Joni Mitchell : Une icône intemporelle de la musique

Joni Mitchell est une artiste exceptionnelle dont la voix unique et le talent inégalé ont marqué l’histoire de la musique. Originaire du Canada et devenue une chanteuse américaine, elle s’est imposée comme une figure emblématique de la scène musicale grâce à son style singulier et son expression artistique hors du commun. À travers les décennies, Joni Mitchell nous a transportés dans un voyage musical captivant.

Joni Mitchell en bref

Née le 7 novembre 1943 à Fort Macleod, en Alberta, Joni Mitchell, de son vrai nom Roberta Joan Anderson, a connu une jeunesse marquée par l’exploration artistique. Elle a commencé sa carrière comme artiste de rue à Toronto, où sa voix cristalline et sa maîtrise de la guitare ont rapidement attiré l’attention. Son premier album, « Song to a Seagull« , sorti en 1968, a été salué par la critique et a posé les fondations de ce qui allait devenir une carrière légendaire.

Joni Mitchell

La musique de Joni Mitchell est un mélange harmonieux de folk, de jazz et de pop, et sa capacité à fusionner ces genres avec une facilité déconcertante est tout simplement remarquable. Ses paroles, poétiques et introspectives, nous plongent dans un monde empreint de mélancolie, d’amour et de réflexions profondes sur la condition humaine. Des chansons emblématiques telles que « Both Sides, Now », « Big Yellow Taxi » et « Woodstock » ont traversé les générations et continuent de toucher les cœurs et les esprits.

Mais Joni Mitchell ne se limite pas à sa voix envoûtante et à ses talents d’auteur-compositeur-interprète. Elle a également exploré de nouveaux horizons artistiques en se consacrant à la peinture. Ses toiles colorées et expressives reflètent sa vision du monde et sa créativité sans limites. Joni Mitchell est une véritable artiste pluridisciplinaire, dont les œuvres musicales et picturales se répondent et se complètent.

Au-delà de son génie artistique, Joni Mitchell a également joué un rôle essentiel dans l’évolution de la musique et de la culture. Elle a été une voix importante du mouvement des droits civils et a contribué à la reconnaissance des femmes dans l’industrie musicale. Son indépendance artistique et son refus de se conformer aux attentes lui ont valu le respect et l’admiration de nombreux artistes contemporains.

Malgré des problèmes de santé qui ont affecté sa capacité à jouer de la musique en public, Joni Mitchell a laissé un héritage musical indélébile. Son influence se fait toujours ressentir aujourd’hui, et de nombreux artistes actuels citent Joni Mitchell comme une source d’inspiration majeure.

Son talent inégalé, sa voix envoûtante et sa vision artistique unique ont transcendé les époques et touché des millions de personnes à travers le monde. Sa capacité à exprimer des émotions profondes et universelles à travers sa musique a fait d’elle une véritable conteuse d’histoires, capable de nous transporter dans des paysages sonores riches en textures et en nuances.

Joni Mitchell a toujours repoussé les limites de la musique, explorant de nouveaux sons, expérimentant avec différents instruments et en intégrant des éléments de divers genres musicaux. Son album emblématique « Blue« , sorti en 1971, est considéré comme l’un des meilleurs de tous les temps. Avec des chansons telles que « River » et « A Case of You », Joni Mitchell a réussi à capturer l’essence même de la vulnérabilité humaine, créant une connexion profonde avec son public.

Sa carrière a été jalonnée de nombreux moments forts, des collaborations avec d’autres grands artistes tels que James Taylor et Crosby, Stills, Nash & Young, à ses performances légendaires lors de festivals emblématiques tels que Woodstock. Joni Mitchell a reçu de nombreux prix et reconnaissances tout au long de sa carrière, dont huit Grammy Awards, et elle a été intronisée au Rock and Roll Hall of Fame en 1997.

Malgré une vie marquée par des hauts et des bas, Joni Mitchell a toujours su rester fidèle à elle-même et à son art. Elle a continué à écrire, enregistrer et se produire, même lorsque sa santé le permettait difficilement. Sa passion pour la musique et son dévouement à son art ont été une source d’inspiration pour des générations d’artistes.

