Mike Oldfield

Mike OldfieldMike Oldfield, de son vrai nom Michael Gordon Oldfield, est un chanteur, musicien multi-instrumentiste et auteur-compositeur britannique de rock progressif, de pop-rock, de celtic folk, de neofolk, de new age et de rock f.m. né  le 15 mai 1953 à Reading en Angleterre.

Mike Oldfield en bref

Mike Oldfield connait une enfance difficile, sa mère Maureen est toxicomane et elle est régulièrement internée en HP. À l’âge de 7 ans son père qui est mélomane lui offre sa première guitare. Grâce à la musique Mike Oldfield s’évade de son quotidien quelque peu sinistre. Il se plonge avec passion dans la pratique de son instrument et développe une technique de guitare très personnelle en essayant d’imiter ses guitaristes rock préférés comme Hank Marvin (The Shadows) ou folk comme John Renbourn ou Bert Jansch (deux membres de Pentangle) célèbres au début des sixties.

Adolescent, Mike Oldfield se produit dans des clubs folks britanniques mais il démarre véritablement sa carrière professionnelle quand, en 1967 alors âgé de 15 ans,  Mike et sa sœur Sally (de six ans son aînée) forment le duo folk The Sallyangie. Ensemble ils se produisent dans des clubs locaux et publient un album intitulé Children of the Sun en novembre 1968.

Mike Oldfield fait alors l’acquisition de la Fender Telecaster « Butterscotch blonde » qui a appartenu à Marc Bolan (T-Rex), celle-ci sera utilisée comme unique guitare électrique sur le fameux Tubular Bells à venir dont il ébauche les contours dès 1969 date à laquelle Mike Oldfield commence à écrire et enregistrer une maquette de son chef d’œuvre sur un magnétophone à bande mis à disposition par son ami Kevin Ayers.

Sa démo de « Tubular Bells » sous le bras, il fait de tour des maisons de disque à  l’été 1971 et après avoir essuyé un certain nombre d’échecs, celle-ci intéresse enfin Tom Newman de The Manor, studio d’enregistrement fondé par Richard Branson, un jeune entrepreneur à la tête d’un réseau de magasins de disques. Ce dernier tente de convaincre des éditeurs de publier le jeune guitariste mais hélas sans succès (tous des visionnaires en quelque sorte…).

Christian Vander, le batteur et leader de Magma, affirmera plus tard que le célèbre thème de Tubular Bells lui aurait été dérobé par Mike Oldfield  en 1972  lorsque son groupe travaillait sur le morceau La Dawotsin.

En février 1971, Mike Oldfield rejoint The Whole World, le groupe de Kevin Ayers, guitariste, bassiste et chanteur britannique de l’École de Canterbury (ex Soft Machine) avec qui il collabore sur deux albums Shooting at the Moon en  1970  et Whatevershebringswesing en 1971.

Au cours de cette période il rencontre le compositeur avant-gardiste David Bedford, qui l’encourage à composer et en 1973 Mike Oldfield entame sa carrière solo en signant sur le tout jeune label Virgin fondé en 1972 par charismatique mais redoutable Richard Branson. Ce dernier lui propose en effet de signer un contrat pour dix albums, ce qui engendrera un contentieux entre l’artiste et le label.

Premier succès international à l’âge de vingt avec la sortie de Theme From Tubelar Bells en mai 1973 composé par Mike Oldfied et sur lequel il joue presque tous les instruments. L’album Tubular Bells devient l’une des plus grosses ventes de l’histoire de la musique pop, véritable phénomène pour un 33t quasiment entièrement instrumental.

La reprise du thème principal, quelques mois plus tard, pour la bande originale du film d’horreur américain L’Exorciste (The Exorcist), réalisé par William Friedkin, sorti en 1973, adaptation cinématographique du roman du même nom de 1971, écrit par William Peter Blatty. L’utilisation de Tubular Bells dans ce film va donner un coup de pouce à la carrière de MikeOldfield et au tout jeune label Virgin puisque l’album se vend à plusieurs millions d’exemplaires.

Après ce succès il décide de quitter Londres pour emménager dans un cottage de l’Herefordshire un comté traditionnel d’Angleterre situé dans les Midlands de l’Ouest, à la frontière Anglo-Galloise.

Son frère Terry Oldfield (plus âgé de quatre ans) joue de la flûte sur son album de 1975, Ommadawn aux rythmes afro-celtiques souvent répétitifs et hypnotiques.

Ce touche-à-tout n’est cependant pas doué pour le chant, Mike Oldfield s’entoure donc de nombreux chanteurs comme Jon Anderson (Yes) sur deux titres « In high places » et « Shine », Barry Palmer (Triumvirat), Bonnie Tyler, Anita Hegerland, Roger Chapman (Family) entre autres ou Maggie Reilly pour les morceaux « To France » et « Moonlight Shadow ».

Justement ce dernier est le plus grand tube vendu en single, il figure en ouverture de la face b du 33t Crises, enregistré entre novembre 1982 et avril 1983 à Denham, produit part le grand batteur Simon Phillips.

En 1992, Mike Oldfied quitte Virgin pour la Warner.

Le 31 décembre 1999, pour le passage à l’an 2000, il donne un mega-concert à la Siegessäule (colonne de la victoire) du Großer Tiergarten à Berlin devant 500.000 spectateurs et 200 millions de téléspectateurs.

En 2005 Mike Oldfied quitte la Warner pour signer avec Mercury Records.

