Men at Work – Les icônes australiennes du rock alternatif

Men at Work est un groupe australien formé à Melbourne en 1978. Colin Hay, originaire de l’Écosse, avait déménagé en Australie et avait commencé à jouer de la guitare et à chanter dans des pubs locaux. C’est là qu’il a rencontré Ron Strykert, qui jouait également de la guitare dans des groupes locaux. Les deux musiciens ont commencé à jouer ensemble et à composer des chansons, et ont rapidement été rejoints par Greg Ham, qui apportait une touche distinctive au groupe avec sa flûte traversière et son saxophone. Le bassiste John Rees et le batteur Jerry Speiser ont également rejoint le groupe pour compléter la formation de Men at Work. La formation originale du groupe a continué à enregistrer et à tourner ensemble jusqu’à leur séparation en 1986.

Men at Work

Men at Work en bref

Le premier line-up  était composé de Colin Hay (chant, guitare acoustique), Ron Strykert (guitare électrique), Greg Ham (flûte traversière, saxophone, claviers), John Rees (basse) et Jerry Speiser (batterie). Au départ, le groupe a joué dans des clubs et des pubs locaux, mais ils ont rapidement acquis une renommée nationale avec leur style musical unique et leurs paroles intelligentes. Leur première démo a été enregistrée en 1979, et ils ont signé leur premier contrat d’enregistrement avec CBS Records peu de temps après.

Avec leur premier album Business as Usual, sorti en 1981, le groupe est devenu un phénomène international et a connu un succès mondial avec des hits tels que « Who Can It Be Now? » et « Down Under ».

Le groupe a également sorti des albums comme Cargo en 1983 et Two Hearts en 1985.

Men at Work a également collaboré avec d’autres artistes au fil des ans. En 1985, ils ont enregistré une reprise de la chanson de Toto, « Africa« , avec la participation de la chanteuse australienne, Renee Geyer. Le groupe a également travaillé avec une autre compatriote la chanteuse, Kate Ceberano en 1990.

Le groupe a été impliqué dans une controverse juridique concernant la chanson « Down Under », qui a été accusée d’avoir utilisé des éléments de la chanson folklorique australienne « Kookaburra ». Les ayants droit de la chanson ont poursuivi le groupe pour plagiat, ce qui a entraîné une condamnation de Men at Work à une compensation financière.

Malheureusement, Men at Work s’est séparé en 1986, après la sortie de leur dernier album « Two Hearts ». Depuis lors, Colin Hay a poursuivi une carrière solo réussie et les autres membres du groupe ont également continué à travailler dans l’industrie musicale. Cependant, la musique de Men at Work continue de résonner auprès des fans de rock alternatif du monde entier.

Après la séparation de Men at Work en 1986, Colin Hay s’est lancé dans une carrière solo. Il a sorti son premier album solo, « Looking for Jack », en 1987, et a depuis sorti plusieurs autres albums solo.

Au début des années 90, Colin Hay a commencé à travailler avec le compositeur et producteur Michael Brook, et ensemble, ils ont créé la bande originale de plusieurs films, dont « Les Ailes de la colombe » et « Le Flic de San Francisco ».

Au fil des ans, Colin Hay a également participé à de nombreux projets et collaborations avec d’autres artistes. Il a notamment travaillé avec Ringo Starr, Paul McCartney, et Men at Work en 1996 pour une série de concerts de retrouvailles.

Men at Work Colin Hay

Colin Hay est également apparu dans plusieurs émissions de télévision et de films, notamment dans la série « Scrubs » et dans le film « Garden State ». Sa chanson « Overkill » a été utilisée dans l’épisode final de la série « Scrubs », et est devenue l’une de ses chansons les plus connues.

Aujourd’hui, Colin Hay continue de sortir de nouveaux albums et de tourner dans le monde entier en tant qu’artiste solo. Sa musique est connue pour son mélange de rock, de folk et de pop, et pour ses paroles sincères et introspectives.

Son huitième album solo qui s’intitule Man @ Work est sorti en juillet 2003. Il s’agit est une rétrospective de sa carrière et près de la moitié des morceaux de cet album sont des reprises de Men at Work plus des remixes ou des réenregistrements de ses propres albums solos. Certaines chansons sont presque identiques aux enregistrements originaux (par exemple « Be Good Johnny ») tandis que d’autres sont des réinterprétations complètes (par exemple les versions acoustiques de « Down Under » et « Who Can It Be Now »). L’album se termine par une version de « Down Under » enregistrée avec le groupe Wild Clams. La boucle est bouclée…

Men at Work un groupe très « (re)prisé »

De nombreux artistes ont commis des reprises (plus ou moins pertinentes) de morceaux de Men at Work au cours des années dont voici quelques exemples :

      • Le groupe de rock britannique Coldplay a repris le refrain de la chanson « Down Under » dans leur chanson « The Hardest Part » en 2006.
      • Le groupe australien de punk rock The Living End a repris la chanson « Down Under » en 2000.
      • Christian Benson alias Luude, producteur australien d’Electro-Dance connu pour sa reprise en 2021 de « Down Under ».