Aujourd’hui, Joni Mitchell, bien qu’elle ne soit plus aussi présente sur la scène publique, continue d’influencer de nombreux artistes et de toucher le cœur de ses fans à travers le monde. Son héritage musical restera à jamais gravé dans l’histoire de la musique, et ses chansons continueront d’inspirer et d’émouvoir les générations futures.

Bien plus qu’une chanteuse, Joni Mitchell est une véritable légende de la musique. Son talent, sa créativité et son authenticité en ont fait une icône intemporelle dont l’influence perdurera au-delà des frontières et du temps. Joni Mitchell restera à jamais gravée dans nos mémoires comme l’une des plus grandes artistes de tous les temps.

Joni Mitchell

Que sa musique continue à résonner dans nos cœurs et à nourrir notre âme, car Joni Mitchell restera toujours une voix qui compte.

Discographie

Albums studios
1968 – Song to a Seagull
1969 – Clouds
1970 – Ladies of the Canyon
1971 – Blue
1972 – For the Roses
1974 – Court and Spark
1975 – The Hissing of Summer Lawns
1976 – Hejira
1977 – Don Juan’s Reckless Daughter
1979 – Mingus
1982 – Wild Things Run Fast
1985 – Dog Eat Dog
1988 – Chalk Mark in a Rain Storm
1991 – Night Ride Home
1994 – Turbulent Indigo
1998 – Taming the Tiger
2000 – Both Sides Now
2002 – Travelogue
2007 – Shine

Albums live
1974 – Miles of Aisles
1980 – Shadows and Light
2009 – Amchitka – The 1970 Concert that Launched Greenpeace
2020 – Live at Canterbury House – 1967 (en)
2023 – Joni Mitchell at Newport (avec The Joni Jam)

Compilations
1996 – Hits
1996 – Misses
2004 – The Beginning of Survival
2004 – Dreamland
2005 – Songs of a Prairie Girl
2014 – Love Has Many Faces: A Quartet, A Ballet, Waiting to Be Danced
2020 – Archive Series: The Early Years (1963-1967)
2021 – Archive Series: The Reprise Years (1968-1971)
2022 – Archive Series: The Asylum Years (1972-1975)

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Ekseption : Quand le rock rencontre la musique classique avec élégance

EkseptionEkseption était un groupe de rock néerlandais actif de 1967 à 1989 qui a marqué l’histoire de la musique en fusionnant des éléments de rock, de musique classique et de jazz. Ils ont sorti plusieurs albums, mêlant des compositions originales et des reprises de morceaux classiques célèbres. Leur style musical unique combinait en effet des éléments de musique classique avec des instruments rock (guitare électrique, basse, batterie). Ils ont également incorporé des éléments de jazz, mettant en avant des solos instrumentaux complexes et des improvisations. Le groupe était réputé pour ses performances énergiques et sa virtuosité.

Leur musique était à la fois complexe et accessible, mêlant des mélodies accrocheuses à des arrangements sophistiqués. Ekseption a exercé une influence considérable dans le style rock progressif et a été considéré comme l’un des pionniers du genre. Malheureusement, le groupe s’est séparé en 1989, mettant fin à une carrière musicale qui a duré plus de deux décennies. Cependant, leur musique continue d’être appréciée par de nombreux fans de rock progressif et de musique classique à ce jour.

Ekseption en bref

En 1958, le groupe de lycée The Jokers est formé à Haarlem. Les membres sont Hans Alta (basse), Rein van den Broek (trompette), Tim Griek (batterie) et Huib van Kampen (guitare/saxophone). Ils jouent des reprises de chansons connues. En 1965, le nom est changé en Incrowd (d’après The In Crowd un morceau du pianiste de jazz américain Ramsey Lewis).

Rein van den Broek (décédé le 11 mai 2015) fut le seul membre permanent tout au long de la carrière du groupe et présent sur chaque album.

En 1967, le nom est à nouveau modifié pour devenir Ekseption, car il existait déjà un autre groupe néerlandais portant le nom d’Incrowd. Le groupe est rejoint par Rob Kruisman, qui devient le nouveau chef d’orchestre. Plus tard cette année-là, Rick van der Linden (claviers) rejoint le groupe. Il s’agit d’un musicien classique expérimenté et diplômé du Conservatoire qui a joué avec plusieurs groupes de jazz et de pop, dont l’Occasional Swing Combo. Ils se sont rencontré lors d’un concert commun. Rein van den Broek fut impressionné par le jeu de Rick van der Linden et lui a demandé de se joindre à Ekseption.

