Hommage à Jacques Higelin

Jacques Higelin naît en 1940 en Seine et Marne, d’un père Alsacien et d’une mère Belge.

Il aura tout d’abord été influencé par Charles Trenet, le fou chantant.

En 1955, le jazz s’est emparé de lui lorsqu’il joue dans une comédie musicale avec Sidney Bechet à la trompette.

En 1956, il intègre le cours Simon pour apprendre l’art dramatique.

En 1960, il rencontre Areski Belkacem pendant la guerre d’Algérie, avec qui il anime des soirées musicales.

En 1962, son retour en France le conduit vers le cinéma et le théâtre ou il rencontre entre autre Bulle Ogier et Jean-Pierre Kalfon.

En 1964, il s’épanouit avec le café-théâtre dans des spectacles délirants avec Rufus et Brigitte Fontaine.

En 1965, Fontaine et Higelin enregistrent deux disques « Douze chansons d’avant le déluge », et « Quinze chansons d’avant le déluge », dans lesquels ils revisitent Boris Vian.

En 1968, Jacques Higelin politise la chanson avec Catherine Ribeiro et François Béranger.

En 1969, Higelin retrouve son ami Areski qui devient le compagnon de Brigitte Fontaine pour enregistrer un album.
C’est une époque d’improvisation ou il peut faire des boeufs avec les musiciens de l’Art Ensemble de Chicago, les Wild Angels ou les Pretty Things.

En 1971, il sort son premier album solo « Jacques Crabouif Higelin » avec le titre « Je suis mort qui qui dit mieux ».
Puis Jacques Higelin quitte Paris pour expérimenter le retour à la nature dans les communautés « Hippies » installées dans les Alpes ou dans le Lubéron.

En 1974, le baladin se transforme en poète rocker pour sortir ce qui est considéré par beaucoup comme le 1er véritable album de Rock Français, « BBH 75 » avec le fameux « Paris-New York/New York-Paris », hymne aux paumés de France et d’Amérique qui sera repris dans presque tous ses concerts.

Débutant de manières bluesy, Higelin raconte son histoire avant que la folie électrique commence à monter au même rythme que les paroles « Vises-moi ce connard, t’as pas 100 balles pour un junkie héroïne pressing cocaïne, baby? ». Cet album électrique oscillant entre rock, blues et ballades acoustiques offre aussi à Higelin un deuxième fils, Ken, alors que Arthur est déjà âgé de huit ans.

En 1975, « Irradié » est enregistré dans les studios du Château d’Hérouville pour nous offrir un rock empreint d’une grande tendresse avec un certain Louis Bertignac à la guitare.

En 1976, « Alertez les bébés » avec les complémentaires « Aujourd’hui la crise » et « Demain (ça sera vachement mieux) » reçoit le Prix de l’Académie Charles-Cros et la reconnaissance du public pour ce disque optimiste, entre espoir et blues. Lancé sur la voie du succès, Jacques Higelin devient un artiste de scène impressionnant et aucun de ses concerts ne ressemble au précédent. De salles en festivals, Jacques Higelin enflamme les théâtres et les chapiteaux de France avec une débauche d’énergie communicative qui font de lui le chanteur de rock français le plus populaire.

En 1977, il participe à la première édition du festival du Printemps de Bourges qui a été créé pour résister à une certaine censure des médias envers une chanson française, plus rock, plus indépendante, plus alternative. Puis il enregistre le profondément poétique et sentimental « No man’s land » au Château d’Hérouville avec le titre « Pars » qui devient son premier vrai tube. Cette chanson enregistrée la nuit à la lueur des bougies est aussi joué par Higelin à la basse, l’accordéon et le mellotron qui imite le son du violoncelle et fut créé spécialement pour David Bowie qui le prêta à Higelin.

En 1979, « Champagne » et « Caviar » marquent un sommet dans la vie musicale du chanteur qui enchaîne les tubes avec « Tête en l’air », « Hold tight », et le titre-phare, « Champagne ».

En 1981, son premier live est un triple album « Higelin à Mogador », qui grave à tout jamais son talent d’improvisateur et l’énergie poétique qui lui donne une relation si particulière avec son public. Jacques Higelin alternera albums live et studio jusqu’en 2010.