    • La chanteuse britannique Lily Allen a repris la chanson « Who Can It Be Now? » en 2009.
    • Le groupe de metal finlandais Children of Bodom a repris la chanson « Silent Scream » en 2006.
    • La chanteuse américain de Pop-Jazz Sara Niemietz a fait une reprise jazzy de Who Can It Be Now? en 2017.

Cette liste n’est pas exhaustive car il existe de nombreuses autres reprises de Men at Work réalisées par divers artistes dans des styles différents à travers le monde.

Membres

Colin Hay : chant, guitare rythmique, basse (a été le seul membre constant)
Jimmy Branly : batterie
San Miguel Perez : guitare, chœurs
Yosmel Montejo : basse, chœurs
Scheila Gonzalez : saxophone, flûte, claviers, chœurs
Cecilia Noel : chœurs

Anciens membres
Ron Strykert : guitare solo, basse, chant
Jerry Speiser : batterie, percussions, chœurs
Greg Ham : claviers, chant, saxophone, harmonica, flûte
John Rees : basse, chœurs

Anciens membres en tournée
Jeremy Alsop : basse, chœurs
James Black : guitare, claviers, chœurs
Mark Kennedy : batterie
Colin Bayley : guitare, chœurs
Chad Wackerman : batterie, chœurs
Paul Williamson : saxophone, claviers, chœurs
Simon Hosford : guitare, chœurs
Stephen Hadley : basse, chœurs
John Watson : batterie
Tony Floyd : batterie
Rick Grossman : basse, chœurs
James Ryan : guitare, chœurs
Peter Maslen : batterie
Stuart Speed : basse, chœurs
Rodrigo Aravena : basse, chœurs
Heta Moses : batterie
Warren Trout : batterie

Discographie

1981 – Business as Usual
1983 – Cargo
1985 – Two Hearts
1998 – Brazil

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Julo Bocher lance la Popsychomania

Julo Bocher lance la Popsychomania

Julo Bocher est Popsychomane, le saviez-vous ? Avec son nouveau clip, l’artiste français nous invite pour une danse festive et bienveillante de nostalgie positive. Voilà un titre bourré d’énergie et de bonne humeur qui fait un bien fou.

« Voix » bien connue des pub et des doublages, Julo a pris le temps de se lancer dans la musique, son rêve de toujours. Privé de mots durant son adolescence, il a longtemps étouffé malgré lui son rêve artistique et musical. Trois décennies, un bouleversement sentimental, et une belle rencontre artistique plus tard, ce quadra patiné décide enfin de se reconnecter à ses émotions et à son histoire.

Un reset ? Un reborn ? Julo is back sur sa piste de danse adorée des 80’s/90’s. Tout le monde lève les bars en l’air, et c’est parti pour une fête comme au bon vieux temps.

Julo Bocher - Popsychomane (Clip officiel)
Julo Bocher – Popsychomane (Clip officiel)

« Depuis qu’je suis tout p’tit

Je suis dingue du transistor

Je l’allume et je vis

Les boums les beats j’adore

J’ai un jeu de jambe en or,

Je fais vibrer mon corps

Quand le caisson rugit,

Toute ma folie surgie

Je suis Posychomane…« 

– Paroles : Julien Bocher

– Musique : Jérome Boirivant

– Réalisation, arrangement & mixage : Florent Jedwab (Après Vous), 

– Mastering : Simon Lancelot Studio Ferber

Fils indigne des années 80, tendance Rita Mitsouko, la musique de Julo évoque la pop de Julien Doré, ou Benjamin Biolay, et les facéties de Philippe Katerine.

Sa voix singulière rappelle Etienne Daho côté pop, Daniel Darc côté rock. Parfois en douceur, souvent sans retenue, le projet French Pop de Julo distille sa pop’oésie sans filtre et sans règles, entre désillusions, optimisme et beaucoup d’autodérision.

Regardez le clip de Popsychomane sur Mazik, réalisé par Julien Rezette et Maxime Tibay :

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