Ekseption

En 1968, le groupe participe au Concours de jazz de Loosdrecht et remporte le premier prix. En tant que vainqueurs, ils signent un contrat d’enregistrement avec Phonogram. Ainsi, à la fin de l’année, Ekseption s’apprête à enregistrer son premier album avec le producteur Tony Vos. À ce stade, Hans Alta et Tim Griek sont remplacés par le bassiste Cor Dekker et le batteur Peter de Leeuwe.

La musique de cet album est très inspirée du groupe anglais The Nice, mêlant rock et musique classique. Le premier single choisi est « La Cinquième Symphonie » de Beethoven, qui devient un succès instantané pour le groupe. Les singles suivants, « Rhapsody in Blue » et « Air », sont également de grands succès. Grâce à ce succès dans les classements, Rick van der Linden devient le nouveau chef d’orchestre.

En 1969, Rob Kruisman quitte le groupe car il n’est pas satisfait de la nouvelle orientation musicale. Peu de temps après, le co-fondateur Huib van Kampen quitte également le groupe et l’industrie musicale pour devenir professeur de musique.

Dick Remelink a remplacé Rob Kruisman et Dennis Whitbread (de son vrai nom Dennis Witbraad) a remplacé temporairement Peter de Leeuwe. Le nouveau combo enregistre, « Beggar Julia’s Time Trip » avec le chanteur Michel van Dijk, qui part également en tournée avec Ekseption mais s’en trouve très frustré car Ekseption est surtout un groupe instrumental. Il s’agit d’un album concept sur une femme médiévale qui entreprend un voyage musical à travers le temps.

La même année, leur troisième album, « Ekseption 3« , est sorti. Sur cet album, Peter de Leeuwe est revenu et Michel van Dijk est remplacé par Steve Allet (son vrai nom est Coen Merkelbach). Van Dijk réapparaît en tant que chanteur avec Brainbox et Alquin en 1975. Il s’agit d’un autre album concept, cette fois-ci basé sur l’histoire du Petit Prince de Saint-Exupéry.

En 1971, Ekseption collabore avec l’Orchestre Philharmonique Royal sur « 04:00« . Leur cinquième album est sorti en 1972. Cet album comprend également une chanson de leurs inspirateurs, The Nice.

 

La plupart de leurs albums suivants contiennent à la fois des compositions originales et des pièces classiques réinterprétées. Il est rapidement devenu évident que van der Linden avait pris le leadership ce qu’il a d’ailleurs confirmé dans une interview publiée lors d’un communiqué de presse en 1972, accompagnant les copies préliminaires de l’album Ekseption 5.

Le groupe tourne beaucoup à travers toute l’Europe et en 1973, cela entraîne quelques tensions au sein du groupe. En conséquence, Dick Remelink et Peter de Leeuwe quittent le groupe. Sur l’album suivant, Trinity, ils sont remplacés par Jan Vennik et Pieter Voogt. Les ventes de cet album ne sont pas aussi bonnes que d’habitude et il n’y a pas non plus de single à succès.

Sur le premier album d’Ekseption après le départ de Rick van der Linden (voir ci-dessous), Bingo, il est remplacé par Hans Jansen. La musique de cet album est beaucoup plus jazzy. Un an plus tard, l’album Mindmirror est sorti, mais en raison d’un manque de succès, le groupe se sépare en 1976.

Trace

Après la sortie de l’album Trinity de 1973, les coéquipiers de Rick van der Linden lui demandent de quitter Ekseption. À l’automne de la même année, il forme un nouveau groupe appelé, Trace avec l’ancien batteur de Focus, Rick van der Linden (homonyme sans lien de parenté) et le bassiste de Cuby and the Blizzards, Jaap van Eik..

Le son de Trace était dans la continuité de celui d’Ekseption, avec une fusion de rock progressif et de musique classique. Cependant, Trace était plus orienté vers des compositions originales et expérimentales. Leur premier album éponyme, « Trace », est considéré comme un classique du rock progressif néerlandais. Il mettait en avant les compétences de van der Linden à la fois en tant que claviériste et compositeur. Le groupe a sorti plusieurs autres albums, dont « Birds » (1975) et « The White Ladies » (1977), avant de se séparer en 1978.

