2011 : Raoul Petite > Y’en a marre (feat Didier Super)


2011.4 : Raoul Petite > Y’en a marre (feat Didier Super)Y’en a marre ? Non 🙂 mais on retrouve une dernière fois les dadaïstes inclassables Raoul Petite (après 5 parutions sur notre site) avec ce nouvel album Yes futur? qui est sans conteste le fruit d’une bande de déséquilibrés.

Enregistré dans des lieux hétéroclites, comme une cuisine en formica, une maison troglodyte, le sommet d’une falaise, une chambre d’hôtel et parait-il même dans un studio d’enregistrement, les Raoul Petite nous jouent un barock’n roll agricole de derrière les fagots sur des textes primaires mais cultivés.

Cet album est cuisiné au ska-reggae-dub à la sauce rock-hardcore saupoudré de métisses arabo-slaves mais avec un groove toujours maitrisé par le chanteur Carton, un vieux qui déchire ! Mais avant d’écouter cela, Raoul Petite vous offre l’apéritif.

On ouvre avec « Mon nom est carton » qui parle de lui même sur un melting pot musical bien huilé à la sauce ska-rock. Cartoonesque !

Le titre éponyme de l’album « Yes futur » que tu sois quelqu’un de bien ou une ordure, tu devrais en avoir. Funky groovy !

Un rock pour les vieux qui déchirent avec Didier Super sur « Y’en a marre » des pauvres. Besogneux !

Avec le reggae de « Oh mon amour » c’est comme un cours pour tirer un coup ou pas. Sexuel

Un ska dub cool avec « Restons calmes ». Pas d’panique.

Suivi par un autre ska dub sur « Paranorama ». Psychosé…

Le rythmé « Tout est en mouvement » nous entraine sur les terres balkaniques. Bouge ton culte…

L’électro pop dub sur « Le marchand de sable » nous assoupi dans les bras d’une Morphée orientale. Désertique.

Un bon vieux rock alternatif sur « Travailler plus » pour penser moins, en hommage à… Nicolas.

Avec le dub morose de « The sewer wizard », Raoul Petite nous entraîne dans les tréfonds des sombres égouts. Cloaquement votre !

Ben c’est clair, la « Chanson triste », c’est chiant comme une ballade.

La fanfare balkanique de « Fouffe power » proclame la girl power, gare aux fesses des mecs. Avec les Amazones, ce sera travailler dur, s’amuser, écrire l’histoire.

Le rock déjanté de « Buffalo Bill » comme un théâtre de chasseur de bisons très con.

C’est reparti pour une bonne vieille fanfare balkanique avec « L’homme à rayures » mais sans refrain parce que çà ne sert à rien…

Place au rock hardcore de « Are you ready », t’as interêt à l’être, ein, zwei, drei, sinon tu seras l’esclave.

Pour finir « Zi end » et si t’as pas compris que c’est fini tu peux encore aller les voir une dernière fois à la cigale à Paris le samedi 07 avril 2018. Re bouges ton culte…

Raoul petite fondé par Christian « Carton » Picard, chanteur et fan de Frank Zappa, et par Frédéric « Kader » Tillard, guitariste mais plus en activité, a parcouru pendant 40 ans, 1000 concerts, 7 albums, 3 lives, 1 ep et 4 films des milliers de kilomètres pour vous faire jouir de plaisir dans des endroits parfois « out of time ». Leur mise en scène imagée et animée tient du cartoon.

Prenez de la graine avec « Y’en a marre » des pauvres

Discographie de Raoul Petite

1984 : C’est sûr si t’assures, c’est pas dur
1985 : Vivant (live)
1989 : Karaï
1991 : Moulé à la louche
1994 : Plus fort les guitares (live)
1994 : Les Introuvables (live, hors commerce)
1995 : Têt de Krän
1998 : Rire c’est pas sérieux
2003 : Dans ton Kulte
2011 : Yes Futur ?
2016 : « (EP) Soyons Léger »

Filmographie

1992 : Raoul en Vélo
2005 : La Grande Histoire de Raoul Petite (DVD + CD)
2008 : Raoul Petite – LIVE (DVD)
2015 / 2016 : ÇA FAIT MAL [archive]

Chaque morceau est une mascarade sur scène qu’il faut voir au moins une fois dans sa vie, mais si vous ne pouvez pas aller les voir à la cigale le 7 avril à Paris.
Alors écoutez et regardez :

Fouffe power
Are you ready
Mon nom est carton
Paranorama
Tout est en mouvement
The sewer wizard

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2007 : Manu Chao > Rainin in Paradize




2007 : Manu Chao > Rainin in ParadizeManu Chao est de retour avec ce 3ème et peut être dernier album « La Radiolina », pour nous livrer entre autre son nouveau single « Rainin in Paradize ».

Quoi d’neuf aux pays de Manu Mano ?

Une pochette Art work colorée avec El golfo (le bon à rien) en photo, des singles radio-friendly, des samples à gogo, des sirènes mais pas de Copenhague et puis le retour des guitares électriques avec certains titres qui évoquent la Mano et bien sur l’univers alter-mondialiste de Manu entre les accords de l’Amérique du Sud, les instruments de l’Afrique, la langue de l’Europe.

Bien, allons voir de quel bois il nous chauffe…

On ouvre avec « 13 Dias » sur un patchwork de guitares à la J.J. Cale, c’est un peu nouveau et c’est surtout du Manu sauce latine.