En 1982, pour la première Fête de la Musique, il joue perché sur un camion et entraîne des milliers de personnes à travers les rues de Paris. Puis il sort l’album « Higelin 82 » avec de sublimes ballades comme « La ballade de chez Tao », « La Putain vierge » et la « Beauté crachée »qui font transparaitre son talent.

En 1983, il se lance dans un spectacle mêlant jazz et cirque « Corde raide et piano volant », au cours duquel un funambule enjambe l’esplanade du Trocadéro. On le voit également, aux côtés du jazzman Luther Allison à Paris ou de la chanteuse québécoise Diane Dufresne à Montréal. Puis il clôt l’année par une tournée africaine qui le mène du Zaïre au Sénégal.

En 1985, sort l’album « Aï » enregistré avec des musiciens aussi variés que Eric Serra à la basse, Didier Malherbe (ex-Gong) au saxophone, Jean-Louis Mahjun au violon ou Mahut aux percussions. La même année, il s’installe pendant quatre semaines à Bercy pour un show mis en scène par le metteur en scène Patrice Chéreau. A cette occasion, il présente au public parisien deux chanteurs africains encore peu connus en Europe, le Sénégalais Youssou N’Dour et le Guinéen Mory Kanté. Mais pour la première fois, Higelin est dépassé, débordé par une mise en scène qui frôle la mégalomanie avec comme décor le parvis de Notre dame. Le résultat est un échec critique, public et surtout financier. Assommé par cette dernière étape, Higelin prend du recul et se lance dans une tournée des petites salles où il retrouve un contact tout neuf avec le public plus proche des concerts de ses débuts.

En 1988, « Tombé du ciel », conçu en solitaire et produit par Jacno nous montre une Higelin apaisé et serein. C’est un énorme succès avec le titre éponyme de l’album et le titre préféré de Jacques Higelin « le Parc Montsouris ».

En 1989, pour le Nouvel an, Higelin organise un réveillon au Zénith de 21h30 à l’aube, ou il entraîne le public dans une nuit endiablée avec de nombreux amis qui le rejoignent sur scène : Paul personne, Raoul Petite, Didier Lockwood, Eric Serra ou les membres du cirque Arcaos.

En 1991, « Illicite » tonique, vif et vivant nous parle de sa fille Izia née l’année précédente, de l’amour mais aussi de la mort. Grâce à quelques invités dont Youssou N’dour et le percussionniste sénégalais Dudu N’diaye Rose, Higelin intègre des sonorités métissées que l’on retrouve lors des concerts au Grand Rex en 1992.

En 1994, « Aux Héros de la voltige » renoue avec un funk-rock métallique mais laisse une large place à la tendresse de ses sentiments et à la gravité de ses angoisses.

En 1997 et après un tour du monde en solitaire « Paradis Païen » marque les retrouvailles avec Areski qui réalise entièrement l’album, secondé par son fils Ali Belkacem. Ce disque est certainement à redécouvrir, car ses chansons sont méconnues et pour cause : pas d’habituel live suite à la sortie de cet album et rarement repris en concert depuis. Ce disque musicalement très riche, combine instruments du monde et sons à tendance électro. Peu facile d’accès et parfois proche des tous premiers albums d’Higelin, il n’offre aucun tube, mais de grandes chansons enregistrées avec des pointures comme Richard Bona à la basse, Loy Ehrlich au guembri (ex Touré Kunda, Youssou N’Dour, Hadouk Trio,…), Sylvain Luc à la guitare (ex John McLaughlin, Billy Cobham, Larry Coryell, Al Di Meola, Marcus Miller,…), Didier Malherbe à la clarinette, ocarina (ex Gong, Hadouk Trio). Comme d’habitude, les textes touchent à l’universel autour de ses thèmes de prédilection : la naissance, la vie, l’amour physique, l’amour spirituel et la mort.
Un disque qui peut sembler surprenant à la première écoute, mais qui prendra tout son intérêt avec le temps. Une atmosphère insolite, intimiste et soignée avec la production avant-gardiste de son pote de régiment, Areski. Une bonne cuvée qui se bonifie écoute après écoute avec une interprétation parfaite du grand frère Jacques. Paradis Païen est peut être le meilleur album d’Higelin depuis « Champagne pour tout le monde » en 79…

Cet album sera suivi pendant plusieurs années par de nombreux concerts à travers le monde. Aux Etats Unis qui découvrent avec délectation cet artiste truculent, en Afrique de l’Est, dans l’océan Indien auprès des Français expatriés, ce qui lui permet de rencontrer des musiciens locaux et de parfois les inviter sur scène comme ce fut le cas à Madagascar où, à l’occasion de la Fête de la musique, le 21 juin, il fit une large place aux artistes malgaches.

