Holy Kelvin : voyage énigmatique entre être et néant

From Being to Nothingness : Chef-d’œuvre Mystique ou Canular Psychédélique ?

L’album From Being to Nothingness de Holy Kelvin fascine autant qu’il intrigue. Prétendument sorti en 1968, cet album mystérieux est souvent décrit comme un témoignage musical unique d’un parcours spirituel hors du commun, naviguant entre psychédélisme, folk mystique et philosophie transcendantale. Mais Holy Kelvin est-il réel, ou n’est-il qu’une légende urbaine, un artiste fictif né de l’imagination fertile des amateurs de contre-culture ?

Holy Kelvin - From Being to Nothingness

Holy Kelvin, un Artiste d’un Autre Monde ?

Dans les années 60 et 70, Holy Kelvin s’est fait connaître pour ses compositions étranges et profondes. Il aurait puisé dans ses voyages spirituels autour du monde – du Tibet au Pérou, de l’Inde aux monastères zen japonais – pour enrichir sa musique d’éléments mystiques et philosophiques. Sa musique, qui allie le rock psychédélique à des sonorités folk ésotériques, fait écho aux aspirations d’une époque en quête de sens et de liberté.

« From Being to Nothingness » de Holy Kelvin : Un Voyage Initiatique

Cet album emblématique serait né au cœur d’une quête spirituelle, alors que Kelvin traversait une période de difficultés financières. Conçu comme un voyage vers le « néant », From Being to Nothingness nous entraîne dans un univers sonore où chaque morceau explore une facette des expériences mystiques de l’artiste.

    1. I Am Someone Else – Le morceau d’ouverture évoque une crise existentielle teintée de névrose, symbolisant la recherche d’identité d’un jeune esprit en conflit intérieur.
    2. Who the Muck is OSHO? – Un hommage sarcastique au maître spirituel OSHO, inspiré de la rencontre de Kelvin avec ce célèbre gourou en Inde.
    3. Limitless Sensory Dreams (LSD) – Véritable immersion psychédélique, ce morceau en quatre sections recrée l’expérience du LSD, depuis l’ascension hallucinatoire jusqu’à une épiphanie unificatrice.
    4. The Last Mushroom – Une ode aux champignons hallucinogènes, ce morceau illustre l’union mystique de l’homme avec la nature.
    5. RUMI is My Teacher – Inspiré par la poésie de Rûmi et le soufisme, cette chanson explore la purification intérieure et la spiritualité des derviches tourneurs.
    6. Third Eye Activation in Tibet – Une méditation intense sur l’éveil spirituel au cœur d’un monastère tibétain.
    7. Divinity Meeting Transcendence (DMT) – Kelvin capture ici la transcendance et les visions provoquées par l’ayahuasca, plante sacrée du Pérou.
    8. Shiva the Dance King – Hymne vibrant inspiré par la danse en transe lors d’un festival GOA en Inde.
    9. Zero Effort Nirvana (ZEN) – La quête du nirvana s’exprime à travers les paradoxes du Zen et la méditation des koans.
    10. I Am Nothingness – La piste finale symbolise la découverte du « néant » à l’issue d’une vie d’exploration spirituelle.

Un Album Culte aux Origines Floues

Aujourd’hui, From Being to Nothingness est un album culte qui continue de captiver ses auditeurs, attirant autant les amateurs de rock psychédélique que ceux en quête de sens. Mais la légende autour de Holy Kelvin persiste : son parcours est rempli d’anecdotes difficiles à vérifier, et certains prétendent qu’il n’a jamais existé. Simple canular ou véritable génie mystique, Holy Kelvin laisse une empreinte mystérieuse dans l’histoire de la musique psychédélique.

The Amboy Dukes : Voyage au Cœur du Rock Psychédélique

Les décennies passent, mais la musique intemporelle du groupe de rock américain The Amboy Dukes avec Ted Nugent continue de résonner à travers l’histoire du rock. Originaire de Détroit, dans le Michigan, ce groupe emblématique des années 1960 et 1970 a marqué son époque grâce à des tubes inoubliables, dont le célèbre « Journey to the Center of the Mind, » classé seizième au Billboard en 1968.

The Amboy Dukes - Ted Nugent

Ted Nugent, l’Architecte du Son

À la tête des Amboy Dukes se trouve Ted Nugent, le génie musical né et élevé à Détroit. Son parcours musical commence dès l’âge de 10 ans en 1958, lorsqu’il intègre le groupe local The Royal High Boys. Plus tard, Nugent fait la rencontre du futur chanteur des Amboy Dukes, John Drake, au sein du groupe The Lourds. Le destin les mène à former les Amboy Dukes en 1964, après le déménagement de la famille Nugent en Illinois.

Évolution et Composition du Groupe

Les Amboy Dukes amorcent leur carrière à Chicago avant de revenir à leurs racines à Détroit. Avant de signer avec Mainstream Records, le groupe initial était composé de Bob Lehnert, Ted Nugent, Gary Hicks, Dick Treat, et Gail Uptadale. Leur collaboration avec le label new-yorkais Mainstream Records marque un tournant, avec une nouvelle formation comprenant des membres tels que John Drake, Steve Farmer, Rick Lober, Bill White, et Dave Palmer.

L’année 1968 voit la sortie de l’album emblématique « Journey to the Center of the Mind, » qui apporte des changements notables au sein du groupe. La formation évolue avec l’arrivée d’Andy Solomon et de Greg Arama. L’album suivant, « Migration » publié en 1970, marque une nouvelle étape avec l’entrée de Rusty Day au chant et à l’harmonica.

Les Sonorités Psychédéliques et Hard Rock

Les Amboy Dukes puisent leurs inspirations dans le rock psychédélique, l’acid rock, et le hard rock, créant un son unique qui transcende les frontières du temps. Le mélange audacieux de guitares électriques enivrantes, de claviers psychédéliques, et de paroles percutantes a solidifié leur place dans l’histoire du rock.

L’Héritage Durable

The Amboy DukesAu fil des années, les Amboy Dukes ont laissé un héritage musical indélébile. Leur contribution à l’évolution du rock, associée à la carrière solo fructueuse de Ted Nugent, témoigne de l’influence majeure du groupe.

Aujourd’hui encore, leur musique résonne comme un voyage intemporel au cœur du rock psychédélique, rappelant une époque où l’expérimentation musicale et l’audace étaient à l’avant-garde de la scène rock.

Membres de The Amboy Dukes

Bob Lehnert : Chant
Ted Nugent : Guitare, Chant
Gary Hicks : Guitare
Dick Treat : Basse
Gail Uptadale : Batterie
John Drake : Chant
Steve Farmer : Guitare, Chant
Rick Lober : Clavier
Bill White : Basse
Dave Palmer : Batterie
Andy Solomon : Clavier, Saxophone, Chant
Greg Arama : Basse
Rusty Day : Chant, Harmonica

Discographie de The Amboy Dukes

1967 – The Amboy Dukes
1968 – Journey to the Center of the Mind
1968 – Migration
1968 – You Talk Sunshine, I Breathe Fire
1968 – The Best of the Original Amboy Dukes
1970 – Marriage on the Rocks/Rock Bottom
1971 – Survival of the Fittest Live
1973 – Call of the Wild
1974 – Tooth, Fang & Claw

Facebook | Site de Ted Nugent