Avec « Tristeza Maleza », on se ballade entre chœurs, guitares et section de cuivres pour dénoncer la politique des États-Unis, avec la collaboration de la radio des patients de l’hôpital psy Borda de Buenos Aires, la Colifata qui attire des millions d’auditeurs.

« Politik Kills », c’est sûr l’alter-modialiste est de retour avec les trompettes mariachis qui vont bien, puisqu’il le dit…

Allez on se bouge avec « Rainin In Paradize », entre la rythmique qui trépide, les guitares qui frétillent, le refrain qui sautille, les sirènes qui t’agitent, tous les ingrédients de la mayonnaise sont à température pour lâcher les taureaux. Son clip signé Kusturica a été tourné avec les membres de la radio La Colifata.

« Besoin De La Lune » me fait penser à quelque chose en espagnol…

« El Kitapena », tu voulais du manu chao, t’en as !

On va au bordel avec « Me Llaaman Cale » pour chanter avec les prostitués de la « Calle del desengaño » de Madrid, des notes gorgées de soleil à défaut de sucettes à l’anis.

On se calme, « A Cosa » nous pose la question et nous repose encore la question, qu’est ce que tu veux de moi ?

Un rock très vif et très nerveux façon Mano avec « The Bleedin Clown » et çà fait plaisir, il était temps de revenir aux fondamentaux. Composé il y a 30 ans, c’est l’histoire du clown qui saigne et c’est pas vraiment drôle comme en témoigne l’énergie Mano Negra qui se dégage de ce titre.

Retour vers la bonne vieille ballade à la Chao de « Mundo Reves », un peu facile !

Ca sent la Mano cette fois ci avec le dub reggae « El Hoyo », entre section de cuivres qui apporte un relief aux voix qu’elles agrémentent de riffs électriques.

La sangria, les tapas, la fiesta et foot nous emplissent des couleurs chaudes du soleil avec « La Vida Tombola », chanson sur Maradona en collaboration avec Kusturica pour monter un documentaire consacrée au joueur.

Lorsque tu es triste en Catalogne, tu pleures les larmes de ton âme avec « Mala Fama », chanson reprise par des artistes locaux de et à Barcelone.

Difficile de garder son calme sur « Panik Panik » qui ressemble à un patchwork musical connu, genre du « Manu Chao » entre influences latines et rock et tout ce qui s’ensuit.

Une p’tite ballade au calme avec « Otro Mundo ».

Moi j’aime bien les guitares espagnoles sur l’acoustique « Piccola Radiolina ».

Je la tiens la rythmique qui va bien « Y Ahora Que ? », un vrai rock différent, qui pulse et qui t’arrache de ton fauteuil…

Tu veux du Manu, tu veux du Chao, tu veux de la Mano, tu veux de la Negra, alors je t’envoie la « Mama Cuchara » écrite un jour de pluie à Quito, triste.

Un martini on the rock sur « Siberia » c’est encore plus triste quand il fait froid.

Instrumental sympathique sur « Soñe Otro Mundo »

Le dernier reggae latino pour la route « Amalucada Vida », en portunol qui est un mélange de portugais et de castillan.



Bon, quelle conclusion au pays de Manu Mano ?

Pour les fans de Manu pas de soucis, les membres de Radio Bemba sont toujours là avec le jeu de guitare de Madrid Fahem toujours aussi impressionnant, la batterie de David Bourguigon qui sonne toujours la charge, la voix de Gambaet toujours puissante et la trompette du Sicilien Roy Paci qui nous fait des mariachis à la sauce macaroni.

Pour les autres on sent que Chao se lasse de nous voir et se fait plaisir sans trop se forcer. La Radiolina est un album énergique mais un peu trop facile pour le talent de notre globe trotters et les 21 titres un peu succincts parfois manque un poil d’inspiration, comme en témoigne les textes et les mélodies maintes fois ressassés d’un titre à l’autre.

Finalement, il me semble qu’il manque l’enthousiasme, la fureur, le délire, la flamme de la passion déchirante. Manu, je te suis depuis les débuts de la Mano et cet album me fait penser à une chanson de la Mano Negra : Pas assez de toi.

Pour la suite, Manu Chao estime que c’est son dernier album dans ce format et qu’il diffuserait désormais sa musique gratuitement sur internet pour s’adapter à l’évolution des espèces…

Concernant les petits labels, il parie sur une certaine éthique du public qui achètera la musique des moins connus, à bon entendeur, a chao.

Dans ce cadre, le site internet : www.manuchao.net a été rénové avec de nouveaux clips et une radio, La Ratiocina, qui propose plus d’une centaine titres d’artistes avec lesquels Manu Chao a collaboré. De plus, chacun peut proposer ses morceaux à cette radio qui se veut mondialiste à tous les alter égo.

Discographie de Manu Chao

Albums studio

1998 : Clandestino
2001 : Próxima estación: Esperanza
2004 : Sibérie m’était contéee avec Jacek Woźniak
2007 : La Radiolina
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Albums live

2002 : Radio Bemba Sound System (live intitulé The Live Album aux États-Unis), version DVD : Babylonia en Guagua
2009 : Baionarena Album live enregistré dans les arènes de Bayonne pendant l’été 2008 (2 CD + DVD)
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Live audio bonus publiés sur manuchao.net
Live Bruxelles, Belgique 2003
Estación México, 2008
Live Tokyo, Japon 2010

DVD
Babylonia en Guagua (2002)
Baionarena (2009)

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