En 2004, Jacques Higelin revisite le répertoire de Charles Trenet avec le spectacle « Higelin enchante Trenet » constitué d’une vingtaine de chansons, avec son complice de longue date, le percussionniste Dominique Mahut et qui seront reprises sur un live du même nom.

En 2006, « Amor doloroso » marque son retour avec une production confiée à Rodolphe Burger, l’ex-leader de Kat Onoma. Pour l’enregistrement, celui-ci a accueilli Higelin et ses musiciens – notamment son fidèle collaborateur Dominique Mahut – dans sa ferme à Sainte-Marie aux Mines, en Alsace. Un univers privilégié qui a permis au chanteur de retrouver son souffle et son inspiration. « Amor doloroso » nous chante l’amour sensuel, charnel, entre blues et rock par un Higelin retrouvé après 8 années de silence. Avec cet album luxurieux et voluptueux, Jacques Higelin nous revient comme aux premiers jours, avec la fraîcheur de son immense talent porté par les superbes arrangements de Rodolphe Burger.

En 2010, « Coup de foudre » est à nouveau enregistré dans le studio alsacien de Rodolphe Burger, qui assure la réalisation de ce disque avec le fidèle Dominique Mahut. L’amour, la mort, la vie ou les problèmes de société constituent l’essentiel des thèmes abordés par le grand Jacques, toujours vif et malicieux. Son écriture d’orfèvre, poétique, ne semble pas marquée par le temps qui passe. Dans cet opus, on trouve d’ailleurs une reprise de « Aujourd’hui la crise » une chanson écrite en 76, comme un clin d’œil à la période actuelle. A 70 ans, 45 années de chansons et 17 albums, notre vieux baladin déclame avec sa fraîcheur légendaire des textes un peu plus sombres que l’opus précédent mais avec des mélodies plus finement ciselées. Avec une réalisation très soignée de Burger et de Mahut, Higelin nous emmène dans une machine à remonter les différents styles qui ont jalonné sa carrière. Un funambule sur le fil de la portée musicale comme on l’aime, l’aime, l’aime.

En 2013, Jacques Higelin signe avec « Beau repaire » l’ensemble des textes et des musiques

En 2016 et pour ses 50 ans de carrière, on revient une dernière fois vers le grand frère Jacques avec « Higelin 75 »: à 75 ans l’auteur du premier véritable album de rock français « BBH75 » en 1975 veut nous montrer de quel bois il peut encore nous chauffer avec ce 18ème disque studio, enchanteur, fascinant, salvateur, envoûtant et tout simplement inclassable. Notre poète chanteur qui aime s’épancher sur scène dans la poésie avec des phrases sans fin, n’aime pas à contrario l’exercice factice du studio. C’est donc dans la ferme alsacienne de Rodolphe Burger avec Édith Fambuena (ex guitariste des valentins) que son fidèle ami Dominique Mahut a emmené Higelin pour qu’il se prélasse au travail en lui laissant l’inspiration verbale en écho à son recueil de textes « Flâner entre les intervalles ». Sur la forme, la liberté continue d’être totale et revendiquée puisque plusieurs morceaux font plus de 6 minutes, un autre dépasse même les 21 minutes « À feu et à sang » ,enregistré en une seule prise. Ce n’est pas Higelin à 75 ans, mais Higelin en 75 qui nous entraine dans une spirale infernale pendant vingt minutes de transe ébouriffée par ses idées noires. Ce disque est une cure de jouvence pour lui comme pour nous.

Chapeau bas Mr Higelin et surtout ne te retourne pas.

Pas de musique pour ce coup, mais Jacques Higelin invité dans la discothèque de radio France.

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2016 : Jacques Higelin > Higelin 75


2016 : Jacques Higelin > Higelin 75Pour ses 50 ans de carrière, on revient une dernière fois vers le grand frère Jacques avec « Higelin 75 », parce qu’à 75 ans l’auteur du premier véritable album de rock français « BBH75 » en 1975 veut nous montrer de quel bois il peut encore nous chauffer avec ce 18ème disque, enchanteur, fascinant, salvateur, envoûtant et tout simplement inclassable.

