Rickie Lee Jones

Rickie Lee Jones est une chanteuse de rythm’n’blues, soul et jazz américaine née en novembre 1954 à Chicago. Dans ses chansons elle évoque des personnages et des expériences vécues au fil d’une existence très chaotique.

Sa voix très expressive, mi chantée mi parlée et sa musique pleine de références au jazz des années 40 et au cabaret l’ont souvent fait comparer à Tom Waits à juste titre puisqu’à l’époque de sa relation avec Tom, Rickie calquait son personnage sur celui de son compagnon….

Biographie de Rickie Lee Jones

Elle a eu la chance d’être entourée des ses débuts de musiciens exceptionnels, du saxophoniste David Sanborn à Walter Becker et Donald Fagen (de Steely Dan) en passant par Dr John qui ont rendu inoubliables des titres comme Chuck E’s in Love ou Coolsville.

Rickie est une enfant de la balle, élevée par des parents plus ou moins « SDF » qui voyageaient pour trouver de petits boulots, elle mène une vie de vagabondage à travers le côte ouest des USA. Après avoir fuguée à 14 et s’être fait virée du lycée à 16 elle tente de subsister en travaillant dans des bars. Elle fait pendant ces années-là connaissance d’une société en marge, personnages et lieux qu’elle retranscrira plus tard dans ses chansons.

Elle boit trop et prend des stupéfiants, cette addiction la suivra jusqu’à ses débuts sur scène et déclare un jour, « Je suis tombée aussi bas qu’on peut l’être et m’en suis sortie, donc rien ne me fait peur… »

En 1973, alors qu’elle vit à Venice, le quartier bohème de LA, et travaille comme serveuse, Rickie écrit sa première chanson Easy Money, chanson qui sera reprise trois ans plus tard par Lowell George le chanteur de Little Feat.

Avec sa dégaine particulière, béret rouge vissé sur la tête et cigarillo au coin des lèvres, et son humour grinçant, elle se produit sur scène avec un trio jazz dans des lieux malfamés où elle se fait remarquer par Tom Waits qui sera un temps son compagnon de 1977 à 1979.

Par la suite le producteur de Randy Newmann, Lenny Waronker, a un coup de cœur pour elle lorsqu’il la voit jouer au  club Troubadour à LA. Dès lors tout change pour Rickie qui commence à enregistrer en studio accompagnée d’une flopée de bons musiciens comme le saxophoniste David Sanborn, le guitariste Buzz Feiten et le bassiste Willie Weeks ainsi que Dr John et Randy Newmann.

Le titre Chuck E’s in Love la propulse au sommet des ventes aux USA avec son premier album éponyme qui sort en 1979. A noter pour l’anecdote que Chuck existe bel et bien, il s’agit d’un ami de Tom Waits.

Avec son mélange de folk et de jazz tinté de Rythm’n’Blues elle s’apparente à son chanteur préféré, Van Morrison (ex chanteur du groupe Them).

Après ce premier succès Rickie se met en stand-by pendant deux ans. Le deuxième album qui s’intitule Pirate ne sort qu’en 1981, il compte la même équipe plus Steve Lukather, le guitariste de Toto ainsi que Donald Fagen le pianiste de Steely Dan. Sur cet album se trouve le tube A Lucky Guy.

Après avoir replongé dans l’alcool et la drogue Rickie s’exile à Paris en 1983 et enregistre Girl at Her Volcano et c’est en 1984 qu’elle fait son grand retour à LA avec son quatrième opus The Magazine.

Après un silence de cinq ans marqué par la naissance de son premier bébé, une petite fille prénommée Charlotte Rose, Rickie Lee Jones revient en 1989 avec l’album Flying Cowboys à la tonalité plus légère, il est produit par Walter Becker. Cet album compte une reprise de Don’t Let The Sun Catch You Crying de Gerry & the Pacemakers.

Un album entièrement acoustique sort en 1991, Pop Pop avec des musiciens de jazz comme Charlie Haden et Joe Henderson.

Sur l’album Traffic From Paradise en 1993 elle reprend Rebel Rebel (de David Bowie) à sa façon.

Quant à l’album Ghostyhead publié en 1997 il est très influencé par le Triphop de Portishead. Après cet album Rickie se retire pour se consacrer pleinement à sa fille Charlotte Rose…

En octobre 2003 l’album The Evening of My Best Day reprend des couleurs plus du jazz, celtic-folk , blues, rythm’n’blues, rock et gospel et se prolonge par une tournée au cours de laquelle elle invite le chanteur, compositeur et bassiste Mike Watt (The Minutemen, Iggy Pop) à jouer sur le morceau « It Takes You There »,

Par la suite elle collabore sur divers projets avec Randy Newman, Walter Becker, Quincy Jones, Tori Amos, Ben Harper, Victoria Williams, Jon Brion, Alison Krauss et Vic Chesnutt…

En septembre 2012, Ricki Lee Jones publie The Devil You Know, produit par Ben Harper qui contient plusieurs reprises dont une reprise de Sympathy for the Devil des Rolling Stones.