En juin 2013, il recrute le chanteur Luke Spiller pour l’enregistrement de son album Man On The Rocks enregistré dans son home studio de Nassau, Los Angeles et Londres co-produit par Stehen Lipson.

Le vingt-sixième album studio de Mike Oldfield, Return to Ommadawn, est enregistré aux Bahamas.Il s’agit d’un album instrumental de deux pièces d’une vingtaine de minutes chacune (Return to Ommadawn, Pt. I & II) qui se veut être une suite de son troisième album Ommadawn de 1975.

Site de référence : www.mikeoldfieldofficial.com

Discographie de Mike Oldfield

Albums studio

1973 : Tubular Bells
1974 : Hergest Ridge
1975 : Ommadawn
1978 : Incantations
1979 : Platinum
1980 : QE2
1982 : Five Miles Out
1983 : Crises
1984 : Discovery
1984 : The Killing Fields (BO du film La Déchirure)
1987 : Islands
1989 : Earth Moving
1990 : Amarok
1991 : Heaven’s Open
1992 : Tubular Bells II
1994 : The Songs of Distant Earth
1996 : Voyager
1998 : Tubular Bells III
1999 : Guitars
1999 : The Millennium Bell
2002 : Tres Lunas
2003 : Tubular Bells 2003
2005 : Light + Shade
2008 : Music of the Spheres
2014 : Man on the Rocks
2017 : Return to Ommadawn

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The Lovin’ Spoonful

The Lovin' SpoonfulThe Lovin’ Spoonful est un groupe américain de folk-rock fondé en 1965 à new york par John Sebastian (de son nom complet John Benson Sebastian), Zal Yanovsky, Joe Butler et Steve Boone.

Le groupe rencontre un grand succès international avec des titres de son répertoire comme  « Daydream », « Do You Believe In Magic », « Did You Ever Have to Make Up Your Mind? » et « Summer in the City ».

The Lovin’ Spoonful en bref

Le groupe puise ses racines dans la scène folk basée à Greenwich Village au sud de Manhattan au début des années 1960. John B. Sebastian, le fils de l’harmoniciste classique John Sebastian, y grandi entouré de musiciens impliqués dans le renouveau de la musique folk américaine des années 1950 jusqu’au début des années 1960.

John B. Sebastian qui est chanteur-compositeur-interprète, guitariste, harmoniciste, harpiste forme The Lovin’ Spoonful avec le guitariste Zal Yanovsky après avoir joué ensemble dans un groupe folk appelé The Mugwumps qui se produisait dans bars et les petits clubs locaux et dont deux autres membres, Cass Elliot et Denny Doherty, fermeront plus tard The Mamas & the Papas. Les paroles du titre Creeque Alley des Mamas & the Papas en 1967 fait d’ailleurs référence aux membres du Spoonful .

Le nom The Lovin’ Spoonful viendrait d’une chanson du chanteur-guitariste de blues et de folk américain John Smith Hurt (alias  Mississippi John Hurt) intitulée Coffee Blues mais aurait également selon les sources une connotations sexuelle, le terme « Lovin’ Spoonful » (cuillerée d’amour) faisant référence à un orgasme masculin…

Le groupe publie son premier album Do You Believe in Magic en 1965, le second Daydream sort un an plus tard qui contient le tube du même nom, chanson qui inspirera à Paul McCartney son « Good Day Sunshine », paru sur l’album Revolver des Beatles quelques mois plus tard.

Zal Yanovsky quitte la musique pour se lancer dans la restauration en 1967, c’est le guitariste Jerry Yester (ex-Yester Brothers, ex-The New Christy Minstrels et ex-The Modern Folk Quartet) qui lui succède.

John B. Sebastian quitte la formation en 1968 et fera une apparition impromptue au festival de Woodstock en 1969. The Lovin’ Spoonful se  dissout cette même année.

Le line-up d’origine se reforme brièvement en 1979 pour le film de Paul Simon One-Trick Pony, sorti l’année suivante.

Reformation ponctuelle et éphémère en 1980, Jerry Yester et John Sebastian recrutent deux nouveaux membres, le batteur Mike Arturi et le guitariste Phil Smith.

En 1991 ce sont Joe Butler et Steve Boone qui tentent de relancer la machine mais Zal Yanovsky et John Sebastian refusent de prendre part au projet.

Le 6 mars 2000, le groupe est intronisé au Rock and Roll Hall of Fame, ses quatre membres d’origine sont réunis pour l’occasion et interprètent ensemble « Do You Believe in Magic ».

En 2017, Jerry Yester est viré suite à une sordide affaire de pédopornographie.

The Lovin’ Spoonful conduit par Butler et Boone est toujours actif à ce jour.

Membres de The Lovin’ Spoonful

Joe Butler
Steve Boone
Mike Arturi
Phil Smith

Anciens membres

John B.Sebastian
Zal Yanovsky
John Marrella
Jim Yester
Lena Yester
David Jayco
Randy Chance
Jerry Yester
Jan Carl

Discographie de The Lovin’ Spoonful

Albums studio

1965 : Do You Believe in Magic
1966 : Daydream
1966 : Hums of the Lovin’ Spoonful
1967 : Everything Playing
1969 : Revelation: Revolution ’69

Albums live
1999 : Varese Sarabande Live at the Hotel Seville

Compilations et B.O.F.

1966 : What’s Up Tiger Lily? (B.O.F.)
1967 : The Best of the Lovin’ Spoonful (compilation)
1967 : You’re a Big Boy Now (B.O.F.)
1968 : The Best of the Lovin’ Spoonful, Vol. 2 (compilation)

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