Notre poète chanteur qui aime s’épancher sur scène dans la poésie avec des phrases sans fin, n’aime pas à contrario l’exercice factice du studio.

C’est donc dans la ferme alsacienne de Rodolphe Burger avec Édith Fambuena (ex guitariste des valentins) que son fidèle ami Dominique Mahut a emmené Higelin pour qu’il se prélasse au travail en lui laissant l’inspiration verbale en écho à son recueil de textes « Flâner entre les intervalles ».

Pour commencer, Jacques écrit une élégante ballade à sa fille Izïa, pour chanter « Elle est si touchante ». Tendresse paternelle.

On poursuit avec le poème métempirique « L’emploi du temps » de 8mn et 33 secondes… Jacques Higelin égrène les secondes face au temps qui s’accélère pour lui, sans pouvoir imposer sa loi aux aiguilles. La suprématie des engrenages de l’horloge est accompagné par Mahut au tic-tac.

« J’fume » sur « Higelin 75 » comme une déclaration d’amour à une cigarette de « BBH 75 ». Provocateur face au fossoyeur qui creusera son trou au Père-Lachaise. Méditatif.

Avec « Loco loco », on roule sur les rails d’un cheval de fer qui n’a peur de rien, tellement elle en a vue…Cheminesque.

Une petite ballade country comme au bon vieux temps sur « Lonesome bad boy ». Souvenirs, souvenirs.

Sur le rock funky et haut en couleur de « Habla quoi ? », Higelin nous fait une impro comme s’il était sur scène. Cocasse.

Avec la cavalcade déjantée à la Arno « Le monde est fou », Higelin nous diverti avec un carnaval musical. Extravagant.

Quoi, un morceau de 21mn enregistré en une seule prise ? Higelin nous met « A feu et à sang », histoire de remettre les pendules à l’heure. Ce n’est pas Higelin à 75 ans mais Higelin en 75. La spirale infernale d’À feu et à sang nous entraine dans vingt minutes de transe ébouriffée par ses idées noires.

Pour son dernier album, Higelin nous entraîne dans un univers musical audacieux que l’on ne lui croyait plus capable de nous pondre.

Ce disque est une cure de jouvence pour lui comme pour nous.

Chapeau Mr Higelin.

Présentation du disque par Higelin en personne

Quelle carrière ! C’est pourquoi je ne vous fait pas écouter un morceau de ce magnifique album, mais un aperçu de sa vie musicale…

Discographie de Jacques Higelin

Enregistrements en studio

1965 : 12 chansons d’avant le déluge
1969 : Higelin et Areski
1971 : Jacques Crabouif Higelin
1974 : BBH 75
1975 : Irradié
1976 : Alertez les bébés !
1978 : No Man’s Land
1979 : Champagne pour tout le monde…
1979 : … Caviar pour les autres
1980 : La Bande du Rex
1982 : Higelin ’82
1985 : Aï
1988 : Tombé du ciel
1991 : Illicite
1994 : Aux héros de la voltige
1998 : Paradis païen
2006 : Amor Doloroso
2010 : Coup de foudre
2013 : Beau Repaire
2016 : Higelin 75
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Enregistrements en public

1981 : Higelin à Mogador (triple album, 2 CD)
1983 : Casino de Paris (album simple, 1 CD)
1986 : Higelin à Bercy (triple album, 2 CD)
1990 : Follow the live (double album, 1 CD)
1992 : Higelin Le Rex (double album, 1 CD)
2000 : Higelin Live 2000 (1 CD)
2005 : Higelin enchante Trenet (1 CD 12 titres et édition collector 18 titres en 2 CD)
2007 : En plein Bataclan (1 CD)
2010 : Paris/Zénith 18-10-2010 (1 CD ou 3 CD)

