, « Future Vintage » foisonne de surprises comme des sifflements, des mouettes et des bruitages propices. C’est à chaque écoute une lecture différente…
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Y’en a marre ? Non 🙂 mais on retrouve une dernière fois les dadaïstes inclassables