Spin

Quant à Spin (ne pas confondre avec son homonyme  SPiN groupe américain de rock alternatif et de power pop formé en 2010), il s’agissait d’un projet formé d’anciens membres d’Ekseption, Van den Broek, Vennik, Jansen et Hans Hollestelle, accompagnés de Jan Hollestelle à la basse et de Cees Kranenburg à la batterie.

Spin Band

Spin a sorti un excellent album éponyme en 1976, dans lequel ils ont exploré des sonorités plus jazz-rock fusion. L’album comportait des compositions originales ainsi que des reprises, et mettait en valeur les talents de Chris Hinze en tant que soliste. Le second est publié en 1977 « Whirlwind » de style plus fusion. Commercialement, ce n’est hélas pas un grand succès.

Réunion de Trace et Spin pour reformer Ekseption

Bien que Trace et Spin aient émergé en tant que projets indépendants après la fin d’Ekseption, ils ont maintenu certains éléments caractéristiques de la musique d’Ekseption, notamment en incorporant des éléments de musique classique dans leur son. Ces groupes ont continué à contribuer à la scène musicale progressive néerlandaise de l’époque et sont toujours considérés comme des influences importantes dans le genre.

En 1978, Trace et Spin fusionnent pour redevenir Ekseption et enregistrent un autre album, Ekseption ’78.

En 1980, Rein van den Broek et Rick van der Linden sortent un album ensemble sous le nom de « Cum Laude« , avec une musique influencée par le classique. En 1981, d’anciens membres, Van den Broek, Van der Linden et Dick Remelink, ainsi que d’anciens membres de Kayak, Max Werner à la batterie et Johan Slager à la guitare, enregistrent un album reprenant quelques anciens succès d’Ekseption. La même chose est faite en 1989 sur l’album « Ekseption ’89 ». Ce n’est pas un succès et le groupe splitte à nouveau.

En 2003, une toute nouvelle formation d’Ekseption voit le jour, composée cette fois-ci, en plus de Rick van der Linden, de son épouse Inez van der Linden (chant) et d’un groupe de canadiens : Mark Inneo (batterie), Bob Shields (guitare), Meredith Nelson (basse) et Peter Tong (claviers). Ils font une tournée aux Pays-Bas et en Allemagne pendant l’été.

Des réunions périodiques (avec de nouveaux membres) ont eu lieu jusqu’à la mort de van der Linden en 2006.

Membres

Rein van den Broek : claviers; trompette, bugle
Rick van der Linden : claviers
Cor Dekker : basse
Peter de Leeuwe : batterie, chant
Huib van Kampen : guitare solo, sax ténor
Dennis Whitbread alias Withbread, de son vrai nom Dennis Witbraad : batterie
Dick Remelink : saxophones, flûtes
Michel van Dijk : chant (plus tard dans Alquin)
Linda van Dyck : chant
Erik van Lier : trombone, tuba
Tony Vos : saxophones, production
Steve Allet (Koen Merkelbach) : chant
Jan Vennik : saxophones, flûte
Pieter Voogt : batterie
Hans Hollestelle : guitare, synthétiseur
Hans Jansen : claviers
Max Werner : batterie
Johan Slager : basse, guitare
Jan Hollestelle : basse, synthétiseur, piano, violoncelle
Cees (Kees) Kranenburg Jr : batterie, percussions
Bob Shields : guitare
Frans Muys van de Moer : basse
Inez van der Linden : chant
Mark Inneo : batterie
Meredith Nelson : guitare basse
Peter Tong : claviers

Discographie

Ekseption

1969 – Ekseption
1970 – Beggar Julia’s Time Trip
1970 – Ekseption 3
1971 – Ekseption 04:00
1972 – Ekseption 5
1973 – Trinity
1974 – Bingo
1974 – Bingo!
1975 – Mind Mirror
1975 – Mindmirror
1976 – Back to the Classics
1978 – Ekseption ’78
1981 – Dance Macabre
1989 – Ekseption ’89

Trace
1974 – Trace
1975 – Birds
1977 – The White Ladies
2003 – Birds of Trace – The Ultimate Collection [Compilation]

Spin

1976 – Spin

1977 – Whirlwind

Rick van der Linden & Rein van den Broek

1979 – Cum Laude

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