Participations et titres inédits isolés

1960 : guitare sur Saint-Tropez blues et sur Tumbleweed, chantés par Marie Laforêt, pour le film Saint-Tropez blues (voir filmographie)
1963 : guitare sur quatre chansons de Marie Laforêt, Blowin’ in the wind, Flora, House of the rising sun, Banks of the Ohio
1967 : Cet enfant que je t’avais fait (en duo avec Brigitte Fontaine), Les Encerclés et Le Roi de la naphtaline : 45 T de la musique du film Les encerclés de Christian Gion. On peut néanmoins se procurer Cet enfant que je t’avais fait sur trois albums de Brigitte Fontaine : Brigitte Fontaine est… folle, Morceaux de choix et Plans fixes ainsi que sur la compilation Higelin entre 2 gares, tous disponibles en CD.
1969 : un morceau sur le 45 T Saravah Et vouâla le piano : Je jouais le piano, non réédité sur un de ses CD. L’autre morceau, Remember, se trouve sur l’album Higelin et Areski (1969)
1975 : Tango tango sur la compilation Dix ans de Saravah
1977 : Rock’n roll ça veut dire, sur une compilation en 33 t de divers artistes rock
1977 : Jaloux d’un rêve, un titre prévu pour l’album No man’s land, enregistré ici au cours de l’émission télé Numéro 1 de Maritie et Gilbert Carpentier (5 novembre). Seule la face B du single, Denise, figurera sur l’album.
1983 : Informulé, en duo avec Armande Altaï, 45 T Mercury extrait du spectacle Jacques Joseph Victor dort
1984 : Champagne, en public, en duo avec Diane Dufresne, sur son album Magie rose
1984 : récite Pierre et le loup sur l’album Pierre et le loup – Le carnaval des animaux, de Katia et Marielle Labèque
1986 : Poucet Logre et associés (sur l’album collectif La Fugue du Petit Poucet, conte pour enfants, collectif pour la Croix-Rouge française)
1987 : To sangela sur l’album Bwana Zoulou Gang de Ray Lema, chanté avec Manu Dibango et Lokua Kanza
1987 : chante sur Et c’est comme ça que la terre est carrée, en duo avec Didier Lockwood sur son album 1.2.3.4
1987 : Jolie môme et Annonce, sur l’album La Fête à Ferré, enregistrement public aux Francofolies de La Rochelle
1989 : Chanson, Poil dans la main, est une version studio différente de celle parue sur l’album Tombé du Ciel en 1988 1989 : Follow the Line : version studio différente de celle parue sur l’album Tombé du ciel.
1989 : Follow the Line : version studio différente de celle du 45T paru dans le commerce (mentionné ci-dessus), et de celle de l’album Tombé du ciel
1990 : Je ne peux plus dire je t’aime (avec Isabelle Adjani) sur le Désormais disponible sur la compilation Higelin entre 2 gares.
1992 : Je ne peux plus dire je t’aime (avec Patrick Bruel) et L’aviateur dans l’ascenseur sur le double CD collectif Urgence – 27 artistes pour la recherche contre le SIDA
1994 : D’ailleurs en trio avec Brigitte Fontaine et Areski, sur un CD single en tirage limité, et sur la deuxième édition de l’album de Brigitte Fontaine French Corazon.
1995 : Seul à seule, avec Eddy Louiss, sur l’album collectif de l’association Sol En Si, Solidarité enfants sida
1995 : Électrocardiogramme plat, sur l’album collectif en public La fête du disque 1995 – Le collector (Snep)
2002 : L’Hélicon en duo avec Izïa Higelin, sur l’album collectif Boby Tutti-Frutti – L’hommage délicieux à Boby Lapointe.
2003 : Jolie môme sur l’album collectif Avec Léo en hommage à Léo Ferré
2004 : Je voudrais dormir, en duo avec Jeanne Cherhal sur son album Douze fois par an
2005 : La rousse au chocolat, en duo avec Jeanne Cherhal sur l’album collectif Tôt ou tard
2005 : les deux titres précédents, en public et en duo avec Jeanne Cherhal, sur son album À la Cigale
2005 : Le destin du voyageur, en duo avec Arthur H sur son album Adieu tristesse
2006 : Encore une journée d’foutue, avec Tryo sur l’album Tryö Fête Ses 10 Ans inclus avec le DVD du même titre
2007 : La Courneuve, sur l’album Chez Leprest, vol. 1 (Hommage à Allain Leprest)
2008 : Crocodail, en duo avec Petra Magoni sur son album Musica Nuda 55/21
2008 : Projet Baltimore, avec Sweet Air, Maurane et Riké.
2011 : Mauvaise humeur, sur l’album d’hommage à Jacno, Jacno Future
2011 : Duel, en duo avec Brigitte Fontaine sur son album L’un n’empêche pas l’autre

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