Enfin, en 2015 après plus d’une quinzaine d’albums, elle publie son dernier opus en date The Other Side of Desire produit par John Porter (The Smiths, Ryan Adams,…).

Rickie mène désormais une existence apaisée à la Nouvelle-Orléans où elle s’est installée pour sa qualité de vie.

 

Discographie de Rickie Lee Jones

1979 – Rickie Lee Jones
1981 – Pirates
1983 – Girl at Her Volcano (EP)
1984 – The Magazine
1989 – Flying Cowboys
1991 – Pop Pop
1993 – Traffic From Paradise
1995 – Naked Songs – Live And Acoustic
1997 – Ghostyhead
2000 – It’s Like This
2001 – Live at Red Rocks
2003 – The Evening Of My Best Day
2005 – Rickie Lee Jones : Duchess of Coolsville
2007 – The Sermon on Exposition Boulevard
2009 – Balm in Gilead (autobiographique)
2012 – The Devil You Know
2015 – The Other Side Of Desire

Site de référence  : www.rickieleejones.com

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Roy Buchanan

Roy BuchananRoy Buchanan est un guitariste de blues et de rock américain né en septembre 1939 à Ozark dans l’Arkansas. Après avoir fait ses débuts à la Slide-Guitar, il est devenu un virtuose de la guitare électrique car considéré par ses pairs comme l’un des tous meilleurs musiciens de blues des années 1970 après avoir été qualifié de « Meilleur guitariste inconnu au monde » par une télé…

Biographie de Roy Buchanan

A seulement 12 ans il forme son premier groupe, les “Waw Keen Valley Boys”, avant de tenter l’aventure seul. Alors qu’il n’a que 16 ans Roy Buchanan joue au sein des “Heatbeats” avec Spencer Dryden qui deviendra le batteur du Jefferson Airplane.

Tout au long des années 1970, Roy Buchanan va publier huit albums de qualité inégale. Dans That’s What I’m Here For sorti en 1974 il rend hommage à Jimi Hendrix dans une belle reprise de Hey Joe.

Personnellement j’ai l’ai découvert et apprécié par l’excellent album Live Stock publié en 1975.

Dans son Live in Japan sorti en 1979 il fait une véritable démonstration de virtuosité.

En 1985 Roy Buchanan publie le remarquable When a Guitar Plays The Blues. Deux autres albums suivront, Dancing on The Edge en 1986 et Hot Wires en 1987.

Cependant, malgré le succès ou peut-être à cause du succès, il souffre d’une dépendance à l’alcool et le 14 août 1988, suite à une violente dispute conjugale, sa femme appelle la police qui le place en cellule de dégrisement  au Fairfax County jail house (prison de Fairfax), où il est retrouvé pendu et malheureusement décédé quelques heures plus tard.

De nombreux guitaristes ont reconnu l’influence de Roy Buchanan dans leur jeu, parmi eu Gary Moore et Jeff Beck, ce dernier lui ayant dédié sa version de Cause we’ve ended as lovers sur son album Blow by Blow.

Un grand nombre de compilations et des album posthumes continuent de sortir mais le plus intéressant est probablement le tout premier album inédit enregistré pour Polydor, The Prophet  en 2004 jamais publié avant.

Discographie

1971 – Buch & The Snakestretchers
1972 – Roy Buchanan
1972 –     »             »  and the Snakestretchers
1973 – Second Album
1974 – In the Beginning
1974 – That’s What I Am Here For
1975 – Live Stock
1975 – Rescue Me
1976 – A Street Called Straight
1977 – Loading Zone
1978 – You’re Not Alone
1979 – Live in Japan
1981 – My Babe
1982 – Le meilleur de Roy Buchanan
1985 – When a Guitar Plays the Blues
1986 – Dancing on the Edge
1987 – Hot Wires
1989 – Early Years (posthume)
1989 – La petite enfance (posthume)
1991 – Live in USA & Holland 77-85 (posthume)
1992 – Sweet Dreams : The Anthology (posthume)
1993 – Guitar on Fire : The Atlantic Sessions (posthume)
1997 – Malaguena (posthume)
1999 – Charly Blues Masterworks: Roy Buchanan Live (posthume)
2000 – Le plus grand guitariste inconnu au monde (posthume)
2001 – Édition de luxe : Roy Buchanan (posthume)
2002 – Masters du 20ème siècle, la collection du millénaire : Best Of (posthume)
2003 – American Axe : Live En 1974 (posthume)
2004 – The Prophet (posthume)
2006 – Live (posthume)
2006 – The Definitive Collection (posthume)
2007 – Rhino Hi-Five : Roy Buchanan (posthume)
2009 – Live : Amazing Grace (posthume)
2011 – Live At Rockpalast enregistré en 1985 (posthume)

Site de référence : www.roybuchanan.org

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